FOLEY, L ••• I'm a Man

NE LE (AGE): 7 Février 1974 (35 ans)
A : Honolulu (Hawaii Islands)
VILLE DE DOMICILE : New York (Etat de New York)
ETAT CIVIL : Divorcé
PROFESSION (précisez) : Agent du FBI, Criminalité
NATIONALITE :Américaine

Répondez simplement à chacune des questions suivantes.

• Motivation
POURQUOI AVEZ VOUS CHOISI DE TRAVAILLER AU FBI ? A QUAND REMONTE CETTE ENVIE OU CE CHOIX ? :Depuis le jour ou j’ai enfin osé dire non à mon père, dire non à cette carrière de dirigeant d’une PME de conception de surgelés, depuis le jour ou j’ai signé mon contrat dans l’Armée, j’ai toujours su qu’à un moment ou à un autre, je rejoindrai une agence gouvernementale. Malheureusement, suite à ma blessure, cela s’est fait plus rapidement que ce que je pensais. Mais je ne m’en plains pas. La carrière que j’ai eu au sein du FBI fut aussi exaltante que celle que j’aurai pu avoir dans l’armée. Et elle est loin d’être finie.

Et puis, j’ai toujours voulu faire ça. Malgré ce que pouvait croire mon père, ma famille, mes anciens amis. Quand j’étais petit, j’ai toujours voulu être « un super-héros ». Dans les jeux de cour de récréation, j’étais toujours parmi les « gentils », coinçant les « méchants » et les coffrant. En plus de me plaire, mon boulot m’apporte tout ce dont j’ai besoin : de l’action (je ne peux pas rester en place), un changement perpétuel (je ne fais jamais la même chose) et l’accomplissement de tout ce dont j’aurais pu rêver.


• Carrière
VOS RELATIONS AVEC VOS COLLEGUES ? ETES VOUS DU GENRE SOLITAIRE OU BIEN AIMEZ VOUS TRAVAILLER EN EQUIPE ? :Je travaille toujours en équipe, et jamais je ne laisserai un des miens derrière moi. D’ailleurs c’était un de nos devises chez les Rangers, lorsque j’étais sous les drapeaux « Leave no men behind ». Je m’efforce de l’appliquer tous les jours et lorsque j’ai des décisions à prendre, je prends aussi en compte le facteur humain. J’ai eu ma période casse-cou, comme tout le monde, mais le fait d’avoir des responsabilités et de voir certains de vos amis mourir sous vos yeux changent un homme et le marquent.

Et puis depuis que je suis gamin, j’ai toujours pratiqué des sports d’équipe. Après notre déménagement d’Honolulu, lorsque Papa termina son contrat chez les Marines et qu’il revint du Viet-Nâm, nous sommes partis nous installer à Chicago, ou il a ouvert son entreprise. Moi, je faisais partie de l’équipe de base-ball du lycée, puis de l’université. Et puis la pratique de la voile lors de régates sur le lac Michigan avec mes camarades font que j’ai été rarement seul dans ma vie. Je ne crois pas que je le supporterai longtemps, même si je m’adapterai probablement.

VOTRE EXPERIENCE LA PLUS MARQUANTE :Ce fut probablement en Somalie, en 1993. Ma dernière mission chez les Rangers. Celle pendant laquelle je fus blessé et déclaré ensuite inapte au service actif au sein de l’armée. C’était le 3 Octobre 1993 à Mogadiscio et j’avais 19 ans. J’avais rejoins l’armée il y a à peine un an, et la Somalie était ma première grosse opération. J’avais raté Tempête du Désert et la Guerre du Golfe, et j’étais considéré comme un bleu et je devais faire mes preuves. Avec la Task Force Ranger, nous étions censés rétablir l’ordre dans ce pays, et nous devions traquer Mohammed Farah Aidid, un chef de guerre local qui terrorisait la population. Le 3 Octobre, nous devions partir capturer les lieutenants d’Aidid. Mais cette mission a dérapé. En quelques heures, les somaliens ont abattu deux de nos hélicoptères Blackhawk. Nous devions assurer la sécurité d’un des sites du crash, et j’ai été blessé lors de la nuit du 3 au 4 Octobre, par des éclats de roquette. Les éclats m’ont criblé le bras, ainsi qu’une partie du torse, un shrapnel venant se loger à deux centimètres au-dessus de mon cœur. On peut dire que j’ai eu de la veine ce jour-là. Un réalisateur a tiré un film de ces combats, et je peux vous dire qu’il ne retranscrit pas vraiment ce que l’on a vraiment vécu ….

Heureux d’avoir échappé à la mort, je devais tout de même payer un tribut à mon ange-gardien. Et ce tribut fut celui d’être déclaré inapte, et d’être renvoyé de l’armée, avec les honneurs toutefois. Je me retrouvai donc du jour au lendemain à la rue, sans idée en tête. Avec l’aide d’associations d’anciens combattants, et de programmes gouvernementaux, je pus reprendre mes études dans le domaine du droit, afin de pouvoir passer les concours d’entrée de Quantico, l’Académie du FBI. Et j’ai réussi les tests, et intégré cette agence. Cela fait maintenant presque quinze ans que je suis au Bureau, et je ne changerai de carrière pour rien au monde.

VOTRE EXPERIENCE QUI FAIT VOTRE FIERTE :C’était le 11 Septembre 2001, date à jamais marquée du sceau de l’infamie pour tous les Américains. J’étais en congé, et comme à mon habitude, je profitais de ces jours pour me balader dans les rues de New-York et boire mon café habituel au Starbucks du coin. A 8H46, j’entendis un bruit inhabituel dans le ciel New-Yorkais, comme si un avion volait très bas. A peine eu-je le temps de lever la tête que je vis le Boeing frapper une des deux tours jumelles. Et à vrai dire, pendant l’espace de quelques minutes, je ne savais plus quoi penser. Je n’étais même plus capable de bouger tant ce que je venais de voir me semblait irréel. Et comme si on venait de me mettre une grande claque dans la gueule, je me suis dirigé vers les tours jumelles. Alors que j’étais presqu’arrivé, le second appareil frappa l’autre tour. Durant toute la journée, grâce à mon statut d’agent fédéral, je me suis mis à la disposition des équipes de secours. J’étais là lorsque les tours se sont effondrées, et je suis passé une nouvelle fois à deux doigts de la mort. Nous sommes ensuite restés la journée entière à fouiller les gravats, à aider les blessés comme on le pouvait, à faire du mieux que l’on pouvait. Je suis particulièrement fier de ce que j’ai pu vivre ce jour là, mais pas tant des actes individuels de courage ou de bravoure, mais bien de ce que j’ai vu. L’Amérique et les Américains se sont relevés ce jour-là, et se sont montrés beaucoup plus solidaires qu’à l’accoutumée, comme à chaque fois qu’ils se retrouvent devant une épreuve.



• Mise en situation.
« Lester ! On l’a ! »
« Bordel, mais de qui tu parles, Ryan ? »
« Wright! Il a remis ça, sauf que la police l’a coincé ! »
« Quoi ?! Prends tes affaires, préviens tout le monde, on y va ! »

Le Il en question était un braqueur de banques récidiviste du nom de Flynn Wright, qui a commis plusieurs braquages dans différents états. Il était donc sous la juridiction du FBI et cela faisait plusieurs semaines que Foley lui courait après, sans parvenir à mettre la main dessus. Ce mec-là était doué dans son crime, et il arrivait toujours à ses fins, parvenant à s’échapper. La première fois avait été en se faisant passer pour une victime, la deuxième en passant les égouts. Cette fois-ci, Foley comptait bien l’arrêter. Alors que la voiture de fonction filait vers une des banques de Manhattan, gyrophares enclenchés, Lester s’allumait une cigarette, comme à son habitude.

« Alors, quel est le topo ? »
« Ca fait vingt minutes qu’il est coincé, un agent de quartier passait dans le coin et a entendu des cris et a aperçu ce qu’il se tramait à l’intérieur. Ca l’a alerté et il a rameuté ses petits copains. »
« Tu veux dire que ce sont les cow-boys de la NYPD qui sont sur place ? »
« Oh oui, ils se sont précipités, tu les connais. Le périmètre est bouché, il a pris en otage les employés de la banque et les rares clients présents. »
« Il a donné des consignes ? »
« Aucune communication provenant de l’intérieur de la banque. Et le SWAT va sûrement passer à l’assaut. »
« Fonce, on a plus beaucoup de temps. »

O’Connel ne se fit pas prier, et mit le pied au plancher. Lester le laissait toujours conduire, il était meilleur que lui de ce côté-là, son aisance à se faufiler entre les véhicules était indéniable. Foley en aurait déjà embouti une ou deux depuis longtemps. La cigarette de l’agent terminait de se consumer lorsqu’ils arrivèrent sur les lieux de la prise d’otage. Aussitôt descendu, ils s’équipèrent, et Lester enfila un gilet pare-balles par-dessus sa chemise. Son Colt M1911, qu’il possédait depuis son passage à l’armée, était rangé bien fidèlement dans son holster de ceinture. A peine eurent-ils fini qu’un officier de police, le crâne chauve et le ventre bien rempli s’avança vers eux, plein d’arrogance.

« Et on peut savoir qui vous êtes ? »
« Agents spéciaux Foley et O’Connel, FBI. Cette affaire dépend de nous, désormais, Capitaine … ?»
« Cassidy. Et cette banque est sous ma juridiction, alors vous pouvez revenir d’où vous êtes venus, messieurs. C’est tout de même sympa d’être passé. »
« Ca, je crois pas. Le pékin que vous avez coincé à l’intérieur s’est rendu coupable de plusieurs crimes dans différents états de ce pays. Ce qu’il fait qu’il dépend de nous, et que vous êtes sous notre commandement, Capitaine. Sans objection. »
« Dans ce cas, vous êtes arrivés pile à l’heure pour le spectacle, le SWAT allait justement passer à l’assaut. »conclut l’officier grassouillet avec un petit rictus outrageusement provocateur, alors qu’il tournait les talons, retournant vers ses hommes.
« Et merde ! »

Foley commença à traverser la rue déserte pour se diriger vers l’entrée de la banque, essayant de prendre le SWAT de cours. Il entendait derrière lui les remontrances de l’officier de police qui pestait contre ces « prétentieux du FBI ». Sa course fut arrêtée lorsqu’il passa les lourdes portes d’entrée de la banque, lorsque le ravisseur tira une rafale en l’air.

« Reste ou tu es, le poulet ! Ou j’hésiterai pas à descendre un des otages ! »
« C’est bon, Flynn, je n’avance plus, reste tranquille. Et tu crois sérieusement que je suis un de ces ploucs du NYPD ? Eux, ce qu’ils veulent, c’est te descendre, y a toute une escouade du SWAT qui t’attend dehors et qui veut te faire la peau ! Moi je suis là pour t’aider. »
« BORDEL T’ES QUI TOI ? COMMENT TU CONNAIS MON NOM ?! »
« Du calme… »
« ME DIS PAS DE ME CALMER ! »
« Ok, Flynn. Je vais me presenter. Je suis du FBI, mon nom est Foley, Lester Foley. Je veux juste t’aider, qu’on se sorte de tout ça sans faire de grabuges, ok ? Tiens, pour te prouver ma bonne foi, et te montrer que je veux t’aider, je pose mon arme à terre, doucement, tu vois ?»dit-il calmement en joignant le geste à la parole « Est-ce qu’on peut se parler maintenant ? »
« Amènes toi ! Et pas un mouvement, brusque, sinon. .. ! »dit-il en appuyant fortement sur la tempe de la victime avec le canon de son pistolet mitrailleur. « Qu’est ce que tu veux ? »
« Je veux juste régler cette situation, Flynn, et que tout le monde s’en tire, comme je te l’ai dis ! Maintenant, moi j’ai laissé mon arme derrière, pour qu’on se parle en toute confiance. Est-ce que je peux te poser une question ? »
« Vas –y ! »
« Parmi les otages, y a-t-il des blessés ? »
« NON ! »
« Bien, très bien. C’est un bon début, Flynn. Ca prouve ta bonne volonté. Tout le monde va bien. Flynn, je vais avoir quelque chose à te demander, mais c’est pour tout le monde. Que dirais-tu de laisser sortir les femmes, les enfants ou les vieilles personnes que tu peux avoir ?Ils n’ont rien à voir dans tout ça…. Car je ne pourrai pas retenir très longtemps ces connards du SWAT. Et tu sais ce qu’il se passerait si jamais ils rentrent dans cette banque, Flynn ? Donc si tu laisses certains otages sortir, on obtiendra un sursis toi et moi, et on pourra discuter de ce que tu veux, ok ?»
Le braqueur semblait interloqué, tout en restant nerveux. Malgré la cagoule qu’il portait, on sentait qu’il n’était pas dans son assiette, et que le fait de se retrouver bloqué ne faisait pas partie de son plan. Foley, lui-même s’il semblait calme, avait tout de même peur pour sa peau. Il avait fait le con en laissant son arme à l’entrée, et était désormais sans défense si le hors-la-loi décidait d’ouvrir le feu. C’était un gros coup de bluff. Il y eut un silence pesant, pendant lequel le braqueur semblait réfléchir.
« D’accord, d’accord ! MAIS LES AUTRES RESTENT ICI, C’EST COMPRIS ?? »
« C’est très clair, Flynn, et j’apprécie vraiment ton geste. Permets-tu que je prévienne les autorités dehors que des civils doivent sortir ? »
« VAS Y ! MAIS PAS DE CONNERIES SINON JE LE BUTE ! »
« Ne t’inquiètes pas. Oh, et .. tu as peut-être faim, ou les otages ont sûrement faim eux aussi, vu l’heure. On réfléchira mieux le ventre plein, tu ne crois pas ?Je vais commander quelque chose, ça ne te dérange pas ? De quoi as-tu envie ? »
« Une pizza .. »dit-il tout penaud.
« Un gout particulier ? »
« Au fromage … »
« Au fromage ? J’adore les pizzas au fromage … Maintenant, Flynn, on va laisser sortir les femmes et les enfants, je vais aller prévenir mes collègues, tu veux bien ? »
« Vas-y, vas-y ! »

L’agent du FBI tourna les talons pour prévenir les policiers que des otages allaient sortir, afin de mettre les équipes de secours au travail. Foley en profita également pour passer sa commande de pizzas, que Ryan prit avec un grand sourire tandis que le Capitaine du NYPD semblait dépassé par la demande de Lester. O’Connel savait désormais que les négociations se déroulaient bien, ou du moins étaient bien parties.

Le début de soirée avait bien commencé. Foley était resté à l’intérieur de la banque avec le braqueur et les otages. Pendant une heure et demie, Lester avait taché d’amadouer Wright, en parlant de tout et de rien, de passant du championnat de base-ball aux conditions de Flynn pour sortir de la banque. Mais ce que ne savait pas l’agent spécial était que le directeur avait donné ses propres consignes à ses équipes de tireur d’élite et au SWAT. Un binôme s’était même infiltré par le toit de la banque et était désormais proche du lieu du délit. Leurs ordres étaient simples : rendre compte du moindre mouvement et tirer sur ordre. Lester, quant à lui, avait presque réussi à faire abdiquer le preneur d’otages, en lui promettant une voiture rapide et la certitude qu’aucun flic ne lui suiverait, puisqu’il prendrait le directeur de la banque avec lui. Foley s’était toujours demandé pourquoi ils demandaient la même chose, puisqu’ils étaient souvent rattrapés ensuite.

C’est à ce moment que choisit d’intervenir le binôme du SWAT, qui après avoir enfoncé la porte du bureau dans lequel ils se trouvaient et qu’ils espionnaient, ont lancé une grenade aveuglante et ont abattu le ravisseur. Foley, assourdi et aveuglé par l’explosion de la grenade incapacitante se remettait tout doucement du choc qu’il venait de vivre, et était dans une colère noire. Se frottant les yeux endoloris, il se releva, se dirigeant vers l’un des deux policiers avec un index menaceur.

« BORDEL DE MERDE, MAIS QU’EST-CE QUI VOUS A PRIS ? IL ALLAIT SE RENDRE, NOM DE DIEU ! »
« On a eu des ordres, Monsieur. »
« QUOI ?! »

D’un pas rageur, toujours aussi furieux, Lester se dirigea vers la sortie ou il retrouva le Capitaine Cassidy, qui arborait un large sourire victorieux. Foley le saisit au col et le menaça, ce que ne manquèrent pas les caméras des chaînes de télévision. « Ca ne s’arrêtera pas là, Capitaine, j’aurai vôtre plaque, croyez-moi ! »finit-il par conclure alors qu’il se dirigeait vers sa voiture pour se déséquiper.

En effet, cette affaire ne s’était pas arrêtée là. Après le rapport transmis par Foley et sa demande de passage devant une commission pour dénoncer l’incompétence de l’officier, il y eut une courte entrevue, ou il fut décidé que les policiers avaient agi dans leur droit. En effet, l’un des binômes de tireur d’élite aurait cru que Wright allait descendre un des otages, et a donc rendu compte. Cassidy, de son côté, a ordonné la mise à mort de Flynn, en passant au-dessus de ses supérieurs donc Ryan et Lester, pour cette affaire. Mais comme il n’y avait eu aucun mort, si ce n’est le braqueur, la commission déclara que les policiers avaient peut-être mal agi, mais que l’affaire s’était bien terminé, et qu’il n’y aurait aucune poursuite.




AVATAR :Clive Owen
PSEUDO : Willsdorff
SEXE : Avec plaisir .. pardon, je suis un mec :mcgreen:
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OBSERVATIONS : C'est Noel avant l'heure ?