CAMÉLIA • win or die.

NÉE LE : 31 Octobre 1986.
La jeune femme est donc présentement âgée de 23 ans.
A : Lille, France.
VILLE DE DOMICILE : New York.
ÉTAT CIVIL : Célibataire.
PROFESSION : Graphiste.
Camélia est chargée de créer des planches pour différents magazines.
NATIONALITÉ : Française pure souche.

• Question numéro une
QUE PENSEZ VOUS DE CETTE RAFALE SOUDAINE ET IMPORTANTE DE CRIMES AUX ÉTATS UNIS ? EN AVEZ VOUS PEUR ? AVEZ VOUS CHANGE VOS HABITUDES FACE A TOUT CELA ? :
A vrai dire, je préfère ne pas y penser, ni y faire attention. Étrange le comportement d'un être humain à qui on donnerait le bon dieu sans confession et qui, une fois le dos tourné, serait prêt à élaborer des plans machiavéliques et à vous planter une balle dans la tête. Si je souhaitais réellement me protéger de toute cette rafale de criminalité, je ne sortirais plus de chez moi. Il n'y a pas un type d'homicide particulier, mais plutôt différentes sortes de criminels: le père de famille jusque là "normal" et qui pète un plomb, le tueur à gages dangereux, le déséquilibré qui passe à l'acte... Vous voyez ce que je veux dire ? Votre voisin qui vous ramène votre courrier ayant par erreur atterrit dans sa boite aux lettres pourrait tout aussi bien "être un des leurs". Alors non, je ne m'empêcherais pas de vivre sous prétexte que des imbéciles s'amusent à gâcher la leur en semant la terreur à New York.

• Question numéro deux
AVEZ VOUS DÉJÀ ÉTÉ TÉMOIN D'UN DÉLIT EN TOUT GENRE ? SI OUI, EN AVEZ VOUS SOUFFERT ? :
Malheureusement oui, et pas qu'une seule fois. Il faut dire que j'ai vraiment le chic pour me mettre dans des situations pas possibles. Un accident de voiture ? C'est pour moi. Une mamie qui se fait voler son sac ? Toujours devant ma pomme. A croire que les problèmes me courent après, ou alors que je suis bien trop maladroite pour les éviter. Un défaut à corriger d'ailleurs. Le bon côté des choses (car il y en a toujours un, oui) c'est que Dieu semble m'avoir pour l'instant épargné les mares de sangs et les cadavres, au profit des délits mineurs. Mais quoi qu'il en soit, je peux vous dire qu'on ne s'habitue jamais vraiment à cette montée d'adrénaline, à ce cœur qui se serre, à ces mains moites, à cette sensation d'insécurité...

• Question numéro trois
SI VOTRE VIE EN DÉPENDAIT, PENSEZ VOUS ÊTRE CAPABLE DE COMMETTRE UN CRIME ? :
Sincèrement je ne pense pas que j'en serais capable. Mais comme on dit, entre les paroles et les actions, il y a toujours une marge. Tout dépend de la situation, du pourquoi, du comment... A y penser, il suffirait de faire quoi ? D'appuyer sur la gâchette et hop, c'est finit ? Rideau, fin de l'acte ? Et après ? Les remords, les regrets, je ne pense pas que ça je pourrais le supporter. Après tout, qui je serais pour avoir un droit de vie ou de mort sur une personne ? La légitime défense n'excuse pas tout.



AVATAR : Clémence Poésy.
PSEUDO : Alex.
SEXE : Le sexe fort, les femmes.
COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? : En voguant de partenaire en partenaire.
OBSERVATIONS : Magnifique forum, magnifique design, on voit qu'il y a du travail derrière. Et le contexte est super attrayant. En bref, un grand bravo aux créateurs.

Citation :

• Mise en situation.
Nous vous demandons, en une trentaine de lignes environ, d'écrire la réaction de votre personnage face à la situation suivante : Depuis de nombreuses années, vous empruntez le même chemin pour vous rendre à votre travail, ou dans un lieu qui fait parti de vos habitudes. Ce jour là, face à vous, un règlement de compte. Vous êtes témoins d'un crime. Qu'avez vous ressenti en voyant cette personne abattre froidement une autre ?

A cette heure tardive, Camélia aurait déjà dû être chez elle, enroulée dans une bonne couverture polaire, un plateau repas sur ses genoux. Et pourtant, on pouvait la voir vagabonder dans les rues de New York, son cellulaire à l'oreille, grommelant des phrases incompréhensibles à son interlocuteur. « Deux heures ! T'imagines ? Il existe pas une loi contre les heures supplémentaires ? » Elle ne faisait même pas attention à ses pas. A vrai dire, elle empruntait le même chemin pour rentrer chez elle depuis un peu plus de deux ans; elle aurait même pu le faire les yeux fermés si l'envie lui venait. «  Heureusement que j'aime ce que je fais, sinon je l'aurais lâché depuis longtemps. » La personne qu'elle tenait au bout du fil devait avoir approuvé ses dires puisque la jeune Camdenn partit dans un éclat de rire joyeux. « Exactement ! Gardes-en moi un peu de côté, je passerai demain. Ciao. » Refermant son portable d'un claquement sec, elle le glissa habilement dans la poche arrière de son jean puis allongea un peu son pas. Jetant un regard circulaire dans la rue, elle s'aperçut qu'il n'y avait personne dans les environs, ce qui ne l'étonna guère. C'était une soirée d'hiver comme il y en avait souvent les soirs de novembre: froide, humide et solitaire. Voilà pourquoi Camélia détestait cette saison d'ailleurs. Elle partait au boulot le matin alors que le jour ne s'était pas encore levé et revenait normalement en début de soirée alors que la nuit était déjà tombée. Fun, ins't it ?
Tournant dans une allée un peu plus étroite, bordée par plusieurs immeubles, la jeune femme manqua de glisser mais se rattrappa de peu. L'habitude sans doute. Remettant son bonnet en place, c'est alors qu'elle remarqua la présence d'autres personnes dans la ruelle. Plus précisément deux hommes d'après leurs carrures imposantes. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne semblaient pas être en très bons termes. De l'endroit où elle se trouvait, Camélia ne pouvait pas entendre ce qu'ils se disaient mais le plus grand des deux agrippait fermement l'autre par son blouson. Un frisson parcourut toute sa colonne vertébrale à la vue de cette scène et sans bruit, elle commença à revenir sur ses pas. Mais soudain, chose qu'elle n'avait pas prévue, le plus grand plongea une de ses mains dans sa veste et en sortit une arme à feu, qu'il pointa directement sur le visage de son adversaire. La jeune femme se stoppa net, le souffle coupé, incapable de faire quoi que ce soit, comme paralysée par la surprise. Ou par la peur ? Quoi qu'il en soit, l'homme menacé sembla supplier son agresseur de lui laisser la vie sauve. Mais en vain. Vociférant un flot de paroles et d'injures à son égard, ce dernier appuya sur la détente et le coup partit dans un "bang" assourdissant. Sous ses yeux, le corps de la victime s'affaissa, mou comme une poupée de chiffon et le regardant à peine plus de quelques secondes, il partit sans demander son reste.
Camélia crut que son cœur allait exploser. Elle n'avait pas bougé d'un millimètre depuis le début de ce règlement de compte et sa tête semblait incapable de contrôler ne serait-ce que le plus infime des mouvements. Comme dans un état second, les mains tremblantes, elle chercha à tâtons son cellulaire dont elle s'empara une nouvelle fois, puis composa le numéro des secours.
Dix minutes plus tard, elle n'avait toujours pas bougé d'un cil et une ambulance était arrivée sur les lieux. Malheureusement, le verdict tomba comme un couperet. Mort. L'homme était mort à l'instant même où la balle s'était logée dans sa tête. Dix minutes encore et c'était cette fois-ci les services de police qui étaient là.
« Mademoiselle Camdenn ? »
Pas de réponse.
« Je suis l'agent Calhagan. Je sais que vous êtes en état de choc, mais j'aurais quelques questions à vous poser. »
La nuit allait être longue... Son plateau repas attendrait.

bienvenue sur le forum

Bienvenue =D

Bienvenue parmi nous Alex

Merci à vous trois.
EDIT/ Je ne sais pas si j'aurais le temps de finir ma fiche avant la fin de la semaine en sachant que je n'ai pas toujours accès à l'ordinateur de mon frère. Mais samedi après-midi au pire, elle sera finie.

Bienvenuuuuuuuue =D Un autre membre , c'est super !

T'en fais pas camélia
merci d'avoir prévenu

Merci pour l'accueil.
Ma fiche est finie, j'espère qu'elle conviendra. =D

c'est parfait, je valide