Hazel ● Let there be rock

NE LE (AGE): 24 juin, 1982 (27 ans)
A : Philadelphie, Etat-Unis
VILLE DE DOMICILE : New York
ETAT CIVIL : Célibataire
PROFESSION : Espions chez les autorités
NATIONALITE : Américain

• Motivation
POURQUOI AVEZ VOUS CHOISI DE DEVENIR UN ESPION ET DE DEVENIR UNE AUTRE PERSONNE DANS LE CADRE DE VOTRE TRAVAIL ? : Devenir espion n'était pas son rêve, non bien au contraire. Enfant, il rêvait à devenir un grand homme, puissant et au grand coeur. Du moins, c'était lorsqu'il était inconscient de la réalité, de la dureté de la vie et de toutes ses contraintes. Héritier d'une famille, principalement riche, Hazel n'a évidement rien manqué lorsqu'il était jeune. Adolescent, il était devenu un jeune homme puissant et rebelle. Membre d'une bande, Hazel est vite passé aux choses sérieuses: alcool, sexe, drogue. C'était son rituel et bien entendu, il se servait dans les caisses de la famille. Lors d'une boulette de sa part, ses parents ont tout découvert et refusèrent de continuer à lui donner de l'argent pour ce genre de déchet ! C'est ainsi qu'à 18 ans, il fut mis à la porte de chez lui, renonçant à famille et argent à contrecœur. Haineux, il se fit accoster par un truand qui lui demanda de s'infiltrer chez les autorités. En échange, celui-ci dépouillera sa famille. Contrat fait, contrat accepté. C'est ainsi qu'il rentra à l'académie des jeunes policiers tout en gardant à l'esprit de vengeance. Un jour, il fera payer sa famille pour l'avoir renier !

• Carrière
LA CHOSE LA PLUS DURE DANS VOTRE METIER ? : Dans ce métier, la plus dure des choses c'est bien évidement le début. Pour ne pas se faire démasquer, il fallait répéter à chaque fois la même histoire, la même identité pour que personne ne découvre une bavure de sa part. Il devait faire attention à ce qu'il disait, à ce qu'il fasse semblant de faire. Son devoir était de mentir tout en étant très convainquant. Chose, qu'au départ, fut très difficile pour un jeune homme de 18 ans. Mais à force, ce double personnage prend le dessus sur la véritable personnalité, et fait parti intégrante de sa vie. La seule chose qu'Hazel reproche à se métier c'est d'avoir perdu une partie de lui-même pour en laisser une autre, fausse, prendre sa place.

VOTRE EXPERIENCE LA PLUS MARQUANTE : L’expérience la plus marquante fut dans les débuts de sa carrière. Il venait à peine de sortir de l’académie et était devenue policier à New york. Mais, pour chaque nouveau, il était toujours mis à l’épreuve et enchaînait les missions avec un coéquipier plus expérimenté, afin qu’il lui montre comment cela fonctionne réellement. Cependant, un jour alors qu’ils patrouillaient dans les rues, ils aperçurent deux personnes : le premier était un petit trafiquant de drogue tandis que le second en achetait. S’arrêtant juste à côté d’eux, les deux personnes se séparèrent et commencèrent à filer. Sortant du véhicule, Hazel pris en chasse automatiquement le trafiquant. C’était une silhouette qu’il connaissait déjà, mais le jeune homme n’avait pu voir réellement son visage. Alors, voyant que son fuyard se dirigeait sur la grande rue, il prit directement un raccourcit et finit par le coincé. Le coinçant contre le mur, il reconnut directement un ami, qu’il avait rencontré lorsqu’il venait de rentrer chez la bande de truands. Son ami l’avait supplié de le laisser partir, au moment même où le coéquipier d’Hazel arrivait en voiture. « Je suis désolé, mec » dit-il en lui mettant les menottes. S’il l’avait laissé s’échapper, il aurait été découvert. Après tout, c’était son ami ou lui…

VOTRE EXPERIENCE QUI FAIT VOTRE FIERTE :L'expérience dont Hazel est le plus fier? C'était un jour, sur une grosse affaire. Une énorme vente de drogue allait se produire dans la région et cela faisait des mois que le FBI était sur le coup. Espionnant, rusant, il avait découvert l'emplacement de la future transaction et allait faire une descente pour tenter d'arrêter les truands. C'était sa bande de truands, ses amis qui allaient être pris en flagrant délit, c'était eux qui l'avaient recueilli lorsqu'il était plus jeune. Il devait donc les avertir et faire son possible pour que cette transaction n’ait pas lieu. Réfléchissant à un stratagème, il s'absenta pendant ses heures de travail pour aller les rejoindre et les avertit. C’est ainsi qu’il mis en route un grand stratagème pour ruser le FBI.

Le jour de la transaction arriva. C’était un grand jour pour le FBI ; ils ne pouvaient échouer ! Ils arrivèrent comme prévu, planqué derrière les contenaires sur le port, lieu de la transaction. Ils attendirent quelques heures avant de voir arriver plusieurs voitures noires blindées. Quelques personnes sortirent des voitures et commencèrent à parler. Vain ensuite l’heure de vérifier la marchandise, et l’une des mallettes, mises dans le coffre d’une des voitures, sortit. Au même moment de son ouverture, le FBI sortit de sa cachette et encercla les truands. Ils les arrêtèrent tous et s’approchèrent de la mallette. Il y’avait bien une poudre blanc mais ce n’était pas de la drogue, c’était du sucre. A la même heure, s’était faite la véritable transaction de l’autre côté de la ville.


• Mise en situation.
Tu. Tu. Tu.
Il était déjà 8h du matin alors que le réveil, posé sur la table de chevet, sonnait. Rapidement, une main vint s’éclater contre celui-ci qui, par le coup, n’émit plus aucun son. Dans le lit à côté, un jeune homme encore endormit s’éveillait peu à peu grâce à la petite éclaircie qui se diffusait par la fenêtre. Un soupire se fit entendre et le jeune homme sourit. C’était un jour spécial. Un jour où ses talents allaient mettre à rude épreuve, un jour où Hazel allait enfin triompher. Habillé d’un simple caleçon, le jeune homme se leva rapidement tout en se passant la main sur son visage, histoire de se réveiller encore plus. Après une douche bien chaude et un café, Hazel était prêt à attaquer. Se regardant dans la glace, il était enfin arriver à son jour de gloire. C’était une nouvelle étape. Pour un méchant garçon, son uniforme de policier lui allait plutôt pas mal. Il n’était pas aussi confortable qu’un t-shirt et un jean, mais c’était assez supportable pour le garder toute la journée, et puis, il s’y habituerai, non ?

Debout face au grand commissariat de New York, Hazel eut un moment d’hésitation. Et si il se faisait choper dès la première minute où il mettait les pieds ? Et si il n’était pas assez convainquant sur son identité ? Sa respiration était assez rapide, comme lorsqu’on a une boule de peur et d’appréhension dans le ventre, néanmoins, le nouveau policier essaya de prendre de longues et profondes inspiration pour se donner du courage et ne pas se dégonfler finalement. Et puis, ce n’était pas la première fois où il avait voulu fuir mais il n’avait jamais fait demi-tour, par fierté. Une fierté trop grande pour un jeune homme. Cette fierté qui l’avait éloigné de sa famille et sa vie d’avant. Une bonne fierté mais qui souvent devenait un véritable cauchemar. Après une grande inspiration, il avança et entra directement dans le palace. Le bâtiment était assez moderne et grouillait d’agents. On aurait dit une fourmilière prête à attaquer n’importe quels bandits. Plusieurs personnes vinrent lui sourire et le saluer par politesse tandis qu’Hazel répondit par un simple sourire. Son cœur battait de plus en plus fort et se laissait percevoir directement dans ses tempes. Il aurait voulu que ces percutions s’arrêtent pour reprendre sa virilité mais au contraire, elles rythmèrent les pas d’Hazel comme lors d’une marche qui le conduisait à la mort. Et pourtant une part de lui le soutenait à cent pourcents. Sa raison lui affirmait qu’il était meilleure que ces êtres si désirable de l’impossible : la sécurité et la paix. Ce n’était que des faibles qui divaguaient à ses rêves idiots. Lorsqu’on voulait réellement quelques choses il fallait qu’on aille le chercher avec force parfois. Et c’est avec confiance qu’il parla :

- Bonjour, je cherche le bureau du commissaire.
- Vous êtes le petit nouveau ?
- C’est ça.
- C’est le dernier bureau de ce couloir.
- Merci.

Le long couloir était parsemé de plusieurs portes où quelques personnes y rentraient et sortaient comme bon leur semblait. Le jeune homme avait repris sa confiance, sa conscience et sa fierté. Il se tenait droit et regardait ses pitoyables gens qui se laissaient infiltrés avec facilité. « Une bande de faibles ! » se dit-il en souriant. Frappant à la porte en face de lui, il attendit un signe de l’intérieur pour entrer.

- Bonjour, commissaire, je suis…
- Monsieur Hazel Sharp, le petit nouveau.
- Oui, c’est ça…
- Asseyez-vous.
- Merci.
- Alors, vous êtes sure que vous êtes impressionner, non ? Ce n’est pas tout les jours qu’on à l’honneur d’être une nouvelle recrut dans notre commissariat.
- Un peu, monsieur, mentit-il.
- C’est toujours comme ça. Alors…Hazel Sharp. 27 ans, né a Philadelphie le 24 juin 1982.
- Oui…
- L’un des meilleurs diplômés de votre promotion, avant de s’engager dans l’académie des policiers. Vous étiez promis à un grand avenir pourquoi être policier ?
- C’était le rêve de mon grand-père, monsieur. Sauvegarder la paix de notre pays tout en arrêtant les criminels. A sa mort, j’ai voulu lui rendre honneur, inventa-t-il calmement.
- Comme c’est honorable.
- Merci, monsieur.
- Bien…nouveau ou pas, vous avez eu de bons résultats, je vous affecte donc en tant que policier sur le terrain. Votre coéquipier ne devrait pas tarder. En tout cas, bienvenu dans l’équipe !
- Merci, monsieur, dit Hazel tout en serrant la main du commissariat.

Sortant du bureau, Hazel avait le sourire banane. Il avait réussi. C’était assez simple en réalité, il suffisait qu’il reste calme dans n’importe quelles situations tout en gardant les mêmes histoires. Une chose facile, non ? En tout cas, c’était facile à duper les policiers. Ce jour-ci fut le début. Ce jour-ci, Hazel s’était sentit comme un poisson rouge dans l’océan.




AVATAR : Jonathan Rhys Meyer
PSEUDO : Exotic
SEXE : Feminin
COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? : Par PRD
OBSERVATIONS :Il est juste splendide !