hazel ▬ qui aime se découvre un peu cannibale.

NE LE (AGE): 19 janvier 1981 (28 ans)
A : Je suis né à Los Angeles où j'y ai vécu pendant 18 années. C'était une belle maison, pour ne pas dire château. Une maison de bourgeois. Tout le contraire de ce que je connais maintenant.
VILLE DE DOMICILE : New-York
ETAT CIVIL : Célibataire ; je n'ai jamais été vraiment en couple. J'ai toujours préféré être libre de mes gestes, pouvoir flirter sans se poser de questions. De toute facçon les filles n'apportent souvent que des ennuis. Les seules fois où j'étais en couple ça n'a jamais duré longtemps et ça s'est toujours mal fini alors recommencer servirait à quoi ?
PROFESSION (précisez) : Je suis un espion infiltré chez les autorités.
NATIONALITE : Américain.

Répondez simplement à chacune des questions suivantes.

• Motivation
POURQUOI AVEZ VOUS CHOISI DE DEVENIR UN ESPION ET DE DEVENIR UNE 'AUTRE' PERSONNE DANS LE CADRE DE VOTRE TRAVAIL ? : Vous pensez que j'ai choisi d'être espion ? Non je n'ai jamais rêvé de devenir espion. J'avais d'autres rêves inaccessibles. Des tas. Mais je savais que c'était impossible. J'avais été mis à la porte. Je n'avais plus rien. Et il y a eu cet homme. Je n'ai pas réfléchi une seule seconde. Quel inconscient je suis. J'ai sauté sur l'occasion. Après réflexion je n'aurais peut-être pas du. Je ne connaissais rien de cet homme et il semblait tout connaître de moi. Mais la proposition était si alléchante que je ne pouvais refuser. J'ai dit oui. Il savait parler, il me disait que si j'intégrais la police & que je l'informais de tout ce qu'il se passait, de tout ce qu'il me demandait ; il dépouillerait mes parents. La haine, la vengeance. Elles avaient pris possession de moi, de mon corps plus le temps avançait. Elles emplissaient ma vie. C'étaient les seules choses auxquelles je pensais à ce moment. J'avais rêvé de me venger pendant de longues années. Cette opportunité arrivait enfin, je n'allais pas cracher dessus quand même !? Alors je suis devenu espion. Je rapporte tout ce que je sais à cet homme, tout ce qu'il me demande. C'est simple dit comme ça mais ça ne l'est pas. Il y a de nombreuses complications, du danger. Et je n'ai aucune confiance en ces truands avec qui j'ai fait un pacte. Mais je commence à m'y faire. Et même que ça commence à me plaire.

• Carrière
LA CHOSE LA PLUS DURE DANS VOTRE METIER ? : Dans ce métier il y a un tas de difficultés. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi complexe. Il ne faut rien laisser au hasard. Il ne faut pas faire un seul faux pas. Une seule erreur pourrait tout gâcher, pourrait trahir ma véritable identité. Le fait que je sois espion. Tout doit être calculé au détail près. Il ne faut plus être soit même. Nouvelle personnalité ; je dois être quelqu'un d'autre. Je dois abandonner mon passé. Je dois me créer une autre histoire. Et je dois y croire. Le mensonge fait partie de ma vie. C'est même toute ma vie. Et plus j'avance et plus je m'enfonce dans le mensonge. Ce n'est pas aussi facile qu'on pourrait le croire au contraire. Au fil de temps on se perd. On ne sait plus vraiment qui on est. On oublie la personne qu'on était avant. Mais ce n'est pas si déplaisant que ça au final. Parce qu'on s'y habitue, et je commence à apprécier la nouvelle personne que je suis. Quelqu'un de bien. Ou presque. Mais la personne derrière le masque est toujours là. Présente au plus profond de soi-même. C'est difficile aussi car les personnes qui m'apprécient apprécient une personne que je ne suis pas. C'est pour cela que j'essaye d'éviter les rapports avec ceux que je dois considérer comme mes collègues. Pour ne pas les décevoir.

VOTRE EXPERIENCE LA PLUS MARQUANTE : Des expériences j'en vis presque tous les jours. Etre policier n'a rien de monotone. Mais avant de devenir espion il y a eu ce fameux jour où ma vie a complètement changé. Ou tout a été chamboulé. J'avais 18 ans ; je me droguais, je profitais de la vie. J'étais jeune. Impulsif. J'aimais sortir, faire la fête et rien d'autre. Je me foutais des études, de mon avenir. J'étais entrainé dans le cercle vicieux de la drogue et je n'avais nullement envie d'en sortir. Et puis le jour est arrivé où mon père m'a surpris. Complètement défoncé. Un paquet de coke en main. Ca a été le début de la fin. Plus d'argent, viré de chez moi. J'ai du survivre sans rien, sans drogue, sans argent. Et seul. J'avais été habitué à la richesse, à l'argent abondant, j'étais un gosse de riche. Je ne connaissais rien à la vie. J'étais un incapable. Je savais à peine cuisiner et je n'avais jamais travaillé. A partir de ce jour là ma vie a été une expérience marquante. J'ai du vivre du mieux que j'ai pu. Je suis parti pour New York pour me construire une nouvelle vie. C'était l'expérience de ma vie. Mais ce n'était pas la seule marquante. Il y a aussi eu celle avec Glenn. J'étais du côté des truands, il était du côté de la police. Nos regards s'étaient déjà croisés quelques fois. Et une fois passé de l'autre côté j'ai découvert qu'il avait fait de même. Il était espion chez les truands. Ca a été un choc. Mes prunelles se sont ancrées dans les siennes avec incompréhension. Il a fallu quelques minutes pour que je comprenne que les rôles s'étaient inversés et que si l'un de nous deux parlait nous nous dénoncions. Nous étions donc face à un dilemme. Et nous ne devions donc rien dire.


VOTRE EXPERIENCE QUI FAIT VOTRE FIERTE : Je pense que ce dont je suis fier c'est d'avoir su intégrer la police sans que personne ne le sache. J'ai su tromper tout le monde. Et rien d'autre n'a d'importance. J'ai réussi à faire quelque chose d'utile pour un but qui me plait. La vengeance. Et pour finir je suis en vie. N'est-ce pas une fierté que de se savoir en vie après toutes les difficultés qu'on a du passer. Je suis fier d'avoir survécu. Je suis fier d'avoir réussi à vivre sans rien. Je suis fier de ce qu'il m'est arrivé. Mais peut-être que ce dont je suis le plus fier c'est d'avoir sauvé une enfant. Un enfant c'est plus beau que tout. C'est la vie et le bonheur. J'ai toujours aimé les enfants. Et celle-là était magnifique. On aurait dit un ange. Je ne sais ce qui lui a pris mais je l'ai vue sauter dans la rivière. Moi je me promenais et j'ai sauté sans hésiter. Elle ne savait pas nager et de plus elle n'avait pas assez de force contre le courant. Depuis sa mère m'est très reconnaissante et je rends souvent visite à la jeune enfant pour lui dire bonjour et m'assurer qu'elle va bien. Parfois j'ai l'impression d'être son père puis je me rends compte que je ne le suis pas, je reviens à la réalité et je me dis qu'avoir un enfant doit être difficile dans ces circonstances. Trop difficile pour moi.



AVATAR : jonathan rhys meyers
PSEUDO : R - ADIO.
SEXE : je pense être une fille (a) enfin j'suis pas tout à fait sûre...
COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? : par bazzart
OBSERVATIONS : il est magnifique, sublime & je ne parle pas seulement du design qui est parfait ; mais de tout, de l'ensemble le contexte, les prédéfinis ; on voit que tout a été super bien travaillé, et il y a du choix dans les prédéfinis, c'est vraiment parfait tout ce qu'on peut attendre d'un forum, j'ai pas pu résister à la tentation même s'il y a déjà un hazel (a) tant pis si je n'ai pas le rôle, j'aurai tenté un grand bravo aux admins :fight: