Souvenirs brumeux [ FERME ]

Ma tête appuyé contre la vitre d’un taxi New-yorkais, je contemplais d’un air amusé la fourmilière que représentait cette grande ville Américaine.
Il devait être 10 heure du matin et je venais de prendre l’avion pour rentrer ici, après mon contrat de Berlin terminé je n’avais plus rien à faire en Allemagne.

Arrivant dans le centre de la ville je demandais au chauffeur de me déposé, après lui avoir refilé les 20$ que m’avais couté la course.
Je me jetais littéralement sur un vendeur de hot-dog et enfilais ce précieux symbole américain comme si ma vie en dépendait !
J’avais beau avoir voyagé en première class, j’étais trop concentré sur ma discussion avec une hôtesse de l’air aux aspects de poupée en porcelaine. J’avais son numéros, et lui avait donné la promesse de l’appelé dans une semaine quand elle serait à nouveau sur le territoire Américain.

Après avoir commandé un nouveau hot-dog à la moutarde, je partis d’un bon pas dans les rues de la ville, profitant d’une journée simple avant de récupérer un nouveau contrat.
Habillé en costard cravate je regardais d’un air distrait les boutiques, proposant un choix énorme de vêtement, ou de plein d’autre objet technologique que je ne serais jamais à quoi ils servent.
Quand mes yeux ce firent attirer comme par un aimant vers un panneau.

« Stand de tir. »

Même si j’avais par l’intermédiaire de Genesis, la liberté d’avoir un stand privé je me risquais à m’amuser à celui si.
Vus sa taille il avait l’air excellent. Mais bon la taille ne fais pas tout n’est ce pas ?

J’entrais donc dans le local, la pièce était lumineuse ce qui me donna une sensation de bien être, sans souffrir de claustrophobie je n’avais jamais apprécié les espace restreint.
Puis je la vis !

Je ne l’avais pas vu depuis … pff des années ! Elle n’avait guerre changé, mais que faisait-elle ici ? A New York, dans ce stand de tir.
Un grand sourire aux lèvres je mis ma main sur une de ses épaules en lui disant un sourire amusé aux lèvres.

« Francesca quel plaisir de te voir ! »

Plaisir n’était peut être pas le mot exact, nous n’avions jamais était en épellent terme ! Cependant vus que sa devais faire deux ans que je n’avais plus attendus parler d’elle la surprise était de taille.

« Bon alors de un mon coco tu vas enlever ta main de là avant que tu ne te trouves par terre avant de savoir ce qui se passe pour toi. Deuxièmement, je ne suis pas ta ‘Francesca’ puisque comme c’est marqué sur la porte mon nom est Maxim Fitzgerald. Et pour finir qu’est ce que vous venez foutre ici, monsieur ? »

Une petite moue s’affichais sur mon visage, j’évaluais mes chances de la maitrisé, je ne savais pas de quoi elle était capable mais bon je devais surement être à la hauteur !
Quoi qu’il ne faut jamais sous estimé l’ennemie, surtout une ennemie qu’on ne connaît pas … vus qu’elle ne semblait pas être Francesca.

Lentement j’hottais ma main de son épaule plongeant mon regard dans le sien.
La ressemblance était … stupéfiante ! On aurait presque crus à une sœur jumelle ou quelque chose dans le genre.
En tout cas elles avaient le même caractère de merde. Vraiment pas la joie ce genre de femme, comment voulez-vous entamé ne serais ce que le début d’une conversation avec ce genre d’individus ? Surtout pour moi qui adorais parler. A fortiori quand il s’agissait d’une jolie femme, hors même si elle avait un caractère épouvantable elle était indubitablement très belle.

« Excusé moi mademoiselle, mais la ressemblance est frappante. Un véritable sosie. »

Je fronçais les sourcils, décidément s’était bien trop étrange, les clones s’étaient dans Star-Wars pas dans un stand de tir de New-York.
Ma main toujours dans le vide je la rabattis lentement le long de mon corps avant de me croiser les bras d’un air parfaitement décontracté.

« A la réflexion vous n’y ressemblez pas totalement, elle était un peut moins belle que vous, ce qui en soi est une prouesse. »

Paradoxalement j’attendais une petite voie dans ma tête qui m’hurlais de fuir cette femme et ses sautes d’humeur, peut être était elle enceinte et qu’un trouble hormonal lui bousillais le cerveau ?
Je lui tendais une main chaleureuse avant de lui lancé avec un petit sourire d’excuse.

« Je m’appelle Caïn. »

Autant ce présenter.

Bon, voilà c’est fait. Maxim avait tout dit, ce qui lui était passé par la tête avec sa franchise qui lui était maintenant naturelle et qui apparemment avait fait son effet. Ainsi la main qui était posée sur son épaule se retira doucement, regardant l’homme pendant quelques instants elle put ainsi voir qui il était, car il faut dire que si la jeune femme était impulsive et n’ayant réagit qu’en quelques secondes, elle n’avait pas vu les traits du visage de cet homme qui lui avait parlé, qui croyait la connaître alors qu’en fait, elle-même ne savait pas qui elle était. Plus grand qu’elle, il avait les cheveux bruns, les yeux sombres un brin malicieux et des traits du visage qui semblaient à la fois sombres mais aussi sympathique. Cependant après la réplique que Max’ lui avait lancé, une moue assez étrange se forma sur son visage montrant qu’il était déconcerté. Après tout c’était ce qu’elle avait voulu et cela avait marché.

« Excusez-moi mademoiselle, mais la ressemblance est frappante. Un véritable sosie. »

Décidément ce gars ne voulait pas lâcher l’affaire, enfin bref il s’était excusé et cela était déjà un point. La Fitzgerald se passa une main dans les cheveux levant les yeux au ciel, il est vrai qu’il y avait peu de personne qui pouvait se vanter d’avoir eu une conversation calme avec elle. Impulsive, têtue, tête brûlé et rancunière bref un joli tableau qui faisait d’elle une jeune femme qui ne fallait pas chercher si vous ne vouliez pas avoir d’ennuis. Si certains en ces temps avaient peur pour leurs vies, cela n’était pas le cas de Maxim qui savait parfaitement se défendre et puis que de toute façon, il fallait bien crever un jour et elle en était parfaitement consciente. Non, elle n’avait pas des idées morbides, non elle ne voulait pas mourir, vivre ainsi était ainsi une deuxième chance mais elle était extrêmement lucide comprenant qu’en ce moment mieux vaut pas avoir peur de sortir le soir.

« Ouais, peut être mais j’en ai rien à faire. »

Elle avait été polie, doit-je vous le faire remarquer ? Remarquant la main de l’homme qui était toujours dans le vide, elle esquissa ce qui aurait put être un sourire pendant une fraction de seconde avant de le regarder dans les yeux tout à fait impassible. Faisant un pas en arrière, la jeune femme prit son sac sur le comptoir avant d’entendre l’inconnu parler à nouveau.

« A la réflexion vous n’y ressemblez pas totalement, elle était un peu moins belle que vous, ce qui en soi est une prouesse. »

Haussant un sourcil, elle répondit directement sans aucune gêne, souriant grandement et tournant un peu la tête sur le côté.

« Oh comme c’est gentil, vous me faites rougir…. Et là je dois battre des cils et vous invitez à boire un café pour qu’ensuite tu me foutes dans ton pieu ? Garde ces répliques pour les pimbêches tu seras gentil. »

Bon 1-0 pour Maxim sans aucun doute, il faut dire que parfois elle répondait sans véritablement réfléchir avant mais la plupart du temps cela était nécessaire. Oui, elle était certes un peu jolie et en avait consciente mais se faire draguer d’une façon aussi vulgaire et même se faire draguer tout cour était quelque chose qu’elle ne supportait pas. Cela était comme cela depuis qu’elle avait repris conscience dans cet hôpital, peut être par rapport à sa vie passée, la jeune femme n’en savait rien mais dès que cela se produisait elle ressentait en elle-même de la peur mélangé à une colère noire. Il fit un sourire auquel elle ne répondit pas, cherchant dans son sac son paquet de cigarette.

« Je m’appelle Caïn. »

Trouvant son paquet de cigarette, elle en prit une qu’elle coinça dans sa bouche avant de prendre son briquet et essaya de l’allumer, malheureusement ce dernier était à cour de gaz.

« Max’. Et merde, je dois en avoir un autre dans le coin. »

Retournant derrière son bureau toujours la cigarette coincé entre ses lèvres, la jeune femme leva les yeux vers le dénommé Caïn et alors qu’elle cherchait le briquet en question, lui lança :

« Vous êtes là pour tirer non ? »

« Ouais, peut être mais j’en ai rien à faire. »

Rolala elle n’était vraiment pas commode cette bonne femme, je vous jure pire qu’une tigresse … pire qu’un T-Rex même ! Une sauvage oui.
Non mais vous ne vous rendez pas conte, moi qui ai un sens innée des relations humaines, tombé sur un cas comme ça, sa à de quoi vous déstabiliser. Après tout ça demandé quoi d’être polis avec quelqu’un ? Je ne me risquerais pas à demandé de la gentillesse de sa par, même si l’espoir fais vivre il n’est jamais bon de ce bercer d’illusion.

« Oh comme c’est gentil, vous me faites rougir…. Et là je dois battre des cils et vous invitez à boire un café pour qu’ensuite tu me foutes dans ton pieu ? Garde ces répliques pour les pimbêches tu seras gentil. »

Non elle est bien pire qu’un T-Rex peut être le monstre qu’il y à dans Alien VS Prédator ? Bref il n’était pas vraiment évident de garder un air serein quand une femme dans le genre de celle là vous balance des vents comme ça, mais bon tout homme soi défendre son honneur n’est ce pas ?

« Non, je préfère garder ses répliques pour les jeunes femmes qui pète plus haut que leur cul, s’est surement pour ça que je m’adresse à vous de la sorte. »

Bah quoi vous n’allez pas croire que j’allais me laissé faire par elle non ? J’avais beau avoir une réputation de séducteur, je n’étais cependant pas prêt à me laisser marcher sur les pieds par une femme, aussi séduisante soi t’elle.

Après avoir farfouillé dans son sac, elle dégota une clope qu’elle coinça entre ses lèvres, essayant de l’allumer elle découvrit bien assez vite qu’elle n’avait plus de gaz.
Vraiment ballot, je savais très bien que lorsque on voulait fumée ce genre de contrariété n’étais pas fais pour rendre les nerfs plus malléable.

« Max’. Et merde, je dois en avoir un autre dans le coin. »

Elle alla derrière le bureau tendis que je m’appuyais négligemment contre le montant de la porte, honnêtement je ne savais pas trop pourquoi je resté ici comme un idiot après tout avec l’accueil qu’elle m’avait donné j’aurais du partir m’occuper d’une autre façon.
Peut être que la vue que j’avais alors qu’elle ce penchais sur son bureau me dissuada de partir ? Je pris grand soin d’ailleurs ne pas jeter des regards trop insistant sur elle j’étais certes un tueur a gage, mais je n’étais pas suicidaire.

« Vous êtes là pour tirer non ? »

Euh j’étais là pourquoi déjà ? Ah oui m’amuser a dégommé des cibles en carton, beaucoup moins marrant que des cibles vivantes mais on fait ce que l’on peut.

« Oui en effet, je n’ai jamais tiré de ma vie j’espère être à la hauteur. »

Ah, à quoi je joué ?
Sans trop me rendre one de ce que je faisais je lui lançais un briquet qui trainait dans ma poche.

Oui elle n’était pas très aimable mais ne vous inquiétez pas elle pouvais-être largement pire, le genre de femme que vous ne voudriez croiser pour rien au monde, oui Maxim était de ce genre là et l’assumait complètement. Il ne faut pas croire qu’elle avait beaucoup d’amis, ils se comptaient sur les doigts d’une seule main mais c’était les seuls qui pouvait la comprendre, qui partageait quelque chose avec elle, qui voyait qui la jeune femme était réellement. L’autre face qu’elle ne montrait jamais aux autres personnes, quelqu’un de doux et de prévenant, bref pas la Maxim que les autres connaissaient. Avec l’homme devant elle qui se dénommait Caïn, la Fitzgerald n’était pas du genre à être sympathique et savait qu’elle n’allait pas lâcher le morceau avant qu’il capitule, a ce moment là et seulement à ce moment là, Max’ serait peut être sympathique mais pas avant.

« Non, je préfère garder ses répliques pour les jeunes femmes qui pète plus haut que leur cul, s’est surement pour ça que je m’adresse à vous de la sorte. »

Si la jeune femme aurait put se mettre en colère et le traiter de tous les noms d’oiseaux et le renvoyer de son stand de tir mais au contraire, cette réplique lui arracha un superbe sourire que personne n’aurait put voir depuis longtemps, cependant ce dernier ne resta pas figé très longtemps et fit face de nouveau à cette figure glaciale et neutre qui était depuis si longtemps inscrite sur son visage. Sortant sa cigarette de sa bouche elle répliqua, car oui peut être que monsieur voulait sauver son honneur mais Max’ ne se laisserait jamais traiter ainsi par qui que ce soit.

« Tiens, monsieur se croit sans faille et n’a pas l’habitude de se faire renvoyer paître ? J’aime ça.»

Car parfois les discours les plus longs n’étaient pas les meilleurs. Elle aimait les gens qui avait cette particularité comme elle, de réagir au quart de tour et peut être parfois un peu trop vite sans dire réellement ce qu’elle pensait. La jeune femme avait surement fait des erreurs dans sa vie mais jamais elle ne s’était excusé, une habitude qu’elle avait prise depuis son réveil et que pour l’instant elle ne voulait quitter pour rien au monde. Il aurait put partir depuis bien longtemps et Max’ ne comprenait pas pourquoi il était encore là, enfin les hommes parfois ne fallait-il pas chercher à les comprendre, ensuite on dit que ce sont les femmes qui sont compliquées, c’est l’hôpital qui se fout de la charité.

« Oui en effet, je n’ai jamais tiré de ma vie j’espère être à la hauteur. »

Lorsqu’il s’agissait du tir, Maxim était la plus stricte, la plus dure mais aussi quelqu’un qui savait que le tir et les armes était son domaine, comment cette passion lui était venue elle ne le savait pas mais dès qu’elle avait été chez les flics, sa passion assoupie se réveilla telle une bête féroce et fit tout un speech sur les armes qu’avaient les policiers, au début ils avaient peur de ce qu’elle était mais à la fin ils étaient devenus des clients des plus réguliers.

« On n’est jamais à la hauteur, on apprend pour devenir le meilleur c’est tout.»

Relevant ses yeux vers lui, la jeune femme vit un briquet arrivé sur elle, l’attrapa en plein vol comme quoi ses réflexes étaient toujours autant aiguisés bien que cela ne l’étonnait plus. Allumant enfin sa cigarette, elle lança à mi-voix plus pour elle-même que pour Caïn :

« Au moins tu te rends utile. »

Puis, elle se leva sans regarder en arrière et alla dans la pièce d’à côté où était disposé les armes. Prenat la clé qui était autour de son cou, elle ouvrit une armoire qui était cadenassé comme les autres puis sortit un 9 mn classique et idéal pour le tir. Regardant si tout fonctionnait bien, elle mit quelques balles et lui tendit.

« Tu vas tirer trois fois dans la cible en carton là bas. Ensuite je verrais ce que je ferais de toi.»

« On n’est jamais à la hauteur, on apprend pour devenir le meilleur c’est tout.»

Et la perfection s’acquièrent à force de pratique, cette jeune femme semblait vraiment très particulière, au-delà, combien de femme ont une t’elle force de caractère d’après vous ? Surement pas beaucoup !
Surtout que celle là faisait plus pensée à une tigresse en chasse qu’à une simple représentante du genre féminin.
Paradoxalement j’avais une envie folle de lui plaire, juste un peux, juste pour voir éclore sur le visage en apparence si glacial de cette jeune femme une once de sourire.

« Tu vas tirer trois fois dans la cible en carton là bas. Ensuite je verrais ce que je ferais de toi.»

Je répondis par un simple hochement de tête, alors que j’avais déjà magouillé un plan pour pouvoir m’approcher de mon but.
Mon but qui n’étais pas de la mettre dans mon lit comme vous devez le croire mais juste de la connaitre, qui pouvez ce venter d’être proche d’une femme comme elle ?
Pas grand monde surement et justement le chalenge n’en était que plus intéressent.
Je m’approchai de l’espace désigné pour tiré, et mis le casque qui devait me protéger les oreilles du son de l’arme, une conduite qui devait apparaître comme normale, après tout je devais n’avoir jamais tiré de coup de feu de ma vie.
Je visais avec mon arme de façon assez grossière, il fallait que je prenne grand soin de ne pas révéler que j’étais un tireur d’élite chevronné si non tous tomberais à l’eau.

« Bon … »

Je fis trois fois coup de feux avec une petite grimace a chaque fois que la balle s’échappait du canon de l’arme, à mes débuts je n’avais pas l’habitude de la pression qui s’exerçais sur mon bras à chaque tir et je faisais toujours la même grimace.

Mes résultats était médiocre, deux balles s’étais enfoncé dans le mur de derrière tendis que la troisième avait touché la cible mais pour ne faire qu’un troue bien loin de l’objectif.
Je marmonnais quelques mots incompréhensible dans ma bouche avant de me tourné vers elle l’air penaud.

« Je demande une seconde chance … mais si je réussis vous avez l’obligation d’accepté mon invitation au restaurant ! Dans le cas contraire … je ferais ce que vous voulez. »

J’étais assez joueur j’adorais les paries s’étais certes assez puéril mais bon le risque était grisant même si dans cette situation précise je ne risquais pas grand-chose.