Schérys • To kick out every light

NE LE (AGE): 2 décembre 1984, 25 ans dans quelque mois.
A : Lexington, Caroline du Nord.
VILLE DE DOMICILE : New York City.
ETAT CIVIL : Célibataire.
PROFESSION : Serveuse.
NATIONALITE : Américaine.

Répondez par quelques phrases à chacune des questions suivantes.

• Question numéro une
QUE PENSEZ VOUS DE CETTE RAFALE SOUDAINE ET IMPORTANTE DE CRIMES AUX ETATS UNIS ? EN AVEZ VOUS PEUR ? AVEZ VOUS CHANGE VOS HABITUDES FACE A TOUT CELA ? : « Voilà des années déjà que j’exerce dans un des quartiers les plus pourris de la ville. La violence je l’ai connue dés la seconde où j’ai posé mes pieds à New York. Depuis je crois m’y être habituée. La peur est un sentiment que j’ai oublié de ressentir depuis le jour où deux appareils sont allés à la rencontre des deux tours les plus hautes de Manhattan. La vie de tous les américains à changer ce jour, la mienne également. Ce changement non voulu fut le seul qui s’opéra dans ma vie ses huit dernières années et, à moins qu’une troisième guerre ne se déclenche, je ne vois aucune raison qui ferait que mon train – train quotidien soit bouleversé. »

• Question numéro deux
AVEZ VOUS DEJA ETE TEMOIN D'UN DELIT EN TOUT GENRE ? SI OUI, EN AVEZ VOUS SOUFFERT ? : « Je ne pourrais certifier avoir été témoin d’un délit quelconque mais je ne serais pas surprise que cela se soit produit une fois. Cependant je vis au rythme de la rue à présent, de ses quartiers peu fréquentables et de toute la racaille qu’on peut y trouver mais ce qui se passe dans les rues de New York doit y rester alors j’ai appris à oublier. Cela n’a rien de très glorieux je le reconnais mais ce n’est pas en étant serveuse dans un bar pourri que je pourrai changer les choses. »

• Question numéro trois
SI VOTRE VIE EN DEPENDAIT, PENSEZ VOUS ETRE CAPABLE DE COMMETTRE UN CRIME ? : « C’est une question piège c’est ça ? Un genre de sondage à deux balles pour démontrer que vos théories sur la monter de la violence sont tout à fait fondées. Dans ce cas, bravo vous venez de toucher le jackpot ! Parce que oui je serais prête à tuer pour sauver ma peau. Bon après bien évidement cela risque de dépendre des circonstances, du genre … si un taré décidait de se la jouer à la John Kramer et me sommait de tuer un enfant pour rester en vie, dans une telle situation je pense pouvoir faire une concession. Mais, dans n’importe quelle autre éventualité, je n’hésiterai pas un instant à commettre cet acte que certain qualifierait d’irréparable. »


AVATAR : Megan Fox, même si tu l’aimes pas je la naime =p
PSEUDO : Sae - CaroOw
SEXE : C’est trop tôt pour en parler !!
COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? : Par la meilleure faiseuse de forums que je connaisse dans cette vie sur la terre Oo
OBSERVATIONS : Melany, toi et tes forums je vous aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee (L)

• Mise en situation.
Nous vous demandons, en une trentaine de lignes environ, d'écrire la réaction de votre personnage face à la situation suivante : Depuis de nombreuses années, vous empruntez le même chemin pour vous rendre à votre travail, ou dans un lieu qui fait parti de vos habitudes. Ce jour là, face à vous, un règlement de compte. Vous êtes témoins d'un crime. Qu'avez vous ressenti en voyant cette personne abattre froidement une autre ?.

Les gens déclarent toujours que si l'occasion se présentait, ils sauteraient au secours d'une personne qui se ferait passer à tabac. Cette affirmation ils en sont fiers et près à la clamer au premier venu. Schérys, comme n'importe qui d'autre l'avait faite elle aussi à un moment de sa vie. Lorsque tout était encore simple et superbe pour elle, alors que les soucis de l'enfance quittaient à peine son esprit, bien vite remplacés par ceux de la puberté. Puis l'adolescence était passée, se finissant même sur une note funeste. Un évènement qui bouleversa le monde mais qui changea également la vie de la jeune adulte. A dix-sept ans à peine, elle avait perdu ses parents et ce qui avait débuté en une belle aventure au cœur de Manhattan, trois années plus tôt, se transforma bien vite en cauchemar. Incapable alors de quitter la ville, elle sombra donc dans la vie new-yorkaise, oubliant les belles promesses qu'elle s'était faite durant ses années d'insouciance.

*-*-*

« - Nom de Dieu Callaghan, t’étais passée où ? Ca fait des heures que j’attends, tu crois vraiment que tu peux te pointer ici quand bon te semble ?!
- Mais calme-toi ! Merde, ça fait à peine deux minutes que j’aurais du arriver. Arrête de dramatiser un peu, y a pas mort d’homme à ce que je sache !
- Le jour où t’auras des gosses tu comprendras, en attendant prend ton service et fermes là un peu.
- Toi, fermes là ! Sale conne ! »

Une fois encore, Schérys avait commencé son service en se disputant avec l'une des rares collèges qui lui était donnée d'avoir. Cette dernière était d'ailleurs devenue abjecte dès le moment où elle avait eu l'excellente idée de procréer avec un taulard qui savait à peine prononcer trois mots en anglais correcte. C'était donc énervée, comme à son habitude, que la jeune Callaghan enfila ce qui lui servait d'uniforme, nouvelle lubie de l'être qui se devait d'être son patron mais qui avait bien plus des allures de maquereau. Un regard rapide sur l'intérieur de la salle lui informa bien vite de ce qui l'attendait. Déjà elle sentait les mains des habitués claquer sur ses fesses alors que d'autres profiteraient de sa proximité pour s'amuser à passer leurs pattes gluantes sous sa jupe bien trop courte. Lâchant un long soupir de désespoir, elle entra tout de même dans la cage au lion; le choix elle ne l'avait pas, du moins elle ne l'avait perdu le jour où elle avait préféré le travail le plus pourri à ses études de droit.
D'un pas nonchalant, Schérys se dirigea vers le bar, elle voulait y rester le plus longtemps possible tant elle se sentait protéger par son habillage boisé et métallique. Bien vite elle y remarqua un homme qu'elle n'avait jamais vu, son manteau foncé trainé sur le sol, bien qu'il soit assis en hauteur, et son bonnet noir lui couvrait la moitié du visage. La serveuse le dévisagea un long instant, il n'avait rien à faire là et la rumeur qui s'élevait dans son dos confirmaient les pensée de la jeune femme.

« - Un autre comme ça s'il te plait ma jolie», lâcha-t-il dans un sourire presque sadique. Il n'avait vraiment rien à faire dans cet endroit! Schérys s'affaira tout de même à satisfaire le client et posa son verre de wisky devant lui. A peine eut il fini de boire qu'un homme massif fit son apparition dans son dos, posa la main sur son épaule et le somma de le suivre à l'extérieur. Un long frisson parcouru alors le dos de la brunette, ses craintes étaient fondées: cet inconnu ne faisait pas partie du groupe restreint des habitués de l'endroit. Ne voulant pas savoir ce qu'il adviendrait de lui, elle reprit donc ses occupations tout en oubliant le visage même de l'homme...

... « - Schérys, le boss veut te voir... Il t'attend dehors.»
La voix du videur n'avait rien de rassurante, d'ailleurs elle ne l'était jamais. Chacune de ses paroles semblaient toujours être des poignards aux pointes aiguisées. Bien que son instinct de survie lui hurlait de faire comme si elle ne l'avait pas entendu, Schérys se dirigea tout de même vers la porte de sortie, suivie de près par cette masse musculaire ambulante. Elle n'eut pas de mal à trouver son patron, adossé au mur sur lequel il aimait tant fumé sa cigarette à minuit. Caché par un tas d'ordure qui s'entassait dans un coin, un corps presque désarticulé gisait, alors que les yeux encore ouvert de la victime fixait la serveuse de façon terrifiante. Tant bien que mal cette dernière ravala un haut le coeur, elle n'avait jamais vu de cadavre depuis le jour où on lui avait demandé d'identifier ceux de ses parents qui, même s'ils avaient croupi sous des tonnes de décombres, avaient plus fière allure.
« - Je ne crois pas avoir besoin de te faire un dessin! Si on t'interroge, tu n'as jamais servi cet homme, tu ne l'as jamais rencontré et il n'est jamais entré dans mon bar. Tu sais que j'ai de l'affection pour toi Schérys mais je n'hésiterai pas à te faire bien pire si tu oses lâcher le moindre mot...», avant même qu'il puisse finir sa grande tirade le pantin émit un gémissant effrayant et fixa de nouveau la jeune femme mais cette fois ci c'était un appel à l'aide que criaient ses yeux. « Finis le», lâcha simplement le grand manitou à l'adresse de son chien de garde avant de ramener son attention à son employée terrorisée « Rentre chez toi Callaghan, vois ça une nuit de congé. Et surtout Oublie!»
Schérys s'exécuta sans rechigné, elle en avait trop vu pour un soir et fut bien heureuse de pouvoir partir, retourner à son service à cet instant lui était impossible. Elle avait besoin d'encaisser, d'oublier et pour cela elle savait qu'elle avait besoin de calme...