Souvenir, souvenir [Gabriel]

Pourquoi tout les deals doivent toujours se faire dans une ruelle sombre et sordide, ou on à l’impression qu’un mauvais réalisateur va tourner une scène d’apocalypse pour son prochain navet ? Abigail ne pouvait pas répondre à cette question qu’elle avait tendance à se poser souvent en ce moment. Elle c’était pourtant infiltrer auprès d’un escroc bon chic, bon genre, style j’ai vu tout les films d’Al Pacino et je me sens motiver pour reprendre le flambeau. Mais ce dernier avait choisi une stupide ruelle pour rencontrer un autre criminel, un tueur à gages d’après ce qu’avait comprit Abigail. Et si il jugeait pouvoir lui faire confiance il irait boire un verre.

Mais retournons un peu en arrière Abigail, devait s’infiltrer auprès d’un gangster vieux jeu, du nom de John Peterson. Comme il pensait que les femmes ne pouvaient pas être criminelles, elle jouer les filles impressionnables aimant la luxure… En réalité elle avait l’impression d’être une chienne qu’il baladait au bout d’une laisse de diamant, elle imaginait les gangsters de la trempe de John Dillinger et compagnies un peu plus romantique. Mais bon la question n’est pas là. Il aimait l’avoir partout avec elle, c’était pour cela qu’elle se retrouvait à attendre dans le froid avec une robe trop classe pour être porter pour une rencontre à minuit, et des talons qui lui donnait envie de massacrer l’imbécile qui lui avait donner. Les types qu’ils devaient rencontrés n’avait pas l’air pressé d’arriver, et Abi se demander si les autres ne leur avait pas fait faux bon. Elle aller sans plaindre, quand une voiture fit son entrée à l’autre bout de la ruelle.
Plusieurs hommes descendirent du véhicule et s’avancèrent vers le groupe d’Abigail, cette dernière put vite voir qu’il n’était pas fait dans le même bois que Peterson, ses types étaient des durs, des criminels qui n’ont peur de rien. Elle détailla les hommes avec un sourire gourmant sur les lèvres. Si on lui posait des questions c’était simple elle se contentait de draguer. Mais en réalité elle retenait un maximum de détail des nouveaux arrivants afin de pouvoir mettre un nom sur leur visage. Quand elle regarda le dernier homme elle du se retenir de ne pas changer d’expression. Elle le connaissait, grand, beau garçon, les lèvres fines et de beaux yeux clairs à vous faire chavirer le cœur. Son nom était Gabriel est tout les deux avaient étaient à l’université ensemble. Dans les souvenirs de Abi, il était policier, mais elle ne savait pas jusque là qu’il faisait de l’espionnage. Elle ne pouvait faire aucune réflexion de crainte de briser sa couverture, mais de nouvelles questions s’imposaient dans son esprit.
Les deux chefs avaient discuté et toute la petite troupe se dirigea vers un petit restaurant du Bronx, John embrassa Abi sur la main, et lui dit :

Installe-toi à cette table ! Les hommes doivent discuter ensemble ! Commande ce que tu veux, et sois sage.

Abi fit signe oui de la tête, bien sur ce plan ne l’intéressait pas réellement, d’où elle était elle ne pourrait pas suivre toute la conversation, et il lui manquerait donc des éléments. Mais elle n’avait pas vraiment le choix, elle se commanda un cocktail et attendit. D’ici une dizaine de minutes, elle irait les interrompre prétextant qu’elle s’ennuyer. Mais la solitude lui permit de réfléchir à son nouveau camarade de jeu : Gabriel. En règle général quand un autre flic se trouve en infiltration dans une affaire ou un autre espion interférait on le prévenait à l’avance. Il y avait donc deux solutions, sois ses chefs avaient négligé de l’a prévenir, sois Gabriel jouer double jeu, et ce n’était pas les méchants qu’il espionnait, mais les flics. Et cela l’inquiétait légèrement car si c’était le cas il pourrait dire aux autres qu’elle était de la police. Secouant la tête elle se leva et décida d’agir, elle prit son verre et se dirigea vers la table ou se trouvait John, Gabriel et les autres. Elle fit semblant de se tordre la cheville et vida le reste de son verre sur la veste de Gabriel. Elle prit un air de biche égaré, avant de dire :

Oh ! Je suis vraiment désolée ! Je suis vraiment maladroite par moment. Venez je vais arranger ça.

Sans vraiment attendre sa réponse, elle se saisit de la main du beau jeune homme et l’attira vers les toilettes. Elle ouvrit la porte et le poussa sans ménagement à l’intérieur, elle retira sa veste précipitamment, prit des serviettes qu’elle trempa dans l’eau et commença à essuyer la tache. Elle demanda :

Alors Gabriel, qu’est ce que tu fais la ?