KEEP THE GUN
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 That's What Friends Are For

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Nina Aslova
    э.є It’s not somebody who’ve seen the light э.є

Nina Aslova


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MessageSujet: That's What Friends Are For   That's What Friends Are For EmptyLun 26 Oct - 23:06


Central Park
...........................................That’s What Friends Are For.

PRIO TO DAKOTA HOPPEN._______


    Se reposer, c’était tout ce qu’elle souhaitait à présent. Nina avait eu une longue journée. Elle l’avait passé à servir presque sans interruption des clients affamés et impatients, à supporter les moqueries de certains gosses vis-à-vis de son accent, à les tenir calmes le temps d’une après-midi pour un goûter d’anniversaire... Une journée ordinaire. Sans compter le fait qu’elle avait passé la nuit précédente à coucher avec un mec bizarre avant de l’électrocuter dans son bain. Mission accomplie. 3 000 $ directement viré sur son compte à midi pétantes. Elle ne connaissait pas l’employeur et elle s’en foutait, elle voulait qu’il paye pour avoir tuer son camé de frère. Elle avait quand même eu le droit à un supplément de cocaïne grâce à sa très généreuse victime. Evidemment, Nina ne mettait jamais le nez dans la poudre mais elle pouvait se faire un peu de fric pour la revendre. Dire qu’elle avait passé la journée le sachet planqué au fond de son sac à main, ordinairement rangé dans son casier, au boulot. Elle entrait avec de la coke, elle partait avec. Personne ne voyait jamais rien.

    Mais il était vingt-et-une heures, il faisait déjà nuit et froid. C’était trop demander à la jeune Russe que d’être d’une meilleure humeur. Elle n’était pas en colère ou quoi, juste... très fatiguée. Et pourtant, elle avait tenu à sortir. On était vendredi soir et donc, elle pouvait se permettre de sortir jusque tard dans la nuit parce qu’elle ne bossait jamais le week-end. Sauf si un employeur mystère la joignait. Mais officiellement, elle ne travaillait pas, quoi x)

    Elle était à la fête foraine de Central Park, le parc le plus célèbre de Manhattan et l’endroit qui lui rappelait le plus Ekateringof. Nina était près de la sortie de la fête, appuyée contre le mur en plastique d’un stand de tir auquel elle avait gagné une jolie peluche de tigre blanc. On n’apprenait pas au singe à faire la grimace. Son lot sous le bras, plus quelques autres cadeaux posés dans un sac, à ses pieds, elle s’offrait le bonheur de manger une glace. Bon, d’accord, il ne faisait pas super chaud mais bon, le climat était toujours plus élevé qu’à Saint Petersbourg donc Nina trouvait le temps plus chaud que les New-yorkais. Elle portait quand même un blouson mais elle pouvait se permettre quelques douceurs de temps en temps. C’est au moment où elle tournait la tête du côté de Central Park, là où il n’y avait plus aucun manège, qu’elle aperçut la fine silhouette qu’elle reconnut, lorsque celle-ci entra dans la lumière des néons aveuglants, comme Dakota Hoppen. Sa Dakota. Sa grande sœur. Qu'est-ce qu'elle faisait ici ? Nina sourit à son amie, malgré la perplexité de la situation. Elle était heureuse plus qu'intriguée de la présence de l'Américaine.

      Nina | Dakota ! Je ne t’attendais pas ici ! Ca va ? Tu veux manger ?


    Nina avait pour mission de surveiller Dakota. Elle le faisait mais, bizarrement, elle s’était attachée à la jeune femme. Un peu plus vieille qu’elle, avec un vécu tout aussi relatif et un caractère qui lui plaisait bien. Nina ne savait pas pourquoi elle s’attachait, elle n’aimait pas trop ça, en général. Ca lui avait joué de mauvais tours plus d’une fois. Comme avec Régina. Et pourtant, c’était plus fort qu’elle. Elle y pensait tout le temps. Et elle savait qu'à part lui soutirer quelques informations, elle n'aurait jamais le courage et la force de faire du mal à Dakota. Déjà qu'elle s'éloignait toujours de sa mission... Dakota avait la même gentillesse que Régina. Dakota était presque pareille. Sauf que Dakota n’était pas Régina.

      Nina | On fait un tour ?


    Proposa Nina à la jeune femme en lui adressant un magnifique sourire plein de tendresse. De la tendresse sincère.


Dernière édition par Nina Aslova le Mar 3 Nov - 21:58, édité 1 fois
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Dakota Hoppen
    We are the nobodies, we know just who we are.

Dakota Hoppen


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MessageSujet: Re: That's What Friends Are For   That's What Friends Are For EmptyMar 3 Nov - 21:45

That's What Friends Are For 48415105




    Il était assez tard, aux alentours de quatorze heure trente. Le soleil était caché par les nuages grisonnants, l’air était frais et un vent léger venait lécher les silhouettes des passants qui frissonnaient en rajustant les pans de leurs vestes. La circulation commençait à se calmer un peu, l’heure de pointe s’éloignait petit à petit. Bien que ce soit un vendredi, les gens se hâtaient de rejoindre leurs lieux de travail, peut-être pour achever plus vite leurs tâches, et se rapprocher un peu plus du week-end. Que d’agitation, pour pas grand chose finalement. Il y a seulement une heure, Madame Hoppen avait enfin daigné rejeter les couvertures de son lit et émerger d’un sommeil lourd et profond. La veille, elle avait longtemps travaillé sur les plans d’aménagement d’une villa qui se trouvait à une petite heure de chez elle. Le client était difficile et minutieux, et malheureusement, aussi odieux qu’il soit, il reste le roi. Elle, qui avait la malchance, pour cette fois ci, d’être réputée pour savoir organiser et dénicher les meilleures affaires pour décorer les intérieurs des demeures, avait été réclamée à grands cris par cet homme, soucieux de faire dans la perfection. Trois fois qu’elle changeait la place des meubles dans le salon, quatre que les couleurs de la salle de bain ne convenaient pas et deux que les meubles ne faisaient pas assez « sophistiqués » au goût de monsieur. Depuis quand des fauteuils victoriens blancs destinés à traîner paresseusement dans un couloir et à supporter, tantôt, un derrière bien rebondis, et qui surtout, coûtaient au mois trois fois le prix d’une paire de bottes Benetton, n’étaient pas assez bien ? Heureusement que Dakota savait être patiente. Ou plutôt qu’elle était dans la période où elle était en mesure de l’être. En s’éveillant, elle sortit son bras droit de sous l’épaisse couette ocre pour tâter la place à côté d’elle. Inoccupée. Evidemment son cher mari était déjà partit à son travail. Un soupir s’échappa de ses lèvres rosées tandis qu’elle posa la plante de ses pieds sur le tapis à poils.

    Puis, emmitouflée dans son peignoir moutarde qui découvrait ses longues jambes, elle se dirigea vers la grande baie vitrée de leur chambre pour tirer les rideaux. Comme d’habitude, le jeune voisins de l’immeuble d’en face était là, dans sa cuisine, torse-nu, accoudé à son balcon entrain de tirer sur sa cigarette. Son regard charmeur de bel italien mal rasé s’arrêta sur elle, et ses lèvres s’étirèrent en un sourire dragueur. Ah ces italiens ! Repoussant une mèche blonde derrière son épaule, la délicieuse créature lui rendit son sourire avant de passer distraitement sa langue sur ses lèvres. Aguicheuse ? Oui, peut-être bien, et alors ? Elle quitta sa chambre pour se rendre dans sa salle de bain. Là, quittant ses sous-vêtements, une douche fraîche termina de la réveiller. Tandis que le jet de l’eau coulait sur son visage, elle envisagea de sortir prendre son petit déjeuner à l’extérieur, oh et puis zut hein, pour une fois ! Elle pouvait bien se faire plaisir de temps en temps, ce n’était pas sa balance qui risquait de se plaindre. Dakota regagna sa penderie, et s’appuya sur l’une de ses hanches tout en fouillant dans ses vêtements.

      « - Voyons … »


    Finalement, elle opta à tout hasard pour un pull en maille avec un col bateau et un jean troué. Ce ferait très bien l’affaire, avec sa paire de boots en cuir. Une grosse écharpe en laine enroulée autour de son cou, son sac à main attrapé, et la voilà prête. Avant tout, la jeune femme passa dans sa cuisine et ouvrit quelques placards, se hissant sur la pointe des pieds, car malheureusement pour elle, de ce côté là, la nature l’avait voulu petite.

      « - Plus de café … ni de lait … beurre …. Yaourts … »


    Bref, la voilà bonne pour faire quelques emplettes au supermarché ! Forcément, monsieur vidait toutes les réserves, mais ne prenait que rarement la peine de remplir à nouveau le frigidaire. Géniaux ces hommes … Tiens, pour lui apprendre, elle sortirait ce soir, tant pis pour lui, il n’aura cas regarder la télévision, seul comme un petit vieux. Rien que d’imaginer la scène, un grand rire lui montait aux lèvres. Bien fait, adjugé, vendu mon chéri. Dakota accrocha un petit mot sur le meuble de l’entrée, très simple, très concis, très bref : « Aujourd’hui chéri, je sors. Bonne journée, ne m’attends pas ce soir. » La porte claqua, et la voilà partie.

    Sa voiture, petite, confortable et décapotable, lui fut très utile pour la conduire au centre commercial du coin. C’est là bas, que se trouvait la meilleure cafétéria du coin, sur deux étages, entièrement vitrée, ce qui permettait d’observer les gens du dehors tout en sirotant un café bien chaud. L’ambiance était conviviale et chaleureuse. La demoiselle arriva, s’installa tout en haut à côté de la fenêtre, et commanda une grande tasse de chocolat chaud, ainsi que des toast beurrés, du bacon grillé, un verre de jus de goyave et une salade de fruits exotiques. Sur sa table, elle sortit le roman qu’elle lisait actuellement, ainsi que quelques croquis rangés en vrac dans une pochette rouge. La serveuse, très jeune, très maladroite et timide, lui apporta en vacillant entre les tables ce qu’elle avait commandé. D’un sourire elle la remercia et lui laisse quelques pièces en guise de pourboire. Après tout hein, ça faisait sa bonne action de la journée. Plongée dans son croquis, fredonnant une chanson, elle ne prêtait plus attention à grand chose. Aussi, lorsqu’elle sentit une main se poser sur son épaule Dakota se releva brutalement et sentit immédiatement un liquide chaud se répandre sur sa cuisse. Et voilà, et voilà, bravo ! Frustrée, elle se tourna vers celui ou celle qui avait fait ça.

      « - J’espère que vous êtes content ! J’avais passé trois soirées sur ce fichu dessin ! Non, vous avez raison, surtout, surtout ne vous excusez pas ! »


    Et forcément, le genre de truc type, qu’on se dit qui n’arrive qu’aux autres … Il s’avérait que le café s’était rempli, qu’il n’y avait plus d’autres places, sauf avec des adolescentes gloussantes et pathétiques et qu’en face d’elle, se trouvait un jeune homme des plus séduisant. Le jeu du chat et de la souris se mit en place, et ils se quittèrent aux alentours de seize heure, pour se rejoindre à la fête foraine, le soir même à Central Parc. Rendez-vous arrangé et négocié, comme toujours. Dakota fit le tour de quelques boutiques, effectua, comme une femme de ce nom, de sympathiques achats, puis fila chez elle, pour se doucher et se préparer, avant de croiser le chemin de son cher mari. Et hop, l’heure dites était arrivée. Il se nommait Ed, avait cinq ans de moins qu’elle même, était célibataire, et aimait beaucoup la compagnie des femmes expérimentées. Il l’emmena dans la grande roue, se colla de façon peu subtile contre elle, l’embrassa comme un nettoyeur de cheminées, voulut caresser ses cheveux, à la manière des acteurs dans les films à deux sous, resta coincé dans l’une de ses boucles d’oreilles, tandis qu’elle riait à n’en plus pouvoir. Eddy était rouge de honte, confus, et ne savait comment se rattraper. Lassée, la pulpeuse blonde le guida vers un endroit isolé, le poussa contre un grillage de manière brutale, avant de déboutonner son pantalon et … de le laisser en plan, en caleçon, à bout de souffle, alors qu’elle même n’avait pas retiré un centimètre carré de tissus. Riant comme une petite folle, elle se dirigea vers la sortie. Ces hommes ! Ridicules. C’est alors qu’elle remarqua une figure connue …

      « - Eh bien, tout le monde s’est passé le mot et a décider de passer sa soirée ici on dirait ! Tu es accompagnée ma belle ? … Oh et puis, on s’en fiche, maintenant tu l’es ! »
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