KEEP THE GUN
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 « peter » •• do you know what's worth fighting for ?

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Christy Sullivan
Sasha O'Nell
Silken O'Nell
Jean Fox Mills
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« peter » •• do you know what's worth fighting for ? Empty
MessageSujet: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptySam 12 Sep - 13:33

AGENT Marshall, Peter.

« peter » •• do you know what's worth fighting for ? 090912120413414122
© White Rabbit.


    ■ NÉ LE : 17 février 1973 - 35 ans.
    ■ A : Manhattan, New York.
    ■ VILLE DE DOMICILE : The Bronx, New York.
    ■ ÉTAT CIVIL : Célibataire.
    ■ PROFESSION : Membre du FBI, secteur Enlèvements.
    ■ NATIONALITÉ : Purement américain.
---

      • Motivation
    POURQUOI AVEZ VOUS CHOISI DE TRAVAILLER AU FBI ? A QUAND REMONTE CETTE ENVIE OU CE CHOIX ? : « D'aussi loin que je me souvienne, je crois que tout a commencé ce soir-là où, par le plus magique des hasards, j'ai rencontré cette demoiselle. Elle était là, seule, gelée, et triste. Ses yeux sortaient de ses orbites ; elle avait pleuré pendant des heures, il suffisait de plonger son regard dans le sien pour s'en rendre compte. Ce soir-là, lorsqu'elle m'a raconté comment ce salaud lui avait sauté dessus, je fus saisi par une énorme rage qui eut le don de remuer tous mes organes ; il fallait que je lui rende justice, c'était obligé.
    D'accord, la suite ne se passa pas vraiment comme prévu puisqu'au lieu de ridiculiser ce mec, je me suis pris la raclé de ma vie. Mais peu importe ; c'est cette expérience qui a éveillé en moi cette envie de justice, ce besoin de pouvoir, aussi. Mais surtout cette soif de remettre tous ces connards à leurs places.

    Certains pourront ensuite se demander pourquoi le secteur Enlèvements. Pour tout dire, je n'ai jamais connu de disparition dans ma vie, mis-à-part celle de mon père, que j'appelle plutôt départ. En fait, la seule chose qui m'a réellement orientée vers cette voie, c'est la douleur, mélangée à la colère que je ressens lorsqu'on me fait part d'un enlèvement. Alors, à ce moment-là, je suis largement capable d'aller trouver ceux qui osent jouer à ces petits jeux, ainsi que d'aller régler des comptes. Je me donne à 1oo% dans cette lutte contre l'enlèvement, et je crois que je n'suis pas prêt de m'arrêter.
    C'est une interminable lutte, le mal ne s'arrêtera jamais, mais si je peux contribuer à rétablir l'ordre, alors je pense que ça fait de moi quelqu'un de bien.
    »

      • Carrière
    VOS RELATIONS AVEC VOS COLLÈGUES ? ÊTES VOUS DU GENRE SOLITAIRE OU BIEN AIMEZ-VOUS TRAVAILLER EN ÉQUIPE ? : « J'avoue que je ne suis pas du genre à tout faire tout seul, selon mon pleins gré ; l'avis des autres est essentiel et je reste persuadé qu'on avance pas si on ne prend en compte que ses propres convictions. Puis travailler tout seul, surtout dans ce milieu-là, c'est un peu compliqué ; on est même obligé de bosser en équipe. C'est un point de mon job qui ne m'a jamais dérangé, bien au contraire ; c'est sympa d'avoir des gens avec qui débattre sur tel ou tel point, puis je pense que d'avoir des bonnes relations avec ses collègues contribue à garder une bonne ambiance, généralement conviviale. Puis il faut bien avouer que je suis assez sociable et que je sais écouter les autres, alors en général, je n'ai pas de mal avec le travail d'équipe.

    Donc oui, moi j'aime mes collègues, je travaille en équipe, et tout le monde se porte très bien comme ça. J'imagine.
    »

    VOTRE EXPÉRIENCE LA PLUS MARQUANTE : « Tout d'abord, je crois qu'il est nécessaire de vous prévenir, avant que vous écoutiez mon histoire, que cette expérience, aussi marquante soit-elle, est surtout très.. Étrange. Cependant, cette histoire est vraie, et elle ne m'aurait pas tant marquée si ça n'avait pas été le cas.

    C'était il y a à peu près deux ans, il me semble. Bon d'accord, peut-être trois, mais ça, on s'en fout, pas vrai ? Donc reprenons. On était, l'équipe et moi, sur l'affaire de cette adolescente, Milie, je crois, de 16 ans, qui avait disparue. Elle vivait avec ses parents dans une belle maison située au sud de Manhattan ; autant dire que cette famille ne manquait de rien. Cela dit, aucun traitement de faveur ; riche ou pas, ils comptaient tous autant, surtout que dans cette histoire-là, il s'agissait d'une mineure. Alors on avait été écouter ses parents qui nous avait avoué qu'ils l'avaient vu le soir, totalement normale et que, le lendemain matin, elle avait disparue. On avait commencé à interroger ses amis, ses proches, plusieurs fois ses parents. Personne n'avait rien vu de différent, à part peut-être son prof d'algèbre, parce qu'apparemment, elle avait osé l'envoyer chier. On était un peu paumé en fait, l'affaire n'avançait pas, et toujours pas de traces de cette gamine. Et puis voilà qu'une nuit, une petite semaine plus tard, j'ai fait ce rêve. Cet étrange rêve qui m'a marqué à tout jamais. Je voyais cette fille aux cheveux dorés brillants qui marchait. Elle avait la tête haute, mais elle me tournait le dos. Elle avançait d'un pas totalement naturel, ni trop lent, ni trop rapide. Elle avançait vers ce pont, et, arrivée au bord, elle s'y jeta. L'eau trouble l'aspira en un rien de temps et, sans même que j'ai le temps de courir vers le pont, son corps flottait déjà à la surface. Ce fut le pire cauchemar de ma vie. Mais le pire arrivait le lendemain.
    En effet, cette nuit bien courte avait eu le don de me foutre en rogne, alors j'étais arrivé au boulot bien ronchon, et ma colère avait redoublé lorsqu'on m'avait annoncé qu'on avait toujours aucune nouvelle de la gamine, que les interrogatoires ne menaient à rien, qu'on avait aucune piste. Alors, tentant le tout pour le tout, j'avais osé raconter cet étrange cauchemar aux autres ; on reconnu bien vite le pont de Brooklyn. Alors, sans plus attendre, on y fonça. On avait aucune certitude, on se basait sur un pseudo-rêve. Et pourtant, y'avait comme une force étrange qui nous guidait ; notre chemin était clairement indiqué, notre route parfaitement bien éclairée. Et c'est ainsi qu'on arriva sur les lieux, un bon quart d'heure plus tard. Et c'est ainsi qu'on put voir ce corps, au fond de l'eau. Elle ne flottait pas encore ! Ni une, ni deux, trois hommes se jetèrent à l'eau. Et la voilà sauvée.

    Quelques jours plus tard, elle sortait de son coma et avouait à ses parents qu'elle avait fuguée, et, ne supportant plus sa vie, elle avait tenté de mettre fin à ses jours. C'était une nouvelle affaire résolue, une affaire banale, aux yeux des autres membres du FBI totalement normaux. Mais nous, et en particulier moi, savions que tout était différent des autres disparations ; j'avais retrouvé cette fille grâce à un rêve prémonitoire. Totalement bidon, comme quoi, l'expression « ça n'arrive pas qu'aux autres » peut aussi se révéler vraie.
    »

    VOTRE EXPÉRIENCE QUI FAIT VOTRE FIERTÉ : « Si je réponds Je n'sais pas, ça passe ? Non, j'imagine. Et c'est bien dommage.
    En fait, je n'suis étrangement pas ce genre de mec à être fixé sur son nombril, à n'apercevoir que le bout de son nez... Alors forcément, si on me parle d'une expérience me rendant fier, je parlerais de quelque chose qu'a pu faire un de mes collègues, mais j'imagine que ça n'a rien avoir, alors j'vais quand même faire un effort, ou alors juste essayer... (:

    C'était un matin de décembre, je crois. En arrivant au bureau, j'avais eu l'énorme bonne nouvelle d'entendre qu'on venait enfin d'avoir l'enquête sur le kidnapping des mômes dont la moitié des États-Unis parlait ; sautant au plafond, je n'avais pas tout de suite réalisé l'enjeu de cette affaire, certainement trop occupé à m'extasier de la nouvelle. Mais il ne me fallut pas plus de deux petites journées pour me foutre au boulot ; c'était pas de la tarte, c'était clair. En fait, tout avait commencé l'été dernier, déjà. Il y avait eu un enfant, 6 ans d'après mes souvenirs, qui s'était subitement envolé. Quelques jours plus tard, on le retrouvait prisonnier dans un entrepôt abandonné, non loin de Chicago. La violence sur les enfants ayant toujours été très mal perçue, les autorités de Chicago avait fait tout leur possible... Mais n'avaient pas réussi à prévoir l'enlèvement d'un autre enfant. La situation s'avéra encore plus terrible que la première fois puisque, cette fois-ci, le petit garçon avait été violé avant d'être laissé inanimé au fond d'une forêt. Et cette atroce situation s'enchaîna, laissant les autorités sur le cul ; personne ne savait rien, les familles ne portaient aucun signe distinct, les enfants étaient tantôt des filles, tantôt des garçons, de plus de 14 ans jusqu'à des tout petits de 2 ans... C'était incompréhensible. Et l'affaire traversait les villes américains les unes après les autres, comme si le salaud qui s'amusait à ça voulait à la fois parcourir les États-Unis. Et bien entendu, un jour, il arriva aux abords de New York ; une fillette de 8 ans, laissé pour morte dans une ferme, encore abandonnée. Sur le coup, j'avais presque souri en pensant à une mort digne d'un Silent Hill, mais en voyant l'état du corps totalement nu et troué de coup, mon cœur n'avait fait qu'un tour ; ce salaud devait payé !
    Je me souviendrais toute ma vie de cette nuit-là. Pas moyen de trouver le sommeil, la pluie frappait lourdement contre le carreau de ma fenêtre, la neige ne tarderait pas à tomber. J'avais décidé de me lever ; je devais venger cette gamine, coincer ce salaud. En posant un pied nu sur le sol, c'est exactement à ça que je songea ; trouver des preuves, des vraies.

    Cette nuit-là, je la passa dans la vieille ferme, seul, ou presque ; simplement accompagné d'une lampe de poche. J'étais à l'affut du moindre petit signe ; un bout de pierre cassé, une botte de foin déplacée, un morceau de tissu... C'était le cas de le dire, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Et pourtant, ce soir-là, je sentais que quelque chose m'échappait, et que j'allais le trouver, ce quelque chose, et avant même le lever du soleil. C'est exactement ce qui se passa. Un papier de bonbon, sur le sol, dissimulé sous la paille. Il avait surement dû se glisser par dessus la poche de l'assassin, ou peut-être simplement provenir de la petite main frêle de la fillette. Mais peu importait ; il y avait ses empreintes dessus, c'était certains.

    Je fila alors très rapidement au siège du FBI, faisant part à chacun de ma découverte ; on allait le coincer, c'était obligé. Et bien entendu, c'est ce qui se passa ; deux jours plus tard, on le retrouvait chez-lui, dans l'un de ses nombreux appartements, à la frontière entre New York & le Connecticut. On lui a réglé son compte, à ce connard, vous pouvez m'croire... Et dans toute cette histoire, je n'ai fait que foutre la main sur un papier de Arlequin. Et c'est que j'en serais presque fier, en plus !
    Smile
    »
---


Dernière édition par Peter Marshall le Mer 16 Sep - 20:11, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptySam 12 Sep - 13:35

      • Mise en situation.

    « Attends, on peut parler quand même, nan ? » Elle en avait marre, vraiment. Il lui mentait tout le temps, sans arrêt en ce moment. Quelque chose n’allait pas et il lui suffisait de regarder son homme droit dans les yeux pour s’en rendre compte.
    « Mais je t’ai dit tout c’que j’avais à te dire ! » Le pire dans l’histoire, la chose qu’elle ne pouvait vraiment pas supporter, c’était le fait qu’il ne veuille pas lui en parler. Pas un mot, un léger sourire, des lacets qui se défont, une godasse qui vole et le voilà avachi au fond du canapé.
    « Tu rentres avec un air de déterré, les yeux qui sortent des orbites, les mains qui tremblent pire que lors de tes anciens soirs de défonce, et tu oses me dire que tout va bien et que t’as rien de plus à me dire ! » Elle sentait que bientôt, il sourirait ; il se foutait d’elle, c’était obligé. De toutes façons, y’avait pas 36 solutions, seulement 3 ; soit il avait fait quelque chose de mal et il n’osait pas lui en parler, soit il se foutait d’elle au point de ne pas trouver de nécessités à lui parler de ses soucis, ou pire encore, il la trompait. Ça, ça la foutait vraiment en rogne, c’est clair.
    « Sympa le compliment ; il te gêne, mon « air » ? » Il la regardait avec ses gros yeux, le genre qui colle pas du tout avec la réaction ; il se foutait ouvertement de sa gueule, ça n’allait pas le faire longtemps. Mais bien vite, il sembla le comprendre et donc, le plus naturellement du monde, s’en accommoder et changea de ton. « J’ai eu une journée longue et… Difficile. Ouais, c’est l’moins qu’on puisse dire. » Alors, lorsqu’elle sentit son regard se poser sur le carrelage de leur grand salon, elle eut l’impression que c’était le bon moment. Alors, comme poussée des ailes, elle s’approcha de lui jusqu’à ne plus conserver qu’un invisible centimètre de distance. Puis elle posa ses petites mains douces tout contre les joues de l’homme, son visage dessina un sourire encourageant et, d’une toute petite voix rassurante, elle tenta, une énième fois, de le faire cracher le morceau.
    « Tu peux tout me dire, tu l’sais ça ? » Elle frotta un peu plus les joues rouges de l’homme ; celles-ci étaient chaudes, en ébullition même, tandis que les minuscules mains étaient à présent gelées. Malgré ça, elle continua. « Je t’écoute moi, quoi que tu ais pu faire… Ou pas. J’suis là, Peter. » Alors, toutes ses dents blanches se dévoilèrent dans un magnifique sourire ; il allait craquer, c’était certains. C’est à ce moment-là que, pour être certaine de l’avoir amadouée à 1oo%, elle jugea judicieux d’approcher le visage du jeune homme du sien, et d’y déposer un léger baiser… Qu’il détourna immédiatement. Il venait de lui refuser un baiser. Alors, sa réaction fut sans appels ; ses mains lâchèrent les joues de l’homme, son sourire se transforma en une affreuse grimace, ses yeux foudroyèrent absolument toute la pièce ; elle allait exploser.
    « C’est bon, laisse tomber, j’ai compris. » Elle effectua un joli demi-tour sur elle-même, fuyant cette terrible pulsion qui la tordait ; non, elle n’allait pas le gifler. Elle allait juste s’en aller, la tête-haute, les yeux remplis de haine et surtout de larmes, mais la tête portée vers le ciel quand même. Elle quitta la pièce, laissant derrière elle un homme complètement désaxé.

    Cet homme, lui, se frotta doucement les yeux. Il était en train de rêver, c’était certains. Mais la réalité le rattrapa bien vite lorsqu’il fut pris de cette sorte de flash-back interminable que son esprit répétait en boucle depuis une demi-douzaine d’heures, maintenant. Il ne rêvait pas ; il venait de vivre le plus mauvais jour de sa vie, et il le savait très bien. Il savait également qu’il venait, pour la énième fois, de refuser un baiser à sa fiancé. L’unique chose qu’il ignorait, à ce moment-là, mais qu’il ne tarderait surement pas à assimiler, c’est que sa vie venait de prendre une toute nouvelle forme. Tout s’était écroulé d’un seul coup, comme le vent souffle sur un puzzle et en dégage toutes les pièces. Son avenir, semblable à un filet d’eau, venait de lui glisser entre les mains. Oui, la vie de Peter Andrew Marshall venait de prendre un nouveau, aussi effrayant soit-il, tournant.
═══════════════════════════════════════════════
# 9 petites heures plus tôt… #
    Il était là, derrière cette énorme porte indéchiffrable. Il était caché dans cette grande banque, un flingue accroché à la ceinture. Et Peter ne pouvait rien faire, rien du tout.

    Les mains jointes dans le dos, le jeune homme ne parvenait pas à se concentrer ; comment trouver un moyen d'entrer sans se faire voir ? Et admettons qu'ils y parviennent, il finirait par se rendre compte de quelque chose, ou alors il réagirait mal, et il ferait bien entendu une connerie ; ce mec était tellement lunatique ! Peter soupira longuement ; il était las. Fatigué de traquer ce salaud depuis des mois maintenant. Fatigué de le suivre en silence, de marcher dans ses pas, à plusieurs kilomètres derrière lui. Fatigué de n'pas trouver les bons indices au bon moment et surtout, fatigué d'avoir passé tant de temps pour en arriver là. Parce qu'à présent, il ne savait pas quoi faire ! Il était là, planqué derrière une grosse caisse appartenant au FBI, les mains tremblantes et le cœur battant ; laquelle des décisions qu'on ne cessait de lui jeter au visage était la bonne ? Qui pouvait dire si tirer n'importe où en prenant le risque de tirer dans n'importe qui était une bonne solution, et qui pouvait dire que monter sur le toit et chercher une entré était un choix judicieux ? Quelqu'un, peut-être. Mais certainement pas Peter. Ou alors pas en ce moment-même.

    Il était perdu, il ne contrôlait plus rien ; c'est comme si 3ooo choix dansaient dans sa tête, et qu'il ne fallait en faire qu'un. C'était comme tourner la roue d'la fortune en priant pour tomber sur la fameuse Fortune. C'était comme ouvrir une page d'un dictionnaire totalement au hasard, et tomber sur un mot bien particulier. C'était impossible. Peter n'y arriverait pas, il le savait ; c'était foutu d'avance. Pourtant, d'après ses vieux souvenirs, Peter ne parvenait pas à se rappeler si un jour, il avait été pessimiste, parce que c'était un train de caractère qui semblait lui être totalement étranger. Pourtant, à cet instant précis, aucun autre mot ne pouvait le qualifier ; jamais durant toute sa vie il n'avait vu son avenir aussi négativement. Parce que chaque seconde qu'emportait le temps lui rappelait un peu plus que bientôt, il faudrait rendre son verdict. Son effroyable verdict.

    « La banque est encerclée, vous n'avez aucune chance ; rendez-vous, c'est votre unique initiative ! »

    Hurla pour la énième fois un agent du FBI. Peter soupira ; il était incapable de dire si oui ou non, c'était la bonne solution. Parce qu'ils étaient littéralement en train de lui foutre la pression, parce qu'il risquait de perdre les pédales & de faire n'importe quoi. Ils le connaissaient trop bien. Ils le connaissaient tous trop bien ! Pourtant, la panique avait pris possession de chacun des gars du FBI, chacun d'entre-eux tentant en vain de sauver sa peau en préférant laisser les autres choisir. Mais personne n'était décidé à choisir.

    Peter s'approcha du groupe ; il fallait faire quelque chose. Alors, doucement, il se glissa dans la conversation ; les autres hésitaient entre donner le feu vert aux Sniper postés en haut des grands Building, ou pas. Mais ces Sniper n'avaient même pas de cibles ! Un éternel soupire traversa le corps du jeune Marshall, mais son attention fut très vite transporté vers l'une des fenêtres de la grande banque qui, à présent, était à demi ouverte.

    « Écoutez ! Ohh, fermez-la, il parle ! Il veut quelque chose ! »

    C'était comme si la mort venait de débarquer et avait pris possession du corps de chacun d'entre-eux ; tous avaient à présent l'attention & le regard posés sur cette fenêtre d'où sortait cette effrayante voix ; il voulait un téléphone, et tout d'suite ! Il ordonnait qu'on lui apporte un téléphone, il annonçait qu'il devait partir et qu'il allait appeler quelqu'un. Que personne ne devrait le suivre. Et qu'il avait une excellente raison. Alors, la fenêtre s'ouvrit un peu plus et on aperçu deux visages. Le sien était indéchiffrable, dissimulé derrière une horrible cagoule noire. Par contre, à ses côtés, chacun remarqua l'étrange présence d'un vieil homme, apparemment paniqué. La main du salaud monta doucement jusqu'à aller se placer non loin du crane de l'autre homme ; il tenait un flingue entre les mains et il avait fait du directeur de la banque son otage !

    Aussi furtivement qu'étrangement, la fenêtre se referma sur un grand silence. L'équipe était déroutée ; il tenait le riche directeur de la banque en otage ; pas moyen de faire marche arrière, de toutes manières, c'était foutu. Ils devaient le laisser partir. Ils n'en étaient pas certains, c'était juste la seule initiative qu'ils venaient de trouver.

    « Mais on pourra pas le laisser s'échapper comme ça ! »

    Venait de faire remarquer le plus vaillants des mecs. Et il avait raison ; ils le savaient tous. Alors, sur ce point-là, ils se mirent d'accord ; l'un deux apporterait le téléphone, bien-sûr, après s'être chargé que ce dernier soit bien sur écoute... Ou pas. Alors, ensuite, le complice débarquerait en voiture, ou peu importe dans quel moyen de locomotion ; il pouvait bien venir en train, s'il le voulait, ils l'arrêteraient ! Puis ils formeraient discrètement une boucle tout autour d'eux ; ils viendraient récupérer l'otage sein & sauf, et ils foutraient les autres rigolos en taule, à croupir jusqu'à ce qu'ils terminent par se foutre la corde au cou.

    C'était totalement débile, déplacé & pas du tout professionnel. Ils n'avaient trouvés que ça fasse à ce tueur au sang-froid ; tous avaient secrètement peur de lui. Il n'hésiterait pas à tirer, ils le savaient. Alors ils leur faudrait user de tous leurs sens pour se faire le plus discret possible et alors, peut-être avoir une chance de l'avoir.

    Le téléphone était parvenu jusqu'à lui, mais la procédure de mise sur écoute n'avait pas permis que ce soit fait en temps & en heures. Ou plutôt en minutes. Une souffrance en plus ; ils ne sauraient pas quand il débarquerait. Ils se chargeraient donc de le sentir venir. Et pour preuve, lorsque l'hélicoptère blanc traversa le ciel brumeux, tous les regards se posèrent dessus. C'était lui ; ils se donnèrent alors physiquement le signal, d'un simple clin d'œil ils furent tous sur la même longueur d'onde. L'ordre venait de traverser leur cercle infranchissable, et en quelques secondes, chacun fut posté à sa place improvisé, plus ou moins caché derrière on-ne-sait-trop-coin. Leur stratégie était bancale, mal foutue ; à présent, seule leur volonté pouvait les faire triompher. Ou alors peut-être une erreur de sa part, mais comme cela n'était jamais arrivé en deux ans qu'ils le traquaient, ils ne comptaient pas trop dessus.

    C'est exactement à ce moment-là qu'il sorti, la main droite occupée par le flingue, le flingue posé sur la tempe du riche & célèbre homme. L'un portait un gilet par balles, l'autre non. A vous de deviner lequel était protéger.
    La suite s'enchaina très vite. Un ordre. Une dizaine de personnes qui se lèvent et pointent leurs armes, des sniper qui partent en cacahuète. Une porte d'hélicoptère qui s'ouvre, et qui commence à s'emparer du ciel, toujours aussi nuageux. Du sang qui coule. Un homme, allongé sur le sol froid. Un autre ordre qui hurle un « Cesser l'feu ! ». Un directeur, laissé pour mort par un tueur qui venait de prendre la fuite. Et des journalistes qui, derrière, s'entassaient, se bousculaient pour ne pas rater une seule miette du carnage. C'était une catastrophe. Une véritable catastrophe, aucun autre mot ne pouvait qualifier ce qu'il venait de se passer.
═══════════════════════════════════════════════
    « C’est bon, laisse tomber, j’ai compris. » En réalité, ce jour-là, personne ne su ce qu’elle avait compris, même pas elle.
---
    AVATAR : Jude, le merveilleux. ♥️
    PSEUDO : Shàke, tu sais, comme le truc au Lait secoué. =P
    SEXE : C'est si gentiment proposé ; comment refuser ? *-*
    COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? : Les Top Sites font des merveilles, parfois. (:
    OBSERVATIONS : « peter » •• do you know what's worth fighting for ? 948779


Dernière édition par Peter Marshall le Sam 19 Sep - 19:22, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptySam 12 Sep - 13:37

JUUUUDE I love you
Bienvenuuue.
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Jean Fox Mills
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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptySam 12 Sep - 13:38

jude :bril:
bienvenue =)
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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptySam 12 Sep - 13:47

Jude :bril:
Welcome (:
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Silken O'Nell
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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptySam 12 Sep - 13:53

Bienvenue, même si on a déjà eu l'occasion de se parler I love you
J'aime beaucoup ton début de fiche :bril:
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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptySam 12 Sep - 14:53

    Pas fauux Silken ; merci à toi en tout cas ! « peter » •• do you know what's worth fighting for ? 643448

    Mercii les gens Very Happy
    Hanlala ; double Rachouu, Angie & Evi ; pouahh, que d'excellents choix quoi. (x
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Sasha O'Nell
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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptySam 12 Sep - 18:54

  • Bienvenuuue Peter' « peter » •• do you know what's worth fighting for ? 709836
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Christy Sullivan

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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptySam 12 Sep - 19:22

Elisha arrive aussi pour combler le magnifique tableau Arrow
Bienvenuuuuuuuuuue I love you Jude I love you
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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptyMar 15 Sep - 20:35

    Mercii les filles « peter » •• do you know what's worth fighting for ? 643448
    & J'suis pas morte hein :ange: J'devrais terminer tout ça demain après-midi après ma merveilleuse visite chez l'orthodontiste, si tout va bien & comme tout va toujours bien dans le meilleur des mondes U.ù Smile
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Emily Merrins

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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptyMar 15 Sep - 20:43

Je ne vais pas faire dans l'original mais j'aime beaucoup Jude !

Encore un agent du FBI ? « peter » •• do you know what's worth fighting for ? 808725

Je ne vais pas me plaindre, plus il y en a et plus je suis en sécurité ! « peter » •• do you know what's worth fighting for ? 643448

Bienvenue sur KTG, bonne chance pour ta fiche et amuse toi bien ici « peter » •• do you know what's worth fighting for ? 681681
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Aurel Brazington

Aurel Brazington


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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptyMar 15 Sep - 20:50

Welcome I love you
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Eleanor Rowe
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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptyMer 16 Sep - 18:41

Bienvenue parmi nous ! Je veux un lien :mcgreen:
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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptySam 19 Sep - 19:24

    Mercii beaucoup. ♥️
    Ca y est les gens ; j'ai enfin terminé ! :mcgreen:
    D'accord, la mise en situation est à chier mais... vous allez me laisser me rattraper sur mes RP, hein ? :please:
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Elena Warrick
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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptySam 19 Sep - 19:51

    Bienvenu (:
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Silken O'Nell
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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptySam 19 Sep - 20:15

C'est perfecto, je valide I love you
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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? EmptySam 19 Sep - 21:49

    Merci encore les filles « peter » •• do you know what's worth fighting for ? 709836
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MessageSujet: Re: « peter » •• do you know what's worth fighting for ?   « peter » •• do you know what's worth fighting for ? Empty

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