KEEP THE GUN
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
EN RECONSTRUCTION
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

 

 Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Invité
Invité




Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise Empty
MessageSujet: Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise   Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise EmptyDim 13 Sep - 19:23

Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise Ddddyx
BRAQUAGE A LA MEXICANO LIBANO IRLANDAISE
Judicaelle, Eleanor, Darwin, Lester & Ryan

    Lorsque Judicaelle Sheridan et son équipe font un crochet par New York, c'est tout le secteur criminalité du FBI qui est en effervescence. Braqueurs de banques insaisissables, ils en sont même les terribles virtuoses dans plus de dix états des États-Unis. Tout récemment saisi de l'affaire, l'agent spécial Lester Foley est chargé de l'intervention sur leur prochain braquage et de leur arrestation nette et sans bavure ; de toutes les dernières interventions du FBI, celle-ci devra être la plus irréprochable et la plus profitable à l'agence fédérale. Fort de ses responsabilités, il engage ses meilleurs éléments à ses côtés pour tendre le piège.
    Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que Judicaelle Sheridan n'est pas n'importe quelle braqueuse... et que plus que l'argent, ce qui lui plait, c'est le défi.


Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise 31726840
Personnages mobilisés et Ordre de postage

Judicaelle Sheridan, braqueuse ;
Eleanor Rowe, officier de la NYPD ;
Darwin Gallagher, journaliste ;
Lester Foley, agent spécial du FBI ;
Ryan O'Connel, agent spécial du FBI.
Revenir en haut Aller en bas
Judicaelle Sheridan

Judicaelle Sheridan


DATE D'INSCRIPTION : 12/09/2009
MESSAGES : 11
AGE : 35

▬ SHOOT ME DOWN ▬
EMPLOI : Participe à sa manière à la création d'emplois chez les forces de l'ordre. Autrement dit, braqueuse.
RELATIONS :
TO DO LIST :

Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise Empty
MessageSujet: Re: Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise   Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise EmptyDim 13 Sep - 22:36

    « Elle déconne là ? Jay, dis moi qu’elle déconne, supplia Gabe tout bonnement consterné par les propos qu’il venait d’entendre.
    - Elle déconne Gabe, lui répondit son acolyte trentagénaire sans grandes émotions apparentes, tel qu’il n’avait pas l’air très convaincu par son affirmation.
    - Jude, tu déconnes hein ? insista t-il dans l’espoir d’entendre ce qu’il souhaitait, un oui ferme et définitif.
    - La ferme Gabe, tu me déconcentres , riposta t-elle sèchement.

    Gabe, hackeur de 22 ans à l’allure provocante et cadet du groupe de braqueurs, se pencha avec appréhension sur la grande feuille de papier qu’étudiait Sheridan aux côtés de son bras droit et amant, Jay.

    - Ah ben non, elle déconne pas…se dit-il résigné.

    Celui-ci pris alors place sur le plan d’une banque étalé sur la table, bordé par tout un tas un de crayons de coloris différents. Je ne resterais pas sans mentionner les canettes de bière vidées depuis belles lurettes ainsi que les cendriers ne demandant plus leurs restes.

    - Non mais vous êtes pas sérieux ? Midtown ? En plein jour ? Avec tous ces tarés d’ flics qui nous tournent autour d’puis quelques s'maines ? Hey, j’vous rappelle qu'y a plus haut placés qu’ces guignols en uniformes sur le coup. Et vous vous j’tez dans leurs bras ? Je pense qu’il vaudrait mieux s’faire discrets quelques temps.
    - T’es pas payé pour penser. Bouge ton gros derrière de mon plan Gabe !
    - Ok, c’est bon, j’ai compris, j’me tais. Mais faudra pas v’nir se plaindre quand le FBI vous tombera d’ssus. M’enfin, je penserai à v’nir vous rendre visite d’temps à autres quand vous s’rez en train d’chialer derrière les barreaux.
    - Regarde, juste là, paraitrait que c’est toi, lui confia t-elle tout en lui montrant une esquisse qu'elle venait de former à l’instant sur le papier.
    - Quoi ? Ca ? C’est le même nom mais c’mec là, je t’assure que c’est pas moi. Il m’ressemble pas du tout. Regarde, il manque de muscles, il est chauve et c’pantalon là, c’est vraiment pas mon style.
    - Il se défile le petit ? demanda Mc Fly, d’un air moqueur.
    - J’suis payé pour baiser le système de sécurité, pas pour m’retrouver sous les projecteurs.
    - T’es payé pour faire c’que je dis. Et si tu insinues encore que je dessine comme un merde, je m’arrangerai pour que ta gueule de dégonflé ressemble un peu plus au résultat de mon coup de crayon.

    […]

    - Gabe, tu entreras dans leur système informatique puis tu couperas l’alarme, ça nous laissera un peu plus de temps avant l’arrivée des flics. Mc Fly, tu contrôleras les débordements avec Reita, je l’ai appelé, il sera là dans une petite heure. Ne laissez personne sortir, sauf enfants et femmes enceintes s'il y en a et regroupez le reste dans la salle principale. Pas d’hésitation, s’il faut cogner, vous cognez. Défigurez les si besoin mais je veux pas de dérapages, pas de coups de feu atteignant vos cibles. Une fois les civils en laisse, vous aurez à charge de les surveiller. Gabe, n’oublie pas de condamner la porte. Pendant ce temps, Jay et moi, on se chargera de la récupération de la verdure. Gabe, s’il y a des complications, tu enclencheras la descente des rideaux de fer. Prise d’otages en perspective les mecs, mais je veux pas de bavures. Vous activerez le plan B. Vous savez ce que vous avez à faire, soyez aussi pros que d’habitude, et on aura de quoi se payer nos vacances. Miles nous attendra dehors avec son fourgon. Un plan de route a été établi, de façon à pouvoir déclencher une bombe installée par Reita. Celle-ci fera barrage si on se retrouve engagé dans une course poursuite. Les mecs, il ne nous reste plus qu'à nous éclater !

    --

    17hOO. Le grand moment était enfin arrivé. Sheridan et ses acolytes allaient une nouvelle fois faire parler de leurs talentueux personnages. La grande banque de Midtown s’apprêtait à subir leur folie ainsi qu’à devenir le champs de batailles d'un de leurs plus grands défis. Certes le pari était risqué, mais au combien riche en couleurs. La mission s’avérait palpitante. Chacun avait en tête ce qu’il avait à faire, et leur expérience leur suffirait grandement pour atteindre la magie de la réussite.
    Dissimulés dans un mono espace en face de l’établissement, les malfaiteurs terminaient de s’équiper : armes, oreillettes pour rester en contact permanent, sacs pour les billets, gaz lacrymogène…L’émotion montante, quelques cœurs battaient à tout rompre dans les poitrines. Ce n’était pas de la peur, mais bel et bien cet état d’excitation qui les prenait d’assaut avant chacun de leurs combats. Reita, le japonais, enchaînait les cigarettes avec le jeune Gabe tandis que Mc Fly attachait ses longs cheveux bruns en queue de cheval, les pensées dirigées vers son chien Samy qui l'attendait sagement à la planque (j'ai toujours su que cet homme là n'était pas normal, si toutefois il était plausible de considérer la normalité). Quant à Jay, il embrassait Judicaelle comme si c’était la dernière fois qu’il emprisonnait ses lèvres. Le crime était lui aussi sujet aux débordements de romantisme...

    Soudain, la sonnerie d’un téléphone vînt briser leur rituel. Sheridan ouvrit son nouveau message :
    RAS. Bonne chance.
    Miles.


    Sheridan fut la première à pénétrer les lieux. Habillée comme à son habitude, elle s’était contentée d’une simple paire de lunettes de soleil pour dissimuler ses traits. Elle se positionna au bout d’une queue de clients qui attendaient impatiemment leurs tours d’accès aux guichets. Ce fut ensuite les pas de Gabe qui résonnèrent jusqu’à ce qu’il s’installe sur l’un des fauteuils postés à l'entrée, son ordinateur portable soigneusement rangé dans une grande sacoche s’alliant parfaitement à son style non conventionnel. Puis vînt Reita qui, tatoué sur tous les bouts s’attira quelques regards malveillants qu’il rendit à l’aide de sourires ironiques. Cet homme aimait par dessus tout choquer la foule, jouissant des réactions qu'il provoquait. Jay entra ensuite d’un air enjoué suscitant la sympathie de certaines demoiselles appréciant sensiblement les grands bruns typés. Mc Fly passa la porte le dernier, c'était le signal. Le jeune hackeur effectua donc ce pourquoi il était présent et fit part de sa réussite à Sheridan qui déclara le début des hostilités.
    Reita, intimidant, se positionna face à la sortie, son arme pouvant être admirée à loisir. De cette façon, ils dissuadaient les plus paniqués de leurs envies d’évasion. Mc Fly, également de carrure imposante, regroupaient les otages gémissant pour les mener dans la salle principale, obtenant ainsi plus de contrôle. Jude était d’or et déjà en train d’alléger les caisses, aidée de Jay qui, sans pouvoir l’expliquer, doutait plus que jamais. Et si ce braquage était le défi de trop ? C’était une question qui tourmentait également l'esprit du jeune cadet dont les doigts dansaient avec grâce et rapidité sur son clavier.

    - Portes verrouillées, annonça t-il. Magnez-vous, l'heure tourne !»
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Rowe
ELIEI wish we lived in a safe world
Eleanor Rowe


DATE D'INSCRIPTION : 10/09/2009
MESSAGES : 51
CRÉDITS : CHERRYTREE*
AGE : 32
PLAYLIST : Dimestore Diamond - Gossip.

▬ SHOOT ME DOWN ▬
EMPLOI : Agent de terrain dans la NYPD.
RELATIONS :
TO DO LIST :

Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise Empty
MessageSujet: Re: Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise   Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise EmptyDim 13 Sep - 23:40

Après son service, Elie avait effectué ses gestes quotidien : arrivée à son casier, elle avait retiré l’uniforme, prit une douche et après avoir troqué la serviette blanche de la NYPD, elle avait enfilé son jeans, un haut noir qui lui rendait enfin tous ses charmes et clôtura sa séance d’habillage par son perfecto qui contenait le moindre de ses effets personnels (à savoir, carte de crédit, carte d’identité et un peu de liquide). Jamais une femme ne saurait posséder ‘le strict’ nécessaire dans ses poches et Elie épatait plus d’une de ses congénères féminines. Après avoir salué ses collègues, décliné poliment quelques invitations et, après avoir signé le registre des officiers, elle était sortit des locaux de la police le cœur léger. Cela faisait des semaines qu’elle n’avait pas ressentit cette impression de plénitude totale. Ses seuls soucis se réduisaient à quelques problèmes de loyers soit disant impayés et à meubler sa soirée de quelques frasques alcoolisées avec dans ses bras quelque inconnu ramassé dans un bar. A bord de son automobile, qui ne payait pas de mine mais résistait à tout désagrément, elle décida de s’occuper du plus important : régler son problème d’argent avec sa banque. Sans loyer, plus d’appartement. Et s’il n’y avait plus d’appartement, les inconnus ne pourront plus servir de passe-temps à l’agent Rowe. Sans hésitation, elle prit le chemin de la banque.

16h45. Elie venait d’entrer dans la banque et s’était dirigé vers ‘le’ guichet. Vous savez, celui qui parait être le moins remplit mais qui, faute à pas de chance ou d'une conspiration organisée par la direction de l’établissement, n’avançait pas d’un pouce même après cinq minutes. En jetant un coup d’œil au nom de sa rangée, elle soupira : ‘Bureau des réclamations’. Tout semblait clair à présent. A la guerre comme à la guerre ! Son envie de sortir son insigne de police placé dans la poche arrière de son jeans la démangeait plus qu’une piqure de moustique. Elie ne céda pourtant pas et prit son mal en patience en se mettant à observer ses compagnons d’infortune.

Une seule femme avait fait le pari fou d’emmener son nouveau-né dans la banque pleine à craquer et où les responsables et les guichetiers semblaient plus sévères qu’une bibliothécaire. En changeant d'horizon, Elie se surprit à sourire. C’était fou à quel point les vieilles personnes étaient les plus irrespectueuses mais se permettaient tout de même de dérouler sur une table les chartes des bonnes manières. Tant d’hypocrisie la rebutait et il n’était pas rare qu’elle tente d’échapper aux scènes de ménages violentes parmi les retraités.

Mise à part ces quelques exceptions, la banque était remplie de civils normaux, comme elle, pressés de rentrer chez eux et de vaquer à n’importe quelle activité ; du moment que celle-ci ne consistait pas à attendre debout. A cet instant, on ne se considère pas nécessairement en danger. Un agent de sécurité arpentait la pièce. Et puis, on avait mieux à faire que de rester accroupis à attendre que les ravisseurs se décident à filer à l’anglaise. Non, on ne penserait jamais être victime de braquage jusqu’au jour où cela vous arrivait réellement…

A ce moment, une vague de personnes débarqua dans la banque. Elie ne remarqua réellement que la femme aux lunettes et le beau brun souriant. Celui-là, elle en aurait bien fait son quatre heures s’il n’avait pas sortit de sous-on-ne-savait-où une arme à feu impressionnante.
« A TERRE ! » Lança Elie, par pur réflexe, en faisant s’agenouiller quelques clients de la banque qui n’avaient pas encore aperçu le danger. Elie se tût. Fermes ta grande gueule, espèce de flic ; hurlait elle à son inconscient. Valait mieux ne pas se faire remarquer et se débarrasser de ses habitudes de petites fliquettes en attendant de trouver un plan. Bien sûr qu'elle ne pouvait pas rester là sans rien faire !

Lorsque l’un des ravisseurs les regroupa dans un même lieu, Elie se mit à observer discrètement les braqueurs. Bien sûr, ils étaient à découvert, sauf la fille aux lunettes. Eleanor pourrait facilement reconnaître le tatoué, le beau mec et l’autre qui collait la femme -qui semblait être le cerveau de la banque. Elle n’avait pourtant rien dit. Mais Elie en avait l’intime conviction : elle paraissait sûre d'elle et n'avait pas besoin des autres pour déambuler dans l'établissement. A cet instant, une femme éclata en pleurs près d’elle. Il fallait que ça lui arrive à elle… Elle la prit contre elle et essaya de la faire taire. Baissant son visage vers le sol, feintant la soumission, elle espérait que la police serait vite sur les lieux. Quelle ironie, la police, c’était elle. Et elle était en plein milieu du braquage… Elle regrettait soudainement de ne pas avoir son arme de service. Elle n’aurait pas pu faire grand-chose mais bon, vous connaissez cette foutue fierté à vouloir défendre tout le monde lorsque vous êtes dans la police…

Attendre. Que ce mot lui paraissait grossier et inutile en cet instant…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise Empty
MessageSujet: Re: Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise   Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise EmptyMer 16 Sep - 17:41

    Une journée comme les autres, certainement pas ! Si Melvin avait su comment cette journée allait se dérouler il serait peut être resté coucher, quoi que connaissant le jeune homme l’action le connait. Il ne manque jamais une occasion de décrocher un scoop, le journaliste c’est toute sa vie. En plus d’être un bon journaliste, c’est un pro qui saisit toutes les opportunités & pas seulement celles qui vont le faire mousser. C’est peut-être sa récompense & son quart d’heure de gloire ? Il ne faut pas non plus pousser à l’excès, mais en tout cas en rentrant chez lui ce soir Melvin pourra commencer à rédiger un article très étonnant avec son point de vue personnel de cette journée qui pourrait rapidement se transformer en drame. Pour le moment Melvin est comme tous les jours debout assez tôt afin d’aller travailler pendant que sa petite amie la belle & mystérieuse Lux, flemmarde au lit. Du moins c’est-ce qu’il croit, très loin de s’imaginer que la femme qui partage sa vie depuis des années est en réalité un agent du FBI, ce n’est pas encore aujourd’hui qu’il va découvrir le poteau rose. Seulement il va être confronté une fois de plus à la criminalité de cette ville & du monde. Cette fois-ci peut être aurait-il le cran de répondre, de se rebeller & de faire avancer les choses, où se taira-t-il pour sauver sa vie ?

    Après avoir mis peu de temps à se préparer Melvin alla dans le salon afin de regarder les informations en prenant son petit déjeuner. Enfin un moment de tranquillité lorsque sa petite amie n’est pas en train de lui faire une scène de ménage alors que dans l’histoire c’est elle la menteuse, bien sûr Melvin n’est pas tout blanc ayant une aventure mais, la jeune femme s’en doute tellement qu’elle lui reproche très souvent ses absences, ses retards … Comme si elle était irréprochable. Comme une fois n’est pas coutume elle se leva avant que Melvin eu le temps de partir & lui demanda directement dans prendre le temps de l’embrasser où de voir comment il allait:

    « Tu vas rentrer encore tard ? »
    « Je vais bien, merci de le demander … » Lui répondit Melvin sur un ton exaspérer du comportement de sa petite amie. « Tu sais je travaille donc je ne peux pas te dire pour le moment ! »
    « Ouais travailler … » Lui rétorqua la jeune femme. « Où plutôt aller voir … »
    « Lux … » Lui coupa Melvin . « Tu n’as même pas encore déjeuné que tu commences à me reprocher certaines choses, pour une fois je peux aller travailler sans subir une de tes crises ? »
    « Fais ce que tu veux, comme toujours ! »
    « A force de me pousser dans les bras d’une autre il ne faudra pas que tu sois étonné si cela arrive un jour … »
    « Fais ça & je te jure que tu le regretteras ! »
    « Je vais y aller … » Lui répondit Melvin avant de venir l‘embrasser & d‘ensuite s‘approcher vers la porte en disant : « A ce soir, je t’aime ! »
    « N’oublie pas de passer à la banque ! » Lui demanda la jeune femme avant de lui répondre trop tard: « Je t’aime … »

    Comme toujours Melvin passa le pas de la porte déjà énervé pour commencer la journée. Ce fut une journée comme les autres à son bureau, mener des petites enquêtes afin de couvrir un sujet plus intéressant que le précédent. Rien de bien palpitant qui lui permis de rentrer assez tôt chez lui, se demandant si un sujet croustillant allait bientôt le faire monter en grade. S’il savait … Plutôt que de rentrer voir sa petite amie & pourquoi pas lui faire une surprise en préparant un bon dîner romantique Melvin décida de passer à la banque, plutôt que de donner une raison à Lux de l’engueuler ce soir. Les disputes devenus quotidiennes l’avaient poussés dans ses retranchements & il avait plus envie d’emmener dîner sa maitresse que sa petite amie. Il était déjà presque que dix-sept heures quand Melvin entra dans la banque, comme toujours assez prise d’assaut par les gens. Les banques ont toujours comme ça, c’est bien pour ça que Melvin déteste y aller, les gens sont peu aimables & trop pressés pour être respectueux. Quand il faut y aller, il faut y aller & cette fois-ci Melvin n’a plus le choix. Il ne s’attendait pas à ce qui allait suivre. Autour des liens en apparence des gens comme les autres, sûrement trop occupé par leur affaire personnel pour remarquer ce qui se préparait y compris Melvin. Lui n’attendait qu’une chose que les gens ne prennent pas leur temps pour pouvoir rentrer chez lui où bien simplement sortir d’ici. Qui pouvait se douter qu’un braquage allait avoir lieu, certainement pas lui.

    Melvin remarqua un groupe de personne se retourner sur une vague d’arrivant, faisant comme eu il eu tout juste le temps de se retourner quand une femme très à son goût si les circonstances auraient été meilleures vint crier à terre. Ne réfléchissant pas, Melvin s’agenouilla rapidement assez pour remarquer un homme avec une arme assez impressionnante. Le jeune homme ne comprenait pas vraiment ce qui se passait mas à voir le visage des gens c’était visiblement un braquage. Dans les films un homme serait intervenu pour stopper ceci & se serait sûrement fait tuer mais ici c’est la réalité les gens ne veulent pas prendre de risque. Même si Melvin aimerait prendre une revanche sur son passé, il n’est pas assez fou pour se mesurer à une bande de braqueur assez armé pour le tuer avant même qu’il ne puisse se relever. Rapidement les ravisseurs les firent se regrouper dans un même coin, Melvin avait aperçu une femme assez sûre d’elle qui n’avait pas l’air tendu bien au contraire. Sans doute fière du coup qu’elle allait monté, Melvin avait assez étudié ce genre de choses pour comprendre que c’était elle le cerveau de l’opération. Rien qu’à la regarder il se doutait qu’elle n’hésiterait pas à employer tous les moyens à sa disposition pour réussir ce qu’elle a prévu d’entreprendre. Près de lui une petite fille semblait avoir perdu sa maman qui était de l’autre côté. Melvin sans se faire remarquer eu le réflexe de prendre la main de la petite fille en lui donnant un regard réconfortant & se mettant devant elle comme protection tout en faisant signe à sa mère qu’elle allait bien. Protecteur, Melvin l’avait toujours été. A ce moment précis il ne pensait même pas à l’article qu’il allait pouvoir écrire, Melvin était trop préoccupé par ce qui se passait pour penser à l’avenir. N’auront-ils pas tous la chance d’en avoir un après cet évènement …

    [HJ: Désolé du retard, les cours --']
Revenir en haut Aller en bas
Lester Foley
There's no school like old school, and I'm the fucking headmaster.
Lester Foley


DATE D'INSCRIPTION : 11/09/2009
MESSAGES : 278
CRÉDITS : PAWEKE
AGE : 35
MOOD : Bang Bang !

▬ SHOOT ME DOWN ▬
EMPLOI : Agent Spécial du FBI, Criminalité
RELATIONS :
TO DO LIST :

Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise Empty
MessageSujet: Re: Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise   Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise EmptyMer 16 Sep - 21:08

    Encore une journée pourrie qui s’annonçait. Lester revenait de sa séance de sport matinale, et avait à peine pris le temps de prendre sa douche et de sauter dans son costume. D’ailleurs en sortant de l’ascenseur qui menait à l’étage de la Crim’ , le directeur se séchait encore les cheveux et jeta sa serviette en rentrant de son bureau d’où il ressortir aussi vite qu’il y était entré, avec une tasse de café noir brûlant et une cigarette à la bouche, qu’il s’empressa d’allumer.

    « TABLE RONDEEEEEEE ! »

    Il avait prononcé de la manière la plus naturelle qui soit et tous les agents s’arrêtèrent immédiatement dans leur travail, obéissant à l’ordre de leur chef. ‘Table Ronde’ signifait que le patron désirait avoir un point de situation sur toutes les affaires en cours. De ce fait, les agents présents du service de criminalité se rendaient tous en salle de réunion, sous le regard avisé de leur directeur préféré, qui savourait tranquillement son café/clope. Une fois que tout le monde fut présent, Lester entra à son tour et ferma la porte derrière lui, restant debout.

    « Bon. Ou est-ce qu’on en est ? Harry ? »
    « L’Affaire Harvey Chase est désormais close, nos bureaux de Minneapolis l’ont arrêté avant-hier, en attente de jugement. »
    « Bien. Susan ? »
    « Toujours rien concernant les derniers assassinats. Nous n’avons aucune preuve, aucune information et aucun indi.. »
    « Attends attends…. Ca fait trois mois que t’es sûr le coup et t’as toujours rien trouvé ? Bordel de merde mais arrêtez de vous tirer des balles dans le slip et tirez vous les doigts du cul ! Je veux du RE-SUL-TAT ! Compris ? Interrogez Interpol, interrogez les services de douane ! Relevez le nom de chaque mercenaire, chaque ex-militaire ou membre des forces de l’ordre provenant de l’étranger ou du sol américain qui sont entrés dans le pays il y a moins de 6 mois, notez les mouvements, mais réveillez-vous, BORDEL ! Sheppard ! Tu reprends l’affaire ! Jack, ton tour ! »avait-il dit en pointant du doigt le dénommé Jack
    « Euuh, on vient de recevoir une info provenant du bureau de Los Angeles. Apparemment, la bande d’une dénommée .. Judicaelle Sheridan s’apprêterait à faire un braquage en ville… »
    « Sheridan ? Dis m’en plus. »
    « Judicaelle Sheridan, 33 ans, native de Portland. 3 ans de prison pour agression physique envers un membres des forces de l’ordre. S’est apparemment reconvertie dans le braquage de banques, elle est suspectée pour pas mal d’affaires. Voici les dossiers des complices connus. »
    Il y eut un moment de silence pendant lequel Lester, penché sur la table, étudiait les dossiers étalés devant lui, fumant tranquillement sa cigarette en cogitant. Soufflant la fumée dans son café, dont il but au passage une gorgée, il leva les yeux vers l’agent en question.
    « Ok. Jack, d’après toi, ou est-ce qu’ils risquent de frapper ? »
    « Downton? La plupart des banques majeures y sont et ça compte en millions dans le coin. »
    « Trop le bordel pour se sortir de Downtown. Et beaucoup trop surveillé. Attends … ils vont jouer à notre petit jeu ces salauds. Tu préviens toutes les banques du coin qu’un braquage risque d’avoir lieu. Transmets les photos de Sheridan et ses compères aux différents services de sécurité. Tu te rappelles la Grande Banque de Midtown ? »
    « Ouais .. et ? »
    « Fais courir le bruit parmi nos indicateurs qu’une très importante somme d’argent va bientôt être transférée dans le coin. Je veux que cette rumeur circule partout dans les milieux de la pègre. Je veux que tout le monde soit au courant ! Arrange toi avec Mitch du service financier pour qu’il t’obtienne plusieurs millions en faux billets marqués, et organise un faux transfert de fonds au cas où s’ils surveillent la banque. Place plusieurs hommes à nous en couverture parmi les clients de la banque et les employés. Je veux deux équipes qui surveillent en permanence les différentes entrées, et qui se relayent 24 heures sur 24. Au moindre pet de travers, on intervient. »Foley marqua une pause, terminant sa cigarette et buvant une nouvelle gorgée de café. « Les patrons ont été clair là-dessus. Si on ne choppe pas ceux là, on peut être sûrs que certains d’entre nous vont se retrouver muté aux archives … »

    ---


    Quelques jours plus tard, Foley n’avait toujours pas eu plus d’informations sur cette foutue confrérie d’assassins et encore moins sur le coup que prévoyait de commettre la bande à Jude. Enfin, c’est ce qu’il croyait jusqu’à ce que Harry, l’un de ses agents, ne pénètre en trombe dans son bureau sans frapper.

    « Patron ! Je viens de recevoir un appel de Jack ! Sheridan a mordu a l’hameçon ! »
    « QUOI ?! Tu me mets tout le personnel disponible sur le coup ! Combien on a d’agents libres ? »
    « Je prends mon équipe, et je crois que O’Connel est pas trop loin de Midtown, sur l’affaire d’un des meurtres »
    « O’Connel ? Tu l’appelles immédiatement et tu lui dis qu’il ramène son cul tout de suite à la Grande Banque de Midtown ! Bah quoi, Harry ? T’attends une invitation ?! »

    Foley s’empressa de saisir son arme de service qui était rangée dans un des tiroirs de son bureau pour y loger un chargeur et la ranger dans son holster d’aisselle avant d’enfiler sa veste et de se diriger vers le garage, d’où ils partiraient en trombe. Bordel, ils leur faudrait entre 5 et 10 minutes pour arriver sur place. En espérant que O’Connel soit plus proche et réactif !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise Empty
MessageSujet: Re: Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise   Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise EmptyMer 16 Sep - 22:19

      « Tu la fermes et tu t’assoies. »

    Appuyant sur les épaules du suspect, l’agent spécial le fit prendre place sur un tabouret. En s’étant assuré qu’il ne bougerait plus et ne tenterait plus quelque chose d’aussi stupide que de se défenestrer, Ryan s’approcha de la fenêtre lourdement ornée de rideaux bruns. En les écartant légèrement, il eut une vue panoramique sur la rue en contre bas, et laissa promener son regard jusqu’aux baies vitrées du vis-à-vis ; de là, ce pervers avait un accès visuel direct sur au moins trois salles de bain, et tout portait à croire qu’il se régalait quand Ryan voyait déjà, et en plein jour, une jeune femme d’une trentaine d’année passant sous sa douche. Écoeurant.
    Zachary, son partenaire, lui s’affairait dans l’appartement du suspect, ouvrant tiroirs et placards, à la recherche de la moindre preuve. S’étant vus assignés malgré eux ce cas quasiment clinique, ils n’avaient plus qu’envie de s’en débarrasser. Indubitablement, Karl Walden était un détraqué sexuel, un nouveau Jack l’Éventreur. Si Ryan n’aimait pas trop s’avancer, le discours de ce malade le condamnait par avance.

      « Vous avez un sacré cul, agent spécial… euh, c’est quoi vot’ nom déjà ?
      - Tu l’entends le Roméo ? Ricana Zachary. Alors Juliette, comme ça t’as un sacré c…
      - Zachary, tu la fermes aussi. »

    Secouant la tête en laissant retomber le rideau, Ryan se tourna vers son partenaire qui lui lançait son sourire le plus sarcastique et le plus fier. Karl, lui, souriait également de toutes ses dents, mais certainement pas pour les mêmes raisons. Dans les deux cas, Zachary repartit dans ses fouilles minutieuses et Ryan sortit son téléphone cellulaire de sa poche alors qu’il commençait à peine à vibrer.

      « Agent spécial O’Connel.
      - Ryan ? C’est Harry. T’es bien en interv’ sur Midtown ?
      - Qu’est-ce que ça peut bien te foutre, Harry ?
      - C’est Harry ? Intervint Zachary. Tu peux lui dire q…
      - Zach, ta gueule ! Qu’est-ce qu’il y a, Harry ? »

    Une minute plus tard, Ryan demandait à Zachary de lâcher tout ce qu’il faisait et de l’aider à embarquer le « malade » dans la voiture. Même si son partenaire ne comprenait pas encore le comment du pourquoi, il ne posa pas immédiatement la question et se contenta de rejoindre Ryan. Ils durent bien se mettre à deux, non seulement pour pousser Karl dans les dédales de son immeuble mais également pour essuyer ses multiples vannes salaces. Ils ne furent pas non plus trop de deux pour le faire monter dans la voiture. Quand Zachary se mit derrière le volant et Ryan sur le siège passager, le premier ne manqua cependant plus d’interrogation en démarrant la voiture :

      « Al…
      - Braquage à la Grande Banque.
      - Et on emmène not’ copain ?
      - Tu préfères attendre que le NYPD vienne le chercher et que Lester nous engueule parce qu’on a trois quarts d’heure de retard ?
      - Ouais, fâchons pas le grand méchant Foley… »

    En dépits du fait que Lester fût son ami, Zachary arracha aisément un sourire à Ryan qui le somma ensuite de lancer la voiture au lieu de traîner. Durant le peu de route qu’ils eurent, Ryan fit le point du matériel qu’ils avaient sur eux. Même s’ils étaient les premiers agents à intervenir, ils n’avait pas vraiment de quoi faire face à un braquage. Pas de gilets pare-balles, pas de fusils d’assaut, à peine du matériel radiophonique et leurs armes de service. Rien qui leur permette de palier la présence de plusieurs équipes. En gros, il devait nécessairement gagner du temps et préparer le terrain. Zachary proposa de contacter le centrale de police pour alerter les patrouilles les plus proches et leur donner un minimum de renforts. Incapable de garantir le temps d’arrivée de Lester et de toute la clic, Ryan approuva et passa le coup de fil.
    Quand il raccrocha, ils étaient déjà sur place. Descendant du véhicule, Ryan s’élança vers le coffre, Zachary esquissait le même geste.

      « Tu me trouves deux flics pour embarquer Walden. Quand les autres arrivent, tu me les envoies et…
      - V’là tes flics. »

    Trois patrouilles étaient parvenus sur les lieux, sirènes hurlantes. Consterné, Ryan lâcha un « putain » suffisamment audible pour faire sourire son partenaire. Les six officiers parvinrent jusqu’à lui, l’arme à la main pour la plupart. Ryan eut le bon goût de les recevoir avec sa froideur inhabituelle :

      « Vous ne voudriez pas directement tirer dans les fenêtres de la banque aussi ! Histoire de les prévenir qu’on est là… Oh, pitié. Vous deux, vous allez récupérer Mr Karl Walden et me le mettre à l‘ombre au central. Et il a intérêts à y être encore quand je reviendrai le chercher. Vous autres, vous me bloquez la rue des deux côtés. On évacue rien avant d’en avoir eu l’ordre, compris ? »

    Les six officiers obtempérèrent en prenant sur eux. Ryan savait d’expérience que ce n’était pas agréable de se voir passer un tel savon, mais il en fallait aussi pour que les opérations soient efficaces. Ryan savait aussi que si quelque chose clochait, c’était à lui que Lester allait passer un savon, et leurs directeurs à Lester. Bref, il fallait savoir contrôler le tout depuis le début de la chaîne jusqu’à son issue. Zachary se montra encore une fois efficace en les faisant évacuer les lieux, avec leurs véhicules identifiables, en moins d’une minute seulement. Ouvrant enfin le coffre, Ryan, lui, extirpa son deuxième revolver avant de l’y remettre. Il n’y avait rien à faire avec cela. Refermant le coffre, ce fût le visage de Zachary qu’il aperçut juste ensuite.

      « En dévalant avec la cavalerie, Foley va déclencher une prise d’otages.
      - Je sais.
      - Tu crois qu’il va tenter de les laisser sortir plutôt ?
      - Il y a plusieurs centaines de personnes dans cette rue contre, au plus, une cinquantaine dans cette banque. Tu crois vraiment qu’il va risquer une fusillade ici ?
      - Ça pourrait être drôle. »

    Souriant à sa propre plaisanterie, Zachary remonta dans la voiture en décrochant son téléphone. Ryan, quant à lui, se contenta de regarder les passants autour de lui. Une légère agitation se devinait déjà, le barrage commençait à faire son effet. Pour le moment, et n’ayant aucun pouvoir, il ne prit aucune disposition supplémentaire et demeura aux aguets. D’une minute à l’autre, Lester et toute une équipe débarquerait… en attendant, et ne connaissant rien du braquage en cours, Ryan demeura appuyé contre le coffre de la voiture, observant méticuleusement la banque, bien trop calme il était vrai.

      « Ryan… Tu paries sur combien ?
      - Combien de quoi ?
      - Morts.
      - T’es vraiment con.
      - Ouais… j’espère que t’as raison. »
Revenir en haut Aller en bas
Judicaelle Sheridan

Judicaelle Sheridan


DATE D'INSCRIPTION : 12/09/2009
MESSAGES : 11
AGE : 35

▬ SHOOT ME DOWN ▬
EMPLOI : Participe à sa manière à la création d'emplois chez les forces de l'ordre. Autrement dit, braqueuse.
RELATIONS :
TO DO LIST :

Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise Empty
MessageSujet: Re: Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise   Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise EmptyVen 18 Sep - 14:55

    - Jude, regarde ça, intervint Jay la voix tremblante d’inquiétude.

    Sheridan saisit quelques billets puis les observa avec la plus fine des attentions.

    - Merde, on s’est fait rouler ! Code rouge ! C’est un piège.

    L’argent pour lequel elle et son équipe avaient pris tous ses risques s’avérait faux. Après toutes ces années d’expérience, que personne ne vienne tenter de la convaincre du contraire, ces billets ne valaient pas un sous !
    Soudain, son sang se mit à bouillir à l’idée d’avoir pu faire preuve d’autant de manque de professionnalisme. Comment avait-elle pu se jeter ainsi dans les bras de l’ennemi ? Elle savait que son nom faisait frémir le FBI depuis quelques temps, et pourtant, elle s’était précipitée vers Midtown tel un enfant vers son magasin de jouets favori, les idées brouillées par l’importance d’un pareil défi. Et elle avait entraîné sa « famille » dans sa chute…Certes, quel pessimisme, mais au combien justifiable à l’entente des dizaines de sirènes qui, dehors, braillaient en canon. Cette fois, leurs poursuivants déployaient les grands moyens, la hiérarchie devait leur mettre la pression. Peut-être se faisaient-ils taper sur les doigts, d'où le fait qu'ils mettaient tant de coeur à l'ouvrage. Qu'il serait chanceux celui qui menotterait la Grande Judicaelle Sheridan. Il aurait à charge d'écumer les bars, et pour cause, sa promotion ne resterait pas sans être célébrée comme il se doit.

    - Jude, on est encerclé par la flicaille, l’informa Reita qui s’éloignait alors de la porte, se mettant ainsi hors du champs de tirs.
    - Je sais, on s’est fourré dans un guet-apens. Je veux que vous gardiez l’œil ouvert, il ne doit pas y avoir que des civils dans c'merdier. Faites attention à vous les gars. Et n’hésitez pas à lancer le plan C si ça dérape. On vous rejoint tout de suite.
    - Reçu 5/5.

    Sheridan coupa la communication, de façon à pouvoir s’entretenir en privé avec son compagnon.

    - Le plan C ? T’es sûre de toi Jude ?
    - Non, mais on a pas le choix. Ce ne sont pas des p’tits joueurs Jay, il faut qu’on se lance dans la partie à armes égales. Je retournerai pas en taule.
    - Jude écoute je…
    - On fera ce que je dirai de faire, le coupa t-elle. Il ne m’auront pas. Pas vivante en tout cas. Allons rejoindre les autres…
    […]

    - Allez allez, on se bouge s’il vous plaît, tous devant les vitres. On se tait, on reste sagement debout et on ne bouge plus. Et que personne ne tente de s’interposer, on sait tous comment finissent les héros dans ce genre d’histoire.
    - Hey Mc Fly, qu’est ce qu’elle est en train d’foutre là Sheridan ? demanda Gabe.
    - Elle positionne les otages devant les vitres, de façon à empêcher les snipers d’agir.
    - Merde, elle est en train d’créer un putain d’bouclier humain ?
    - Tu piges vite petit.
    - Messieurs dames, merci pour votre coopération. Continuez ainsi et tout ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir.
    - Et maintenant, qu’est ce qu’il va s’passer ?
    - Franchement petit, j’en sais rien. En fait, j’arrive toujours pas à comprendre comment ces ****** ont fait pour tomber sur la bonne banque.
    - Tu crois qu’y a eu une fuite ?
    - Non mec, entre nous c’est cent pour cent confiance. Je pense qu’ils ont simplement le cul bordé de nouilles. Et tu veux que je te dise, je pense qu’on est dans la merde jusqu’au cou, c’est du lourd ! Tu vois les bagnoles là bas ? Celles de droite.
    - Ouais, celles qu’ont de la gueule.
    - Ouais, celles là. Ben c’est le FBI mon pote, et c’est la première fois qu’ils nous tombent dessus. Tu sais quoi, on est foutu. Alors profite de tes derniers instants de gloire.
    - Non mais…et…on a le plan B ? La fuite, la bombe…et…
    - Y a plus de plan B, on passe au C. Mais on va tous se faire saigner…
    - Hey vous deux là bas, quand vous aurez terminé de prendre le thé, fouillez les ! Il devrait y avoir des trouvailles intéressantes.

    C’est ainsi qu’une fouille au corps allait se mettre en place, sous les yeux médusés des spectateurs retenus contre leur gré. Jay et Sheridan braqueraient leurs armes sur la foule et Gabe claquerait des dents tandis que Reita et Mc Fly s’occuperaient des otages, à la recherche d’agents infiltrés pour l’occasion. Et pour s’assurer de leur obéissance, la demoiselle pris ses dispositions.

    - Hey toi là, dit-elle tout en saisissant le bras d’un homme, je vais t’assurer une place de choix. Et tu la fermes !

    Elle l’immobilisa au moyen de quelque violence, lui tordant le bras, puis lui rafraîchit la nuque en y déposant la canon encore froid de son revolver.

    - Fouille le, ordonna t-elle à Jay. Tu bouges je te tue, chuchota t-elle ensuite à son inconnu.

    Jay s’exécuta mais ne trouva rien susceptible d'attirer leur attention, si ce n’est une carte de journaliste.

    - Darwin Gallagher, une petite fouine. Il est clean.
    - Et bien Darwin, tu m’en vois ravie, je serai le sujet du scoop qui t’offrira ta plus belle promotion. Enfin, si tu sors d’ici vivant, cela va de soit.

    S’adressant maintenant aux otages, elle ajouta :

    - Si vous tentez quoi que ce soit contre l’un de mes hommes, vous aurez la mort de ce cher Darwin sur la conscience.

    Ce fut ainsi que Reita s’approcha du premier civil, qui s’avérait être une femme plutôt jolie. Blonde, les cheveux longs, un corps parfaitement sculpté, il était clair qu’elle était tout à fait son style. Il se ferait donc une joie de s’affairer à sa tâche, pendant que Mc Fly dominait sa rébellion en la maintenant dans le prolongement de son arme. Le japonais entama son affaire, un sourire arrogant clairement affiché sur les lèvres.

    - Héhé Reita, si tu pouvais trouver son numéro dans l’une de ses poches arrières de pantalon, tu ferais des heureux, lui affirma Mc Fly d’un air moqueur.

    Note : Eleanor, la charmante demoiselle dont je parle, c’est toi Wink
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Rowe
ELIEI wish we lived in a safe world
Eleanor Rowe


DATE D'INSCRIPTION : 10/09/2009
MESSAGES : 51
CRÉDITS : CHERRYTREE*
AGE : 32
PLAYLIST : Dimestore Diamond - Gossip.

▬ SHOOT ME DOWN ▬
EMPLOI : Agent de terrain dans la NYPD.
RELATIONS :
TO DO LIST :

Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise Empty
MessageSujet: Re: Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise   Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise EmptyVen 18 Sep - 17:36

A dire vrai, elle n’aurait jamais cru penser ça un jour de Lester Foley : c’était un génie ! Cet espèce de paon de la provoque fédérale avait, semble-t-il, devancé les braqueurs de la banque. Dans la NYPD, jamais un seul haut commissaire n’avait réussi à couvrir plus d’une banque de son aimable et intéressée surveillance sans promettre un service en échange. Lorsque que, deux semaines auparavant, Foley s’était pavané devant elle, Eleanor n’avait eu pour cet idiot qu'un doux sourire ironique : il n’était pas au dessus des lois, seul, il ne pouvait faire le pari fou de mener un véritable piège à exécution. Subtilement, Rowe dégagea la fin éplorée dans le seul but d’être prête au moindre faux mouvement des braqueurs. Les sirènes de ces chères voitures de police la confortant dans l’idée qu’à présent, le terrain était à elle. Rien ne pourrait lui arriver…

« Allez allez, on se bouge s’il vous plaît, tous devant les vitres. On se tait, on reste sagement debout et on ne bouge plus. Et que personne ne tente de s’interposer, on sait tous comment finissent les héros dans ce genre d’histoire. »

… ou pas. En se levant, imitant les autres otages, Eleanor sentit son cerveau battre à plein régime. Non. Armés ainsi et avec un tel plan de sécurité –à savoir protéger leurs sales petits culs de braqueurs en formant un mur d’humains innocents-, et sachant Foley sur le coup depuis un petit bout de tant, alors, ces sales petits culs devaient être très forts. Assez pour passer entres les mailles des agents fédéraux. Quelle bande d’incapables, aussi, ceux-là ! Se dit intérieurement Eleanor en plaçant ses mains derrière sa tignasse blonde. La voilà qui faisait face à la baie vitrée. Les deux dizaines de voitures de polices stationnées devant la banque, sirènes en alerte, lui fit autant battre le cœur que critiquer le comportement de ses collègues : un bon braquage de banque et voilà une cinquantaine de poulets en uniformes devant le lieu-dit, prêts à faire feu, alors que dix uniformes étaient amplement suffisants lorsque les fédéraux étaient au garde à vous.

Sans qu’il n’y ait le moindre rapport, Eleanor se mit à penser à ce grand et fabuleux auteur –et acteur- qu’était Hugh Laurie. Un passage de son livre mentionnait ce genre de situation : dans les films, les otages ou autres prisonniers défiaient sans vergogne leur ravisseur. Leur crachant au visage, ils se contentaient d’un seul tour de reins pour se libérer et se venger en mettant en pièce les salauds qui avaient osés nuire à leur santé. Cependant, comme le mentionnait très justement la chef de bande, dans ce genre de situation, dans la vie réelle, l’otage n’a pas son mot à dire. Il subit. Ou alors, il ressort de l’endroit dans lequel il était les pieds devant. Elie décida que, finalement, il valait mieux ne pas broncher. Elle se sentait en sécurité. Ce ne fut que lorsqu’un des gros bras de la bande désigna à son acolyte les flambantes automobiles du FBI qu’Elie chercha des yeux Foley. Et détourna ensuite le regard vers les voitures de la NYPD. Merde, Elie, tu n’avais pas besoin de ce type à lunettes polies pour survivre ! Les claques proliféraient en pagaille dans sa tête pour avoir un seul instant cherché Super-Agent, en vain.

Soudainement, on les fit se retourner. Fouille générale. Instantanément, telle une souris prise dans un piège, Elie paniqua. Physiquement, elle était calme. Intérieurement, elle cherchait une fenêtre ouverte du regard, oubliant le fait qu’elle ne volait pas comme Superwoman. Elle était vraiment, vraiment, dans un sacré pétrin. Un type fut désigné pour l’exemple. Un type, dénommé Jay, se mit à le fouiller au corps. Elle fut surprise que l’otage n’ait pas encore pissé à son froc étant donné le joli calibre que pointait la mexicaine contre sa nuque. Elie avala plusieurs fois sa salive avant la fin de la fouille. Un journaliste. Et bien, cette prise de thons, pardon, d’otages, s’avérait fructueuse pour les braqueurs. Un journaliste et un flic à la demande. C’est-il pas beau, tout ça.


« Si vous tentez quoi que ce soit contre l’un de mes hommes, vous aurez la mort de ce cher Darwin sur la conscience. » Bien, Madame la Présidente de la Haute-Cour de Justice. L’asiat’ s’avança vers elle et l’attira devant le public apeuré que formaient les otages. L’acolyte numéro 2013 braquait son arme à l’arrière de sa tête pendant que l’autre type s’affairait à la fouille. Elie, dans son immense repenti, ressenti la honte des suspects à être ainsi touchés. Quoiqu’elle doute un peu que ce tatoué fusse membre des brigades policières et la touchait outrageusement lorsque ses grosses pattes atteignaient sa poitrine et son entre-jambe… Elle eut le réflexe de se dégager, sans le moindre geste brusque –il ne fallait pas oublier qu’un joli jouet risquait de lui faire sauter la cervelle à tout moment- lorsque, arrivé au niveau son fessier, le fameux ‘Reita’ passa et repassa sa main droite au niveau de sa poche arrière. Quel con, ça se sentait, tout de même.

« Regardez qui voilà, une fliquette ! » Reita montra l’insigne à Judicaelle après l’avoir ouvert et dévoilé le badge et l’identification de Rowe. Puis, aux otages. Pour leur montrer qu’ils n’étaient pas en sécurité, même si la police se trouvait à l’intérieur de la banque. Enfin, c’est ce que pensa Eleanor. Derrière elle, le souffle du numéro 2013 parvint jusqu’à la joue. Bande de cons.

« Au moins, avec moi dans votre jeu, vous avez un bel atout pour vous sortir de là vivants… Les rues ne sont plus aussi sûres pour les malfrats de votre genre… » Elle fixait Judicaelle avec insistance. Une discussion entres femmes. Elle ne voyait pas l’intérêt de parlementer avec les sous-fifres. « Vous êtes qui ? Arsène Lupin ? » Demanda Elie en levant un sourcil, loin de l’ironie. Il s’agissait d’un simple réflexe d’interrogatoire qu’Elie avait acquis, au fil des ans, dans la NYPD.


[Oui Wink. J'espère que ça ne dérange pas que j'ai fait joué Reita. S'il y a le moindre problème, dîtes-le moi mais bon, s'il ne découvrait pas l'insigne et sans dire quelque chose, on aurait attendu longtemps ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise Empty
MessageSujet: Re: Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise   Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise EmptyVen 18 Sep - 22:46

    Intérieurement, Darwin jubilait de voir la braqueuse perdre doucement le contrôle des choses, elle ne devait pas s'attendre à tomber dans un guet-apens, après tout c'était bien fait pour elle. A jouer avec le feu on se brûle. N'étant pas naïf Darwin savait pertinemment qu'elle devait avoir un autre plan, sans doute plus dangereux que l'initial. Il espérait qu'elle n'allait pas choisir de sacrifier des innocents pour s'en sortir . La vie est faite d'aventure & de péripétie ,mais Darwin garde espoir même si dans sa carrière il a bien appris que les malfaiteurs n'ont pas toujours le gène de l'humanité. Le plus important pour Darwin n'était pas forcément de sauver sa propre vie ,mais plutôt celle des autres. Dans le passé Darwin a fait des erreurs surtout quand il a assisté à un meurtre & qu'il n'a pas réussi à empêcher ce drame. En plus d'avoir en scoop pour son travail peut-être pourra-t-il se rattraper & se pardonner à lui-même son erreur. Bien sûr il n'est pas suicidaire & ne va pas chercher l'affrontement même s'il aimerait bien remettre la jeune femme Judi' à sa place.

    La jeune femme semblait avoir une très haute opinion d'elle-même, lui racontant que grâce à elle il aurait sûrement la plus belle promotion de sa vie. Judi' n'avait pas tort ,mais cette façon très hautaine de lui dire les choses énervaient Darwin qui ne montrait rien, téméraire de l'ordinaire il n'avait aucune envie de finir une balle dans la tête. Pourtant, regardant autour de lui, ayant l'espoir que la jeune femme est assez de coeur au fond d'elle pour ne sacrifier personne. A l'échelle mondiale c'est vrai que la vie de Darwin est vraiment minime ,mais il y tient. Ce n'est pas simplement pour lui, il pense aussi à Lux qui serait sans doute dévasté par l'annonce de sa mort. Heureusement pour le moment Judi' semble beaucoup plus intéressé par son plan que par tuer quelqu'un.

    « N’est pas peur, tout va bien se passer ! » Dit Darwin à la petite fille. Darwin qui s’occupait de la fillette pleurant pour rejoindre sa mère & échapper à ce qui se passait devint se séparer d’elle lorsqu’on commença à fouiller les gens. Rapidement c’est lui qu’on fouilla heureusement il n’avait rien à se reprocher. Comme il le redoutait la jeune femme le fit fouiller & elle découvrit que c’était un journaliste. Le thermes fouine qu’elle lui attribua ne lui vraiment pas plaisir, en même temps ce n’est vraiment le moment d’ouvrir sa bouche même s’il en meurt d’envie. Peut-être pense-t-elle est tellement importante pour lui qu’elle serait le sujet principal de son scoop même s’il ne compte pas la mettre sur un piédestal. Elle le prévint rapidement qu’il faisait mieux de la fermer & de l’écouter.

    « Merci c'est trop aimable .. » Ne pu s'empêcher de sortir Darwin, bien sûr elle risquait de ne pas apprécier la remarque du jeune homme. Darwin l'avait pourtant, dit assez bas. Lorsqu'elle vint lui tordre le bras & lui poser le canon froid de son arme Darwin sentit son coeur battre à la chamade. Ceci lui rappelait d'affreux moment & il n'avait qu'une envie s'en aller. Cette fois-ci il ne comptait pas fuir, il était plus fort & s'il devait montrer l'exemple en étant blessé peut-être est-ce son destin . Il n'avait qu'une envie envoyer la braqueuse se faire cuir un oeuf ,mais il ne voulait risquer de se faire tirer dessus directement.

    « Je te remercie d'avance dans ce cas ! » Lui répondit Darwin d'un ton désinvolte, beaucoup elle n'avait pas tort & ce merci voulait dire qu'il pensait s'en sortir & faire bien un article sur elle. Donc il devait la remercier . Bien sûr il y avait un ton ironique ,mais connaissant Darwin c'était à prévoir avec son côté impulsif il ne pouvait pas se retenir. Il savait que Judi' n'allait pas plus perdre de temps avec lui, elle avait sûrement mieux à faire. « Juste au cas où ... » Darwin savait que ses réponses pouvaient les couter cher ,mais il n'avait pas envie de se taire. Il avait envie de dire ce qu'il pense quitte à risquer que sa tourne mal. Se servir de lui pour faire pression sur les autres était vraiment petit. Personne ne le connait, personne ne va donner sa vie pour lui. Darwin ne le demande d'ailleurs pas du tout. Quand on le lâcha enfin Darwin se rendit compte qu'un agent de police était parmi eux. Elle avait raison, c'était un atout s'ils voulaient s'enfuir sans trop de casse. Elle pouvait leur apporter beaucoup, forte & ferme elle l'impressionnait beaucoup. Rien que dans le ton de sa voix elle semblait sûre d'elle & peut être prête à prendre les choses en main, il espérait qu'elle ne ferait trop de fou pour attenter à sa vie. Elle connaissait beaucoup mieux son métier que Darwin, c'est pour ça qu'il ne bougeait plus & ne faisait que regarder.
Revenir en haut Aller en bas
Lester Foley
There's no school like old school, and I'm the fucking headmaster.
Lester Foley


DATE D'INSCRIPTION : 11/09/2009
MESSAGES : 278
CRÉDITS : PAWEKE
AGE : 35
MOOD : Bang Bang !

▬ SHOOT ME DOWN ▬
EMPLOI : Agent Spécial du FBI, Criminalité
RELATIONS :
TO DO LIST :

Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise Empty
MessageSujet: Re: Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise   Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise EmptyLun 21 Sep - 15:45

    La lourde Chevrolet Tahoe du FBI se frayait un chemin parmi la circulation, son gyrophare hurlant. Lester l’éteignit avant de passer aux alentours de Midtown, alors qu’ils approchaient de la banque centrale. C’était pas le moment de se faire repérer…. Mais lorsqu’il arriva sur l’avenue et qu’il vit au loin les bagnoles du NYPD hurlant à la mort, il ne put s’empêcher de frapper le tableau de bord.

    « FAIT CHIER ! Fait chier, fait chier, fait chier ! On aurait jamais du demander à ces cow-boys de pacotille de se ramener ! »

    Le SUV s’arrêta quelques instants après au bord de la chaussée, de la manière la plus normale et discrète possible. Lester en descendit, se dirigeant aussitôt vers les deux agents qui attendaient face à la banque de l’autre côté de la rue.

    « Salut Ryan .. Zach…. Rien de neuf, pas de coups de feu ? Y a des gars à nous dans cette banque, vous savez pas s’ils ont tenté quelque chose ? Et puis bordel de merde, qu’est ce que c’était que ce numéro avec le NYPD ? Ils se croient dans un film de John Ford dans le rôle de la cavalerie ? »A peine eut-il fini sa phrase, jetant un coup d’œil vers la banque, qu’il remarqua que les braqueurs avaient placé des otages à l’entrée en guise de bouclier humain. Pas con. Lester soupira bruyamment –tout allait de travers- et sortit une cigarette qu’il alluma aussitôt avant de s’exclamer : « La garde …puis, ajoutant plus fort pour que l’ensemble de son équipe entende Messieurs, nous avons désormais affaire à une prise d’otages. Zach, boucle-moi le périmètre avec ces ploucs de la police. Harry ! Je veux une de nos équipes d’intervention sur ce toit, cerne le périmètre avec des tireurs d’élite, sait-on jamais ! Et bordel, ou est ce foutu PC Opérations ? »

    « Devrait arriver d’une minute à l’autre, Lester … »

    Foley tira sur sa cigarette avant de se concentrer sur la banque. Lui qui pensait avoir tous les éléments en main s’était rendu compte du contraire. La situation avait dérapé et avait changé, et il ne profitait plus de l’élément de surprise, qui était l’élément clé dans cette affaire. Et tout ce beau bordel se terminait désormais en prise d’otage. En plein milieu de New-York et en fin d’après-midi … c’était sûr et certain, il allait voir sa gueule au 20H et la Presse ne se gênerait pas pour en faire ses choux gras. Même si elle se servait des otages comme bouclier humain, Lester avait demandé des tireurs d’élite, on sait jamais. Peut-être pouvaient-ils trouver une fenêtre de tir au moment opportun. En tout cas, ils seraient ses yeux. Et l’équipe d’intervention qui attendrait sur le toit serait son bras armé, juste au cas où si les choses dégénèreraient . Foley se retourna vers Ryan.

    « Je crois que tu n’étais pas là pour le topo …. Je vais t’en faire un rapide. Là-dedans, on a une bande de brauqueurs qui ont fait pas mal d’opés à travers le pays. Leur chef, un petit bout de femme de 33 ans, venant de Portland. Judicaelle Sheridan, un truc du genre. A déjà fait de la taule. 4 à 5 complices connus, je voulais les piéger là-dedans, mais comme tu peux le constater, c’est en train de merder en beauté. Reste dans le coin au cas où avec Zach’, je risque d’avoir besoin de vous en cas d’intervention…. »

    Le poste de commandement opérationnel mobile venait de passer le coin de la rue, et se gara un peu avant la banque, hors des angles de tirs éventuels. Lester se dirigea immédiatement vers lui, et grimpa à l’arrière, récupérant au passage un gilet pare-balles qui faisait également office de gilet d’assaut, sait-on jamais. Foley salua les divers opérateurs présents avant de se diriger vers leur chef : Mitchell O’Meira.

    « Salut Mitch’ ! Même topo que d’habitude, je veux une ligne directe avec la banque. Tu leur brouilles toutes leurs autres communications, leur seule ligne possible les mènera directement vers nous, ok ? Et envoie un de tes techniciens se brancher sur le système de vidéo-surveillance, je veux voir tout ce qu’ils font .. »
    « Foley .. qu’est ce que tu crois, c’est déjà fait ! Rob est déjà parti faire les branchements. D’ailleurs ta ligne devrait pas tarder à être prête … Et combien de fois je devrais te répéter que ce véhicule est non-fumeur ?! »
    « Jusqu’à ce que tu sois mon patron … »
    « Je m’en doutais … Rob me signale qu’on a la liaison avec l’intérieur de la banque »

    Foley se concentra sur ce que montrait les images. Les braqueurs étaient en train de fouiller les otages un par un, en menaçant plus particulièrement, et s’attardant sur une femme. Mais .. bordel .. c’était pas Rowe ? Cette sangsue du NYPD ?

    « C’est quel téléphone pour la banque ? »O’Meira lui en désigna un. Lester le décrocha, le numéro se composant automatiquement vers l’intérieur de la banque. Il sonna pendant un moment dans le vide, avant d’être décroché. Personne ne parlait, mais Foley pouvait entendre par intermittence . « Judicaëlle Sheridan ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise Empty
MessageSujet: Re: Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise   Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise EmptyLun 21 Sep - 16:45

      « Voilà la cavalerie. »

    Décroisant les bras en se redressant, Ryan suivit du regard la direction que Zachary indiqua. En effet, les troupes venaient d’arriver et cela pressentait un coup mûrement préparé. En tous les cas, c’était une impression que le FBI se donnait pour l’occasion, car il manquait visiblement quelque chose à ce plan pour véritablement réussir. D’ailleurs, Ryan s’inquiéta de n’avoir pas été plus attentif et plus présent lors des différentes réunions du service criminalité. Les rares fois où ils étaient intervenus sur une affaire à laquelle il ne connaissait rien, le fait d’avoir appris sur le tas ne lui avait définitivement pas réussi.

    Ryan parvint jusqu’à eux et entama l’interrogatoire basique. Les premiers agents repéraient toujours l’état des lieux et transmettaient ensuite au chef des opérations. L’avantage d’un type comme Lester, c’était qu’il ne manquait d’aucune fermeté et qu’il allait droit au but.

      « Ton braquage s’est transformé en prise d’otages, Lester., et s’il y a des gars à nous, ils n’ont rien tenté, et ne tenteront sûrement rien avant d’avoir eu des ordres. Pour le NYPD, il fallait qu’on fasse avec les effectifs sur place. J’avais aucune info, j’ai géré ça comme je pouvais. »

    Autant dire qu’il n’avait pas d’excuses. Pour le reste, Ryan épargna à son ami de lui faire remarquer comme son plan était définitivement foireux. Il y avait peu de façons d’attraper des braqueurs de banque, en dehors d’une banque, s’entend, d’autant quand il était nécessaire d’avoir un flagrant délit, mais cette manière-là était sans doute dans le top 5 des plus hasardeuses. L’heure n’étant pas encore à la distribution des blâmes, Ryan laissa Zachary disparaître pour boucler le quartier et laissa Lester le mettre au courant.

    Judicaelle Sheridan. Même si Lester continuait à parler, Ryan s’était arrêté à l’entente de ce nom et quoi qu’il n’en montra aucun signe, son regard se faisait lentement absorbé par la banque, de l’autre côté de la rue. Il laissa Lester s’éloigner pour distribuer ses ordres et prendre possession du terrain et demeura ainsi, stoïque et immobile, durant plusieurs minutes. Il ne sut pas tout à fait s’il avait conscience ou non de la réalité ou s’il refusait d’en prendre conscience. En tous les cas, Harry le sortit de sa léthargie :

      « T’as l’équipement dans le cam…
      - Le dossier.
      - Hein ?
      - Est-ce que tu as une copie du dossier ? »

    Harry lui montra le camion en haussant les épaules. Ryan l’abandonna là et s’élança en cette direction. Alors que Zachary revenait, il feuilletait déjà les nombreuses lignes relatant le cas Sheridan et celui de ses compères. En visualisant les photographies adjointes au dossier, Ryan fût heurté par le changement. Néanmoins, les extraits de naissance ainsi que la chronologie correspondait parfaitement. Zachary surprit aisément l’éclat particulier dans les yeux de son partenaire à cette lecture.

      « Soit elle est vraiment canon, soit tu la connais.
      - Si on te demande, Zach, je ne suis pas sur cette opération. »

    Son partenaire le dévisagea un moment en enfilant son équipement. Ryan referma le dossier et le laissa sur le coté pour se saisir de deux chargeurs pour son semi automatique. Il commença à s’éloigner en direction du poste de commandement. Il fallait qu’il parle à Lester avant qu’il n’entame les négociations. Zachary intervint en le retenant un moment par le bras :

      « Tu veux dire que tu rentres ?
      - Je veux dire que je n'aurai pas besoin de ça. »

    Dans un regard énigmatique, Ryan avait déposé dans la main de Zachary sa carte du FBI. Se retournant, il s’élança jusqu’au poste de commandement pour s’apercevoir que Lester avait déjà pris les choses en main. Il se contenta alors, par dépits, de demeurer tout près… et d’attendre.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise Empty
MessageSujet: Re: Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise   Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Braquage à la Mexicano Libano Irlandaise
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
KEEP THE GUN :: ÉTAT DE NEW YORK :: ▌MANHATTAN :: MIDTOWN-
Sauter vers: