KEEP THE GUN
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 D'ya like dags? [R.]

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Lester Foley
There's no school like old school, and I'm the fucking headmaster.
Lester Foley


DATE D'INSCRIPTION : 11/09/2009
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CRÉDITS : PAWEKE
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MessageSujet: D'ya like dags? [R.]   D'ya like dags?  [R.] EmptyDim 13 Sep - 16:53

D'ya like dags?  [R.] Closer005 D'ya like dags?  [R.] J03
© notasweicons & braziella



    Un Vendredi comme les autres pour Lester. Comme à son habitude, il revenait du boulot pour profiter du week-end et se reposer un peu. Avec la récente vague de crimes qui sévissait sur les Etats-Unis, lui et son équipe n’arrêtaient plus. Les hors-la-loi se regroupaient désormais en bande et sévissaient sur différents états. Bien sûr, il y avait les traditionnels tueurs en série, psychopathes, j’en passe et des meilleurs. Mais, cerise sur le gâteau, il y avait désormais –enfin, c’est ce qui se disait- une confrérie de tueurs à gages solitaires, en plus de la recrudescence des assassinats. Bref, en bon fonctionnaire, il allait enfin pouvoir souffler un peu, pour reprendre de plus belle le lundi prochain. Lester irait sûrement au pub ce soir, et il retrouverait probablement sa belle blonde, Robyn.

    Mais en attendant, son ex-femme devait passer à l’appartement pour récupérer le chien. SON chien. Mais depuis que Michelle et Lester s’étaient divorcés, ils se disputaient continuellement pour savoir qui aurait la garde du chien. Généralement, Lester l’avait en semaine et Michelle le week-end. Et ils alternaient. Ou quand l’un des deux devait partir pour raisons professionnelles, l’autre prenait en charge leur bébé. Enfin, le chien quoi. Ils en étaient même venus à faire appel à des avocats pour régler l’histoire de la garde.

    Ce chien, c’est une longue histoire. Une très longue histoire même, qui remonte à l’époque ou Michelle et Lester étaient jeunes mariés. Ils s’étaient rencontrés il y a un peu plus de dix ans de ça, sur le campus de l’université de Columbia. Ils se sont tout de suite plus, et s’en est suivit ce qui se passe généralement entre deux adultes consentants. Lester aimait le petit côté rebelle et arrogant que prenait Michelle. Ils ont fini par se marier lorsque Michelle termina ses études et entreprit sa carrière dans le journalisme. Lester, de son côté, venait tout juste d’intégrer le FBI, et était souvent envoyé aux quatre coins du pays sur des enquêtes qui ne valaient pas un clou. Il faisait le bouche-trou, comme tous les nouveaux et sa vie de couple en pâtissait.

    C’est lors d’une rare soirée passée avec Michelle qu’est venue l’idée du chien. Bon remarque, au début, la conversation était partie sur les enfants et compagnie. Mais ils en sont vite venus à la conclusion qu’un chien était bien mieux. Pas de couche à changer, pas de hurlements la nuit, pas de poussette à acheter. Bref, au fur et à mesure que la soirée avançait, l’alcool aidant, leur plan se concrétisait. C’était décidé, ils auraient un chien. Ce serait un labrador, noir, et comme dans un premier temps il serait petit, ils avaient décidé de l’appeler Gary Coleman, en hommage à l’acteur américain. Gary, pour les intimes. Bref, Lester, le lendemain matin, la tête encore embrumée par les vapeurs d’alcool, se rendit dans la première animalerie ouverte pour offrir le chien de ses rêves à sa femme. Enfin .. son ex-femme. Tous les deux s’attachèrent très vite à Gary, et lors du divorce, ce fut le point le plus important. Les affaires, l’appartement, les voitures, tout ça passait après le chien. C’était comme leur enfant après tout. Mais bon, à cause de son avocat incompétent, Foley n’avait pu obtenir qu’une garde partielle de son bébé.

    Lorsqu’il rentra du boulot, et qu’il posa enfin ses affaires, Gary vint lui faire la fête, comme à son habitude. Le vieil adage populaire n’avait pas tort en disant que le chien était le meilleur ami de l’homme. Michelle devait passer le prendre vers 20 heures. Ce qui lui laissait un peu de temps pour souffler. Lester lui prépara à manger, avant de sortir une bière et de regarder les infos. Il sortirait le chien après avoir bu sa Guinness. Rien ne presse. Habitant Manhattan, Lester avait la chance de pouvoir disposer de Central Park pour que Gary puisse se défouler de temps en temps. Il n’aurait certainement pas supporté de rester en appartement. Et puis cela permettait à Foley de s’entretenir, faisant une petite séance de sport tandis que le chien gambadait dans la verte et faisait ce qu’il voulait. Ils rentrèrent vers 19h30, le temps de prendre une douche et il serait prêt pour recevoir Michelle.

    Le bruit de la sonnette se fit entendre. Comme à son habitude, la brunette était en retard. Lester se releva difficilement du fauteuil dans lequel il s’était engoncé pour se diriger vers la porte d’entrée, le chien sur ses talons avec sa queue qui battait l’air. Il ouvrit doucement la porte pour faire face à son ex-femme.


    « Michelle. T’es en retard. » Sous-entendu : comme d’habitude. « Entre, fais comme chez toi. Je te sers un verre ? »

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MessageSujet: Re: D'ya like dags? [R.]   D'ya like dags?  [R.] EmptyDim 13 Sep - 20:10

    Quand les portes de l’immeuble coulissèrent derrière elle en ce vendredi soir, Michelle Harper eut l’impression d’être sereine. Non, ce n’était pas le bon mot. En réalité, la journée s’était déroulée d’une manière frisant la perfection. Le point culminant étant la réunion avec le grand patron, certes un peu longue et plus qu’ennuyeuse, où elle avait reçu, encore une fois, les meilleurs compliments sur son travail. Michelle y était habituée mais cela lui procurait toujours un plaisir certain de les entendre. Son égo surdimensionné ne cessait de s’en nourrir pour la rendre encore plus détestable et désagréable. De l’avis des jaloux, bien sûr. Pour la journaliste, ce n’était que la récompense d’un travail excellemment mené. C’est donc satisfaite qu’elle arpentait le trottoir et, consultant sa montre, qu’elle se rendit compte qu’elle était en retard. Elle ne paniqua pas pour autant – si seulement elle connaissait la signification de ce mot – et continua son chemin comme si de rien n’était.

    Malgré tout, son humeur se dégrada au fur et à mesure que la route s’approchait de l’appartement de Lester Foley, plus connu sous le nom de Mari n°1. Elle fit la grimace en repensant qu’il y avait plus de dix ans maintenant qu’ils s’étaient connus et que, pendant presque quatre ans, ils avaient partagé leur vie. Enfin… plusieurs années réduites à un grand maximum d’un an passé véritablement ensemble. Parce que monsieur était sans cesse envoyé dans les Etats les plus improbables pour des missions encore plus débiles. Alors forcément, leur relation s’était progressivement effritée avant de cesser complètement. Définitivement. Michelle ne regrettait absolument rien de cette vie, bien que ce fût sa plus longue relation. Elle avait vécu de très bons moments avec Lester, il avait été un mari plus ou moins bon à défaut d’être présent et elle l’avait aimé. Mais plus maintenant. Elle ne le détestait pas pour autant – elle ne détestait pas ses ex-maris, même si le n°3 avait été un connard. Seulement, elle n’était pas désireuse de le revoir au moins deux fois par semaine pour chercher un chien. Son chien. Lester pouvait dire ce qu’il voulait, Gary était son chien, à elle. Il le lui avait offert. Ainsi, il n’avait pas le droit de le lui reprendre. S’ils avaient eu un enfant, un vrai, un humain, elle le lui aurait laissé volontiers mais le chien, hors de question. Malheureusement, malgré le talent de son avocat, elle n’avait pu obtenir qu’une garde partagée de Gary et, en plus, elle avait eu la moins bonne part du contrat. Alors elle en voulait pas mal à Lester pour ça et, si son ex-mari n’était pas aussi proche de la justice, et en droit de la coffrer, il y a longtemps qu’elle aurait enlevé Gary pour s’enfuir avec.

    L’humeur vraiment moins bonne, Michelle était désormais arrivée dans l’immeuble de Foley à Manhattan. Elle entra dans le hall, ne saluant même pas le gardien, et se dirigea aussitôt vers l’ascenseur en appuyant mollement sur le bouton d’appel (un geste très rare). Déjà sur place, les portes s’ouvrirent aussitôt et la journaliste entra dans la cabine en appuyant cette fois sur le chiffre de l’étage auquel vivait Lester. Quelques secondes plus tard, elle en ressortait et, avec l’ennui de l’habitude, se dirigea vers la porte de Foley. Il ne fallut que quelques instants à son ex-mari pour venir lui ouvrir, et lui sortir son traditionnel « t’es en retard » ! Michelle le gratifia d’une grimace signifiant à peu de chose près « et gnagnagna » avant de pousser la porte pour entrer. Pour faire comme chez elle, il n’y avait aucun problème. La journaliste était le genre typique de personnes sans-gêne.


      « Avec plaisir, je prends comme d’habitude. »


    Quand elle entra dans le couloir, Gary arriva aussitôt et vint lui réclamer des caresses. Michelle se baissa aussitôt, son humeur regonflée à bloc, et offrit à son chien des gratouilles derrière les oreilles et un gros baiser sur la truffe. Si Michelle Harper avait une faiblesse, c’était Gary. Et rien d’autre. La jeune femme se releva, défit sa veste, qu’elle jeta négligemment sur le premier fauteuil venu avant de se laisser elle-même tomber sur le canapé moelleux du salon de Lester. Elle attendit patiemment que son ex-mari la rejoigne avant de mettre les pieds dans le plat, pour changer.

      « Dis, ça te gêne pas que je garde Gary une journée de plus ? »
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MessageSujet: Re: D'ya like dags? [R.]   D'ya like dags?  [R.] EmptyDim 13 Sep - 21:48

    En guise de bonjour, Lester n’eut droit qu’à une grimace. Belle arrivée. Et puis il avait raison. Michelle était en retard. Elle était toujours en retard. Et s’il y a bien quelque chose que Lester ne supporte pas, c’est bien le retard. Quand il y réfléchissait, ou du moins depuis le temps qu’il la connaissait, il ne l’avait jamais vu à l’heure. Mais bon, lorsqu’il était marié avec, il se disait que ça faisait son charme. Là, il trouve simplement ça chiant. Comme à son habitude, la journaliste entra dans l’appartement, après tout, elle connaissait les lieux. Foley fut légèrement jaloux de l’affection que lui porta subitement son chien, et se dirigera nonchalamment vers le salon, ou l’attendait dans une de ses armoires une quantité plutôt impressionnante d’alcools et de liquoreux en tout genre. Lester se servit un de ses whiskey favoris, à savoir un Lagavullin de 16 ans d’âge et servit dans le verre approprié ce que désirait la dame.

    « Vodka Martini blanc avec un zeste de citron. Tu les aimes encore depuis la semaine dernière, j’espère. »lui dit-il en lui servant le verre.

    Foley s’installa à son tour le plus confortablement possible dans son fauteuil en cuir, et commença à faire tourner le précieux liquide ambré dans la paume de sa main pour le faire chauffer et ainsi délivrer toute sa saveur. De sa main libre, il tapota gentiment sur sa cuisse afin d’attirer l’attention de Gary et de le faire venir à lui. Ce qu’il fit aussitôt, réclamant sa part de caresses provenant de son unique maître : Lester. Et pas cet ersatz qui avait les traits de Michelle.


    « Dis, ça te gêne pas que je garde Gary une journée de plus ? »

    Bruit d’une vitre brisée, d’un CD qui dérape, d’ongles qui crissent sur un tableau, à vous de choisir. Toujours est-il qu’à l’annonce de ces mots, Lester déporta son attention du chien vers sa charmante ex-épouse pour lui lancer un regard noir. Comment ça, elle voulait garder le chien un jour de plus ? Encore une fois ? Elle lui avait déjà fait le coup il y a quelques semaines sans donner de raisons valables et elle recommençait son coup ? Lester avait beau être gentil, mais fallait pas le prendre pour un con non plus ! Déjà qu’il était persuadé qu’elle le droguait en son absence, pour qu’il la préfère au lieu de lui.

    « Et je peux savoir en quel honneur ? »Foley porta son verre à sa bouche. « Non, et en fait non. Je ne veux pas savoir en quel honneur. Ma réponse est oui. Oui ça me gêne que tu le gardes une journée de plus. D’autant plus que j’ai pas récupéré ma journée de la dernière fois ! Et puis Gary, c’est MON chien d’abord. Si ce putain d’avocat de merde n’était pas aussi incompétent, j’aurai la garde totale ! »

    L’Agent du FBI se leva pour chercher une cigarette dans la poche intérieure de sa veste de costume. Une Lucky Strike qu’il alluma immédiatement à l’aide de son Zippo avant de se chercher un cendrier dans la cuisine et d’entrouvrir la porte –fenêtre qui donnait sur sa terrasse. Il détestait sentir l’odeur de cigarette dans sa maison. Gary, comme s’il avait compris de quoi ses deux maîtres parlait, avait levé la tête, regardait tour à tour Michelle puis Lester, puis fila se coucher dans son panier, dans un coin du salon. Lester tira une bouffée de sa cigarette.

    « Tu vois. Avec tes idées, tu le fais fuir, ce pauvre chien. »Les’ se dirigea vers le panier, puis tapoter les flancs de Gary. « Pauv’bête va .. t’as vu comme Maman est méchante avec toi ? ! »

    Foley se releva, puis se rassit à nouveau dans son large fauteuil en cuir, pour dévisager une nouvelle fois son ancienne compagne, avant de reprendre une gorgée de ce délicieux single malt provenant de cette charmante île écossaise d’Islay.

    « Bon. Je pense qu’on peut s’arranger, non ? Entre grandes personnes. Pourquoi tu veux Gary un jour de plus Michelle ? Il était bien convenu que je l’ai durant la semaine, et toi pendant le week-end entier, non ? »
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MessageSujet: Re: D'ya like dags? [R.]   D'ya like dags?  [R.] EmptyLun 14 Sep - 16:42

    Michelle se saisit du verre tendu par son ex-mari avec un sourire oscillant entre la moquerie et la méchanceté. Elle détestait la vodka, le martini et encore plus les citrons. En fait, elle n’avait pas d’affection particulière pour l’alcool en général mais cela l’amusait de faire croire à Lester que, parce qu’ils avaient été mariés, il la connaissait. Le seul petit inconvénient de ce jeu était que son ex-mari en connaisse également les règles mais aussi de faire subir à sa langue les goûts les plus détestables. Mais tout ceci n’était que futilité comparé à l’affaire pour laquelle était présente dans ce salon.

    Elle sentit Lester se raidir avant même qu’il ne quitte des yeux Gary. Et quand il tourna son regard vers elle, Michelle l’accueillit avec un sourire jusqu’aux oreilles, à mi-chemin entre le « papa, j’ai fait une bêtise » et le « non, ce n’est pas une blague ». Elle savait parfaitement qu’elle avait déjà demandé cette faveur plus d’une fois à son ex-mari et qu’il avait très souvent été obligé d’accepter – notamment parce qu’il fallait un moment à son agent d’ex-mari pour retrouver sa piste quand elle disparaissait de la circulation. Et aussi la fois où elle était partie en week-end au Canada mais que ce week-end avait duré quatre jours au lieu de deux. Mais surtout, elle savait que Gary était autant la prunelle de ses yeux à elle qu’à lui. Ah oui, et aussi que Lester était du genre hyper pointilleux quand aux termes du contrat de divorce et de la garde de Gary. Bref, il était super chiant et Michelle en avait ras-le-bol de n’avoir que la moins bonne part du gâteau. C’est donc sans une once d’étonnement que la journaliste accusa la réponse de son ex-mari.

    Elle le laissa vider son sac sans rien laisser paraître de ses pensées et le laissa se mettre en colère tout seul, se lever pour prendre une cigarette – un truc qu’elle détestait aussi chez lui – et faire tout son petit bazar de vieux con. Michelle profita de l’instant où il se rendit dans la cuisine pour vider la moitié de son verre dans une plante qui traînait sur la table basse. Quand il revint, la jeune femme avait retrouvé sa position initiale et gardait les yeux rivés sur Lester et ses petites habitudes. Elle regretta cependant de ne pas s’être levée elle aussi pour s’occuper de Gary qui semblait affecté par la scène qui se déroulait devant lui. C’était de la faute de Lester, encore une fois. Il ne pouvait donc pas s’empêcher de hausser le ton et faire ainsi peur à son bébé à elle ? Techniquement, Gary n’était plus un bébé, il se faisait même vieux, mais pour Michelle, il serait à jamais son bébé, rien qu’à elle. Et il pouvait dire ce qu’il voulait, CE N’ETAIT PAS ELLE LA MECHANTE. Et Gary le savait très bien.

    Bouillonnante, Michelle laissa son connard d’ex-mari se rasseoir et essaya de garder son calme. Se mettre en colère devant son chien n’était pas une bonne idée et, comme le disait si bien Lester, ils étaient des grandes personnes… Bien sûr ! Ce n’est pas elle qui avait réagi la première, hein ! Michelle s’enfonça plus confortablement dans le canapé, les jambes croisées, le verre toujours à la main, et son regard chercha celui de son ex-mari.


      « Et tu trouves que cet arrangement est juste ? Je te rappelle que Gary était un cadeau, mon cadeau, et tu me l’as enlevé. Par ailleurs, il est bien plus à l’aise chez toi que chez moi. La preuve, tu as haussé la voix et il a pris peur. » Regard noir. « En plus, vu le boulot que tu fais, j’aimerais mieux savoir Gary en sécurité, chez moi. Imagine qu’un déséquilibré que tu recherches décide de s’en prendre aux êtres que tu aimes ? » L’idée d’être concernée ne lui effleura même pas l’esprit. « J’estime donc être en droit d’obtenir un petit jour de garde en plus et de passer plus de temps avec Gary, qui a besoin de moi pour son équilibre. »


    Sur quoi elle se rapprocha de la table basse sur laquelle elle déposa son verre non terminé. Le regard qu’elle lança ensuite à son mari était sans équivoque.

      « Si tu refuses, je demande à mon avocat de revoir l’accord concernant la garde de Gary. »
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Lester Foley
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MessageSujet: Re: D'ya like dags? [R.]   D'ya like dags?  [R.] EmptyLun 14 Sep - 18:29

    Lester écouta d’une oreille distraite la diatribe de son ex-épouse à son égard, se concentrant plus sur sa cigarette et sur son whiskey qu’autre chose. Quelques mots lui parvenaient distraitement à ses oreilles, comme « cadeau », « déséquilibré » et « équilibre ». Foley, contrairement à Michelle, aimait l’idée d’un déséquilibré qui s’en prendrait aux êtres qu’il aimait. Mais techniquement, cela ne colle pas étant donné que Les’ n’aime plus Michelle. L’idée était donc à travailler. Submergé par le flot de paroles –c’est fou ce qu’une femme peut-être loquace quand elle s’y met- l’agent du FBI pensait à autre chose. Notamment que l’heure tournait et que si ça continuait, Harper allait lui pourrir sa soirée. Il finit par terminer son verre d’une gorgée subite, avant de rebondir sur ce que venait de dire son ancienne compagne.

    « Tu veux dire l’inverse, non ?Que tu as besoin de ce chien pour maintenir ton équilibre mental ? »Cette phrase lui avait échappé. Ou pas. Bref, Lester tira une dernière fois sur sa cigarette qui finissait de se consumer avant de l’écraser d’un geste rageur dans le cendrier. « Et puis, techniquement, quand on y repense ce chien m’appartient. Je dois encore avoir la facture de l’animalerie qui traîne quelque part. Probablement une des rares choses qui a subsisté de notre divorce .. avec tes CD des Gipsy Kings, de Simon & Garfunkel et j’en passe et des meilleurs, qui traînent dans un carton à la cave. J’ai voulu les donner, mais on ne les a pas acceptés…. [léger silence] Et puis, les avocats ont été clair, tu l’as le week-end entier, et moi juste les soirs de la semaine. Ca me paraît équilibré. Et puis il est très bien chez moi. Il fait du sport au moins avec moi. Je ne le goinfre pas avec toutes tes cochonneries, moi ! C’est grâce à moi au final, qu’il est toujours là, et en pleine forme ! Et tu ne m’as toujours pas dit pourquoi tu comptais le garder un jour de plus ce week-end. C’est quoi, t’as eu des vacances, une promotion, c’est la fête ? Ah non, j’oubliais, Madame ne peut pas se libérer en dehors de son boulot ! »

    C’était désormais certain. Vu l’ampleur que la conversation prenait, la soirée prévue entre l’agent du FBI et son rendez-vous serait probablement à l’eau. Mais c’était de la faute à Michelle, ça, encore une fois ! Avec sa manie de toujours amplifier les choses et de raconter des cracks. Ah, ça on pouvait dire qu’elle était forte dans son travail. Profiteuse, manipulatrice .. comment avait-il fait pour ne pas le voir pendant quatre longues années…. Et puis elle pouvait parler, elle et son boulot ! Michelle se foutait toujours dans des crasses pas possibles, n’hésitant pas à ouvrir sa gueule quand elle devrait la fermer. Peut-être que Lester arrêtait et coffrait des déséquilibrés, des criminels et des psychopathes qui lui en voudront peut-être à leur sortie de prison, mais tout ce que risquait son ex-femme était qu’un sexagénaire dérangé qui était célibataire toute sa vie et qui fantasmait sur les formes de la brunette ne trouve son adresse et ne vienne chez elle uniquement pour fouiller ses sous-vêtements. Imaginez combien le chien pourrait être choqué après une telle scène. Certainement plus que s’il avait affaire à un repris de justice. La, Gary Coleman, fier représentant des Labradors, sauterait probablement à la gueule de l’assaillant de son maître, afin de le protéger !

    « Rendez-vous au tribunal. Mais tu sais comme moi que ce ne sera qu’une perte de temps et d’argent. »

    Lester avait cette fois-ci planté son regard dans celui de son ex-compagne. Il était persuadé par la véracité de ses dires et son attitude paraissait convaincue. S’il fallait retourner devant les avocats pour un nouveau combat, il s’arrangerait pour en trouver un bien meilleur que la dernière fois, qu’il récupère la garde totale de sonchien et qu’il obtienne de la justice qu’elle vienne enfin récupérer ses vieux CD de la fin des années 90 une bonne fois pour toute ! Foley hésitait même à demander, s’il obtenait la garde de leur enfant, une interdiction de se trouver à moins de cinquante mètres de lui. Ou plus, tiens. Un kilomètre ne serait pas de trop !
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MessageSujet: Re: D'ya like dags? [R.]   D'ya like dags?  [R.] EmptyLun 14 Sep - 22:41

    Son équilibre mental ? Non mais pour qui il se prenait celui-là ? Michelle le gratifia d’un regard noir. Si ses yeux pouvaient lancer des éclairs, Lester aurait été foudroyé sur place. Crispée sur le canapé, les poings serrés sur ses genoux, elle laissa son ex-mari déverser son flot de méchanceté. Au début de leur divorce, Michelle et Lester étaient restés en bons termes, se croisant parfois au détour d’une affaire et se voyant de temps à autres pour se partager la garde de Gary, comme il en était convenu dans leur contrat. Petit à petit, leur relation s’était dégradée avant de devenir comme elle l’était maintenant : une continuelle dispute. Du moins, à chaque fois que Michelle désirait garder son chien un peu plus longtemps que prévu, et seulement quand elle avait la délicatesse de demander son avis à Lester. Oui parce qu’elle aurait très bien pu faire comme les autres fois, emmener Gary avec elle et se barrer sans rien dire. Vu ce qui se passait actuellement, c’est ce qu’elle aurait du faire. Michelle avait voulu être gentille et voilà ce qu’elle récoltait : un refus catégorique de son vieux con de mari.

    En plus de ça, Lester abusait franchement. Les disques dont il parlait étaient à lui. C’était même elle qui lui avait acheté l’album des Gipsy Kings, lui qui n’arrêtait pas de la bassiner avec ce groupe de ploucs et lui faisait écouter en chantant et en dance comme un nul. Et parce qu’elle l’aimait à cette époque, et que c’était plus que drôle de le voir chanter faux et danser comme s’il avait le rythme dans la peau, elle avait accepté cette torture sans broncher. Qu’il ait aujourd’hui honte d’avoir été fan d’un tel groupe, pourquoi pas, mais de là à lui faire porter le chapeau, c’était le pompon !

    Et il n’avait pas fini ! Eh bien, la colère lui donnait certaines ardeurs, à celui-là ! Michelle jeta un petit coup d’œil vers le principal concerné par cette dispute et le regard désespéré lancé par son chien lui fendit le cœur. Gary détestait les disputes entre eux. Quand Michelle se reconcentra sur son ex-mari, celui-ci n’avait toujours pas fini et s’attaquait désormais à son boulot et à sa façon de gérer sa vie. Ses sarcasmes ne l’atteignaient même pas. Il pouvait dire ce qu’il voulait, Michelle s’occupait correctement de Gary et quand il était avec elle, son boulot était le dernier de ses soucis, alors pouet-pouet Lester !

    Quand son ex-mari parla de tribunal, ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Michelle soutint le regard de Lester quelques instants avant de se lever, brusquement, et de contourner la table basse pour rejoindre Lester. Elle l’attrapa pas le col de sa chemise et l’obligea à se lever et lui faire face. Maintenant qu’il était tout proche d’elle, à quelques centimètres de son visage, elle plongea ses yeux, glaçants, tranchants, dans ceux de Lester.


      « Ecoute-moi bien, Lester. Il n’y aura pas d’action en justice et pas de tribunal, parce que tu vas m’accorder le jour que je te demande. Et tu vas me l’accorder maintenant. » Une petite pression sur le col de Lester. « Tu sais très bien que les disputes ne plaisant pas à Gary, NOTRE chien. Oui, tu as bien entendu. Nous étions deux quand il est arrivé dans notre famille et, pour lui, nous serons toujours deux, est-ce que je me fais bien comprendre ? » L’effort que faisait Michelle en cet instant était surhumain et il y avait intérêt à ce que Foley s’en rende compte. « Je ne te demande pas grand-chose. Juste une journée de plus et je te jure que ce sera la dernière. Je suis même prête à t’échanger un week-end contre tes soirées si tu désires passer des journées complètes avec lui. » Pour le coup, c’était moins sûr, mais l’esprit était là. « Alors ? Est-ce que tu es prêt à faire un effort, toi aussi ? Pour Gary, NOTRE chien ? »


    Alors seulement elle le relâcha et se recula, les mains sur les hanches. Voyant que le calme était à peu près revenu, Gary quitta son panier et rejoignit ses maîtres. Il se blottit contre la jambe de Michelle et celle-ci le caressa machinalement derrière les oreilles, attendant la décision de son ex-mari.
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MessageSujet: Re: D'ya like dags? [R.]   D'ya like dags?  [R.] EmptyLun 14 Sep - 23:22

    Son ex-femme, en plus de le faire sortir de ses gonds plus d’une fois, avait également le mérite de le remettre dans le droit chemin. Et ça, elle le faisait plutôt bien. Comparé à la cuisine, ou hormis des plats surgelés à faire réchauffer au micro-ondes, son niveau était presque réduit à néant. Mais Lester prit au moins conscience qu’il s’était un peu trop emporté cette fois-ci. Et le premier à en pâtir était leur enfant, le petit Gary Coleman …. Brave bête, Michelle n’avait pas tort. Foley, qui s’était levé entre temps suite à la pression exercée sur son col, regardait par-dessus son épaule. Son regard vint croiser celui de son garçon, qui regardait tour à tour ses maîtres d’un air désespéré en les entendant se chamailler. Ce regard s’ajoutant au discours de la journaliste, l’agent du FBI supporta le regard froid de son ex-femme. Il se souvenait que lorsqu’ils étaient ensembles, il l’aimait particulièrement lorsqu’elle était en colère pour ce qu’elle dégageait….

    « Alors ? Est-ce que tu es prêt à faire un effort, toi aussi ? Pour Gary, NOTRE chien ? »

    Michelle recula, relâchant la pression qu’elle exerçait sur Lester. Il y eut un moment de flottement durant lequel Foley se resservit à boire et se servit une nouvelle clope, qu’il alluma. Il resta quelques instants pensif face à la baie vitrée, ressassant ce que venait de dire Harper. Le silence aurait pu être gênant, mais il ne l’était pas, et ce fut Gary qui vint sortir son maître de sa torpeur. Comme si au final il voulait arranger les choses par ses actions. Le Labrador vint se blottir à son tour dans les jambes de son maître, et Lester se surprit à sourire, se baissant légèrement pour tapoter les flancs de l’animal avant de le brosser vigoureusement comme il l’aimait. La voix du fonctionnaire vint briser le silence environnant.

    « C’est bon Michelle. Prends le un jour de plus si tu veux. Même deux, si ça peut te faire plaisir. » Lester était las de ces disputes incessantes pour un oui ou pour un non. Au début de leur divorce, tout se passait pour le mieux entre eux, comme s’ils étaient amis. Et au fur et à mesure que les années passaient, ils s’engueulaient pour des broutilles. Foley savait pertinemment que le chien était bien avec sa maîtresse, alors que lui ne pouvait s’en occuper que le soir à cause de son boulot. Surtout ces temps-ci. Mais, trop fier, il refusait de l’admettre. Encore moins devant Michelle, qui saurait lui faire remarquer son triomphe. « Et je ne vais pas comptabiliser les jours que tu me dois ou autre. J’ai passé l’âge de 12 ans, je te signale, Harper. »

    Replongeant dans ses pensées, Lester restait immobile, face à la fenêtre. Il ne faisait aucun geste envers son ex-femme, aucun regard, rien. Il restait planté là face à cette fenêtre comme s’il attendait une opération du Saint-Esprit, se contentant de tirer nerveusement sur sa cigarette et de boire de temps à autre une gorgée de whiskey. Au bout de quelques secondes, ou de quelques minutes silencieuses, Foley finit par lâcher presque dans un murmure :

    « Désolé de m’être emporté, Michelle. »Les’ ne bougea pas d’un pouce, tirant une nouvelle bouffée de nicotine, entretenant soigneusement son cancer des poumons, comme il aimait à en plaisanter. Il finit par poursuivre. « Je suis fatigué… On ne s’arrête plus au boulot avec tout ce bordel. Et je ne dors plus de la nuit … » Nouvelle bouffée sur sa cigarette, suivie cette fois-ci d’une longue gorgée ou il finit par terminer son verre. Lester finit par se retourner pour faire face à l’ex Madame Foley. L’agent caressa une dernière fois le chien avant que celui-ci ne retourne vers sa maîtresse, et Les’ en profita pour poser son verra sur la table basse en verre qui siégeait en plein milieu du salon. « Je vais arrêter là mes jérémiades, où tu serais capable de tirer un sujet sur le surmenage au sein des agences gouvernementales, ainsi que le fait qu’elles soient dépassées pour la Une de lundi matin… » finit-il par conclure avec un petit rictus fatigué au bord des lèvres.
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MessageSujet: Re: D'ya like dags? [R.]   D'ya like dags?  [R.] EmptyJeu 17 Sep - 20:09

    Michelle fit preuve d’une certaine patience tandis que son escargot d’ex-mari la torturait en se resservant un verre et en l’enfumant. Un autre truc qu’elle détestait chez Lester, c’était le temps qu’il passait à prendre une décision simple. Il avait toujours été beaucoup moins spontané qu’elle et, si un jour, à l’époque où ils étaient mariés, elle était revenue un soir en déclarant qu’elle partait dès le lendemain faire le tour des Etats-Unis en camping-car, nul doute qu’il aurait passé des jours entiers à savoir s’il l’aurait accompagnée ou pas. Lester avait toujours pensé à tout dans leur couple et s’était toujours occupé des « trucs chiants » (comprendre, règlement des factures, gestion des comptes, paperasseries diverses et variées…) quand Michelle ne savait même pas comment on faisait pour s’inscrire dans une bibliothèque. Bref, Lester s’était véritablement bien occupé de sa femme pendant quelques années et, aujourd’hui, c’était la secrétaire de Michelle qui s’occupait de sa feuille d’impôts.

    Elle commençait doucement à perdre patience quand enfin Lester lui donna sa réponse. Un sourire triomphant vint instantanément se dessiner sur les lèvres de la jeune femme qui profita du fait que son ex-mari avait le dos tourné pour effectuer un geste victorieux, tel un boxeur gagnant son combat sur une victoire par K-O. Michelle cessa dès que Lester reprit la parole et elle essaya de se concentrer sur ce qu’il disait tout en pensant qu’elle avait – encore – réussi à obtenir ce qu’elle voulait. Géniale, elle était tout simplement géniale ! Et Lester était un hypocrite. Il n’y a même pas cinq minutes encore, il criait qu’elle ne lui avait pas remboursé le jour de la fois précédente. Michelle était sûre que son ex-mari notait précautionneusement ce genre de détails et que, la semaine prochaine, il lui ferait à nouveau ce coup-là. Mais pour le moment, elle avait gagné !

    Sa nouvelle bonne humeur se décupla quand Lester passa… aux excuses. Aux excuses ? Autant elle avait su qu’elle gagnerait son jour de plus, autant elle ne s’attendait pas du tout à ce que son ex-mari entame le chapitre des excuses. Alors là, double victoire ! Bon, elle avait conscience que Lester était sérieux et peut-être un peu miné à en juger par le ton de sa voix mais s’apitoyer n’était pas son genre à elle, et elle détestait avoir affaire à des personnes tristes et désireuses de parler de leurs problèmes. Tout d’abord parce qu’elle se fichait royalement de savoir ce qui pouvait rendre triste quelqu’un, ensuite parce qu’elle n’avait aucune compétence relationnelle dans ce domaine et enfin parce qu’elle n’éprouvait aucun sentiment de ce genre. Un psy serait probablement ravi de l’accueillir chez elle (remarque récurrente dans la vie de Michelle Harper) mais la jeune femme n’en ressentait pas le besoin. Alors quand Lester lui parla de fatigue, trop de boulot et blablabla, elle soupira. D’accord, elle avait été mariée avec lui. D’accord, elle l’avait aimé. D’accord, il avait été le meilleur mari qu’elle ait eu jusque là. Mais la seule chose qui la rattachait vraiment à lui, c’était Gary Coleman. Pour le reste, elle s’en fichait. Heureusement, il arrêta là les confessions et se moqua vaguement de son boulot à elle.


      « Tu as raison, n’en dis pas plus, j’étais à deux doigts de verser une petite larme. » Sourire moqueur. « Bon, c’est pas que je m’ennuie… façon de parler ! Mais je vais y aller. Tu passeras chercher Gary lundi soir en sortant du boulot et on fait comme d’habitude. »


    Sur quoi elle prit sa veste négligemment posée sur un fauteuil et l’enfila rapidement tandis que Gary attendait déjà devant la porte. Elle vérifia n’avoir rien semé sur la table basse du salon et être en possession de son sac à main avant de s’engager dans le couloir. La main sur la poignée de la porte, Gary prêt à sortir, elle se ravisa soudainement, un sourire sur les lèvres. Michelle retourna sur ses pas et interpella son ex-mari.

      « Au fait ! Si je garde Gary une journée de plus, c’est parce qu’il a une fiancée… »


    Michelle offrit un clin d’œil à son ex-mari et se dépêcha de quitter l’appartement avant d’essuyer quelques menaces. Cela dit, l’histoire de la fiancée de Gary était véridique. Seulement, Lester en apprendrait plus au prochain épisode…



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