Course poursuite inutile [Pv Jillian]

Course poursuite inutile [Pv Jillian] Aliicon78

[C'est nul de chez nul je suis vraiment désolée ! Je vais me reprendre au prochain.]

Le ciel était couvert, mais quelques rayons de soleils perçaient les nuages qui flottaient au-dessus de New-York. Le temps n’était pas comme je le voulais, mais j’avais déjà vu pire. Je devais toujours travailler dans des conditions différentes alors ce n’était pas des nuages qui allaient me faire rebrousser chemin. Je n’étais plus une débutante depuis longtemps et j’avais déjà vécu pire comme expérience quant à un contrat. J’avais déjà eu à tuer un ex petit-ami devenu un ami alors maintenant, le parfait inconnu que je devais liquider ne me faisait ni chaud ni froid. J’avais fait un peu de recherche sur Calvin, ma cible, et je l’avais suivis quelques temps. Je connaissais très bien ses habitudes. Je savais qu’à tous les samedis matin, à 8h20, il allait faire du jogging au flushing meadow, qu’après il prenait une douche et se faisait à déjeuner. Cependant, cette journée-là, un samedi matin, je me foutais de ce qu’il allait faire après son jogging. Il allait mourir avant de revenir chez lui. Il n’aurait plus l’occasion de prendre une douche ou de se faire à manger. C’était triste, mais je devais faire mon travail. Si je ne le faisais pas, quelqu’un d’autre le ferait à ma place et je ne le voulais pas.

Bref, j’étais dans ma voiture, mon arme sur les genoux, propre, chargé et mortel. Je savais comment m’en servir, je devais qui était ma cible, il ne me restait plus qu’à voir la cible en question. J’étais au tournant d’un chemin plutôt non utilisé près d’un boisé. Le meilleur endroit pour atteindre Calvin, finalement. Il ne devrait pas tarder. J’ai ouvert ma fenêtre pour profiter de l’air frais et pour entendre ma cible si elle arrivait. Je voulais être prête aussitôt qu’il serait là. Je ne pouvais pas me permettre de la manquer pour une stupidité du genre; je ne l’ai pas entendu. Cette raison n’aurait jamais convenu à mon patron et je me serais sentie idiote pour le reste de mes jours. Cependant, malgré mon attention face aux sons qu’il y avait autour, je me suis mise à rêvasser un brin. Rien de bien méchant, juste assez pour dire que je m’occupais. Je me suis mise à penser à plein de choses. À Jeremiah et au soupé que nous avions prévu ce soir-là chez lui. Qu’allions-nous manger ? Ses talents en cuisine m’avaient surprise et je ne pouvais jamais savoir à l’avance le menu du jour. Le secret et la surprise étaient des choses beaucoup trop excitantes pour les révéler aussi facilement. Du moins, c’était comme ça pour Jeremiah et je faisais avec. C’était drôle, c’était Jeremiah.

Mais bon, j’ai dû sortir de mes pensées quand j’ai entendu des pas. C’était ma cible, Calvin. Je me suis installée, j’ai visé et j’ai tiré aussi rapidement. Mon homme n’a rien vu venir, j’en suis certaine. C’était toujours comme ça de toute manière. Ils n’avaient jamais le temps de rien voir, c’était ce que je voulais. Je suis dangereuse quand je fais mon travail, mais je ne fais pas exprès pour torturer mes victimes. Je tue des gens, mais je ne fais pas un abus de la violence. Je tire une ou deux balles, point à la ligne. Je n’aime pas abuser de ces choses-là. Si je devais mourir, tuée par un tueur à gages, j’aimerais qu’il le fasse vite. Je ne voudrais pas que mon meurtrier abuse de son statut de tueur et s’amuse avec moi. Il y a des moments où j’aimerais déborder, mais l’éthique me dit que je ne dois pas. Une petite voix dans ma tête me dit toujours de me concentrer sur ma tâche. Que je ne devais pas me laisser porter par mes émotions et déborder des limites permises. Chaque tueur à gages à ses méthodes et la mienne est de rester dans les lignes de l’éthique. Cela peut paraître étrange pour une personne qui fait le travail que je fais, mais c’est comme ça que je le vois. De toute manière, ce sont mes contrats alors je peux bien faire ce que je veux avec eux non.

Bref, j’avais tiré mon coup et j’étais entrée dans ma voiture quand j’ai entendu des pneus qui venaient sur le sentier. « Bordel de merde ! » J’ai démarré ma voiture et je suis partie en trombe. J’allais la laisser dans un coin perdu du boisé et je reviendrais la chercher plus. Je voyais très bien que la voiture derrière moi me suivait. Qu’est-ce qu’elle voulait ? Je n’en savais rien. Mais à voir sa vitesse, je me doutais qu’elle me pourchassait. Dans quel pétrin j’avais été me fourrer. Je n’avais rien vu venir du tout. « Saleté !!!!! » Je roulais, je roulais et je voyais la vitesse du compteur monter. 80, 90, 100, 110 km/h. Finalement, voyant que la voiture derrière moi ne lâchait pas prise, j’ai arrêté ma voiture, je l’ai laissé dans un coin perdu, comme je l’avais voulu et je suis partie à la course. J’allais être moins facile à repérer que ma voiture. Je suis donc entrée à nouveau dans le boisé et je me suis mise à courir entre les arbres. Je devais me cacher le plus rapidement possible et me faire toute petite. J’entendais mes pas faire craquer les branches et les feuilles qui recouvraient le sentier que j’empruntais. Je suis sortie de se dit sentier et je me suis accroupie entre un îlot d’arbres. Je voulais pouvoir voir mon poursuivant et s’il le fallait, j’allais le tuer.

» Jillian ; Liens..
» JILLIAN ; On fonce! - Fiche terminée.