[Sanders, Kyle]•[Loading..100%]

Sous la pluie battante, droits comme des piquets, nous attendions sans bronché. Alignés en quatre rangs, une distance de bras nous séparait les uns des autres. Le regard fixe vers l’avant nous ressemblions à des statuts de cire. Nous attendions l’Officier depuis près de trente minutes. Trente longues minutes, où la pluie me piquait le visage. Je pouvais sentir la pluie au travers de mon uniforme. Mon supérieur arriva enfin, sec et protéger de la pluie. Celui-ci vint se placer devant la section, au centre. L'Officier nous regarda pendant un bon moment, sans rien dire puis, finalement, cria des chiffres qui pour certains signifiait leur nom. Il forma ainsi plusieurs équipes de tireurs avec un observateur. L’un ne va jamais sans l’autre.

Fit l’Officier une autre fois, mon regard resta statique. Mais, je pus sentir mes muscles se contracter sous l’uniforme. Que cette ‘’cérémonie‘’ puisse finir au plus vite. Notre supérieur s’avança alors vers la jeune femme et l’observa. Je pouvais presque entendre les gémissements mentaux de mes compagnons. Il se recula enfin et ouvrit la bouche :

Je pris alors, silencieusement, une bonne bouché d’air. J’avançai d’un pas et abattit durement mon pied au sol. Je restai ainsi droit et le laissai échappé un ‘’Monsieur!‘’. Bref, mais puissant. Comme ma comparse, j’eus droit à une observation de routine. Nous pouvions sentir un torrent de pluie s’abattre sur nous à se même moment. La pluie fouetta mon visage, attendant le moindre mot venant de sa part. Son regard se promena de ma coéquipière à moi puis finalement :

Son ton de voix joyeux créa un frisson dans mon échine. Il y prenait un peu trop de plaisir. Peu importe! Nous étions tous parties vers le prochain avion. Direction …?! Une marre de sang et de cris.

À plus de milles kilomètres, nous n’attendirent pas se commandement. Camoufler derrières des arbustes de la région, nous essuyions les tires du camp adverse. Depuis plus de deux nuits, nous avons surveillez la route passante et voilà que maintenant tirer a vue nous étaient devenu notre seule porte de sortie. Un projectile explosa quelques mètres derrière nous. Des débris de terre et de végétation nous tombèrent sur la tête. Zhiva David, tenta de rentré en communication radio avec notre base. A s’en douter, rien à faire! Une heure à peine plus tard, je pus me rendre compte de ma chance. J’avais reçu deux balles, une à l’épaule droite l’autre, dans le haut de la jambe droite. Ma partenaire eu beaucoup moins de chance, je ne pouvais sentir son pouls et son regard était devenu vide. Je fermai ces yeux alors qu’un hélicoptère descendait à proximité. Je fus reconduit à la base où je fus soigné par la suite, un retour à la civilisation. Durant le voyage, une seule phrase me hantait l’esprit.

Je leurs montrerai le contraire. Un jour où l’autre …

Nous vous demandons, en une trentaine de lignes environ, d'écrire la réaction de votre personnage face à la situation suivante : Depuis de nombreuses années, vous empruntez le même chemin pour vous rendre à votre travail, ou dans un lieu qui fait parti de vos habitudes. Ce jour là, face à vous, un règlement de compte. Vous êtes témoins d'un crime. Qu'avez vous ressenti en voyant cette personne abattre froidement une autre ?
Sur une première pensée, n’importe qui lui passerait un savon. Lui sauterait à la gorge, lui ferait regretter la journée de sa naissance. Personnellement, je ne ferais rien. Après tout, se n’est pas mon travail. J’avais fait serment de protéger mon pays et ses habitants mais on m’avait libérer de se serment, il y avait déjà quelques années déjà. Cette idée de réputation et de vengeance, me permettait de vivre demain et de me donner d’avantage. Ils ne m’auront pas n’y dans cette vie n’y dans l’autre. Cette journée là, j’avais enfilé un pantalon de jogging gris et un t-shirt noir. Équiper d’un lecteur mp3 dans la main, la journée commençait comme bien d’autre. Je sortis de mon appartement et je me dirigeai vers Central Park, endroit de prédilection pour un jogging matinal.
« Bonjour, monsieur Sanders! » me salua une vieille dame sur sa galerie, arrosant ses nombreuses fleurs.

Je levai la tête et lui fit un signe de main avant de lui afficher un sourire. Je baissai la tête avant d’enfiler les écouteurs et appuyer sur Play. Je me mis sur un pas plus au moins rapide filant dans les quelques petites ruelles question de gagné un peu de temps. A moins d’un kilomètre de Central Park, je jetai un regard sur ma montre tournant le prochain coin de ruelle. Je m’arrêtai net espérant de pas avoir été vu. Je reculai légèrement, tentant de calmer ma respiration. Sur mes gardes, je suivis malgré tout la scène.
« Je croyais avoir été clair, la première fois! »

Fit l’homme avant d’envoyer son poing dans l’estomac de l’autre. Le prenant par la gorge, il alla écraser son ‘’ Client‘’ dans le mur sortant son arme de sous son t-shirt. Cette fois, j’agis par instinct. Mon corps et ma tête avait tout sens en alerte. Comme on m’avait appris de le faire, je me cacher derrière une benne à ordures.

« Ouiwi! Très clair! Mais, je n’ai pas les moyens de te payer maintenant! »
Je me sentis comme sur le point de tirer. Devrais-je intervenir ou pas? Devrais-je tirer ou pas? Je gardai mon regard sur le dealer et son client. Si j’intervenais, je risquais de me faire attaquer, mais je ne pouvais pas me permettre de ne rien faire.

« Mauvaise réponse, pauvre plouk! »
Fit finalement l’homme avant de d’appuyer sur la détente. Le dealer lâcha l’homme qui glissa au sol créant derrière lui une coulé de sang. Serrant son arme à sa place, il regarda dans toutes les directions avant de fouiller les poches de sa victime et de prendre ses jambes a son cou. Je passai une main dans ma broussaille et je fis demi-tour pour trouver un policier. J’expliquai la scène du mieux que je pus.
« Pourriez-vous l’identifier? »

Un simple signe de tête et je me retrouvai dans le poste de police à remplir une déposition. Dans mon fort intérieur, j’étais furieux de n’avoir rien fais, d’avoir été impassible devant la scène. On récolte au centuple se que l’on sème. Il ne ferrait pas exception! I swear!