KEEP THE GUN
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 SHEPPARD ! DANS MON BUREAU ! [R.]

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Lester Foley
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Lester Foley


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MessageSujet: SHEPPARD ! DANS MON BUREAU ! [R.]   SHEPPARD ! DANS MON BUREAU ! [R.] EmptyMar 15 Sep - 21:15

SHEPPARD ! DANS MON BUREAU ! [R.] 83400457 SHEPPARD ! DANS MON BUREAU ! [R.] L3-1
© Try Again & NOTASWEICONS @ LJ




    Encore une triste et morne journée s’abattait sur la Big Apple. Foley, comme à son habitude, venait de terminer sa séance de sport matinale pour enfin s’atteler à la longue journée de travail qu’il avait devant lui. Et depuis environ deux mois, avec la récente hausse de criminalité dans le pays, il n’arrêtait plus. Lester travaillait matin, midi et soir, au point même de souvent rentrer en retard à son appartement ou son chien l’attendait impatiemment pour la gamelle. Pauvre bête.

    S’allumant sa deuxième ou troisième Lucky Strike, le directeur du secteur criminalité de New York commença à passer en revue les différents rapport que lui avait apporté sa secrétaire comme tous les matins. Une délicieuse odeur de café vint envahir la pièce alors que Lester déprimait devant toutes les affaires qu’il avait à résoudre. Heureusement que sa machine venait de terminer de laisser couler le précieux breuvage dont il était accro depuis son adolescence. Un café noir, sans sucre, et une cigarette, aucun criminel du monde ne pouvait enlever ce privilège à l’agent spécial. Foley ouvrit le premier dossier : plusieurs braquages de banques commis par une bande de gangsters nomades qui avait commencé à New York et avait continué ainsi jusqu’à la frontière canadienne sans que les polices locales ne parviennent à les intercepter. Quelle bande d’incompétents .. cela lui rappelait les différents qu’il entretenait avec l’Officier de Police Rowe, du NYPD. Cette blondinette avait le don de le faire sortir de ses gonds par son arrogance et sa nonchalance. Le rapport indiquait également que la Police Montée Canadienne avait réussi à les coincer et qu’une procédure d’extradition était en cours. C’était le comble. Des ploucs à cheval et avec un chapeau ridicule arrivaient à capturer un gang de minables alors que leur propre police n’y arrivait même pas. Enervé, Lester clôtura le dossier et passa au suivant.

    Celui-ci promettait d’être plus intéressant, et en tout cas, il intriguait Foley depuis de longs mois. Et le FBI n’avait toujours aucun élément de nouveau à rajouter sur cette affaire. Depuis quelques temps, de curieux assassinats avaient lieu, tous inexpliqués. Les tueurs à gage étaient comme des fantômes. Ils ne laissaient aucune trace, aucune empreinte, aucun déchet, rien. Et toutes leurs cibles étaient tombées. Cela en devenait affligeant. Les rumeurs provenant de leurs informateurs indiquaient qu’une sorte de confrérie d’assassins tiraient les ficelles de tout ça. Autant vous dire que Foley y accordait que peu d’intérêt, surtout lorsque l’on voyait d’où venait les indics. Et puis une confrérie de tueurs à gages, ça ne resterait pas invisible dans le décor, tout de même ! D’où viendraient leurs fonds, ou seraient-ils installés ? Le nom de l’agent chargé du dossier l’interpella. Le Chef de Service se leva aussitôt de son confortable fauteuil de travail, cigarette en main, pour ouvrir la porte de son bureau.


    « SHEPPARD ! DANS MON BUREAU IMMEDIATEMENT ! »

    Oui, Foley était de bonne humeur. En attendant que la nouvelle agent daigne venir dans son bureau, Les’ se réinstalla, se brûlant avec son café trop chaud, et tirant une nouvelle bouffée de sa cigarette, dont les cendres vinrent rejoindre le cendrier prévu à cet effet. L’interdiction de fumer dans les lieux publics ? Il s’en foutait royalement, le gouvernement n’avait qu’à prélever l’amende sur son salaire. Mais il faut dire qu’être le chef de service a également des avantages, notamment celui d’être moins emmerdé ! La petite Lux finit par faire son apparition dans l’entrebaillement de la porte vitrée.

    « Entre ! … Dis-moi, Sheppard ? Tu peux m’en dire plus sur cette histoire de fraternité ou de confrérie d’assassin que tu as mentionné dans ton rapport là ? »

    Lux Sheppard. 23 Ans. Harvard, fraîchement diplomée de Quantico. Et nouvelle dans son service. Sa première affectation, d’ailleurs. Foley avait été intriguée par la jeune femme dès son arrivée dans les bureaux, lorsqu’elle vint lui faire sa présentation. Non pas à cause de sa bouille de petite fille –d’ailleurs, elle aurait presque pu être la sienne- mais par plusieurs détails qui l’avait frappé. Contrairement à d’autres agents frais émoulus de l’Académie, Foley trouvait qu’elle n’avait pas cette ardeur, cette envie de bouffer du lion et de casser la gueule à tout le monde, de jouer au superhéros. Ce qui n’avait manqué d’interpeller Lester, qui la trouvait légèrement en retrait par rapport à ses collègues. Quelque chose semblait la travailler, il en savait pas quoi, mais il était bien décidé à le découvrir.


Dernière édition par Lester Foley le Mer 16 Sep - 11:44, édité 1 fois
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Lux Sheppard

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MessageSujet: Re: SHEPPARD ! DANS MON BUREAU ! [R.]   SHEPPARD ! DANS MON BUREAU ! [R.] EmptyMar 15 Sep - 21:29

    Contrairement à ce que Lux avait cru le premier jour, être ce qu'elle était - ok, elle avait encore un peu de mal à le nommer - était beaucoup plus facile de jour en jour. Vraiment. Il lui suffisait de se mentir à elle, ce qui était encore plus aisé que de mentir aux autres, et d'oublier la raison de son entrée dans les locaux du FBI. Elle était une agent comme les autres, et racontait parfois sa journée à son père, parce qu'ils étaient proches, voilà tout. La mauvaise foi n'avait jamais été un défaut de la jeune femme, mais la difficulté de sa mission la rendait nécessaire. Lux était bien trop franche et sincère pour devenir du jour au lendemain une personne fausse et mauvaise, et feindre que ça n'existait pas valait mieux. "Living is easy with eyes closed" disait John Lennon, et mine de rien, ce mec là n'avait pas si tort. Elle vivait les yeux fermés, et ne s'en portait pas plus mal. Peut être que si elle ouvrait, elle verrait que sa vie sombrait doucement mais sûrement dans un chaos qu'elle ne parviendrait bientôt plus à contenir, mais elle préferait reculer l'échéance au maximum. Lux savait pertinemment que le mystérieux ex employeur de son père ne tarderait pas à la contacter, et vu la façon dont on parlait son géniteur - un mélange d'admiration et de profond respect, certes, mais une point de peur également -, la blondinette doutait que ce serait un pur moment de plaisir. Elle savait également qu'en ouvrant les yeux, elle devrait subir de plein fouet la situation plus que catastrophique entre elle et Darwin, et elle n'en avait pas envie. Leur couple s'étiolait, les disputes étaient de plus en plus fréquentes et Lux refusait de le laisser partir, tout en sachant qu'ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre. Elle l'aimait sincèrement malgré les mensonges qu'elle lui servait depuis peu, et avait la naïveté d'espérer que ses sentiments étaient plus forts que les non dits, les mensonges, et les secrets. Bien sûr, si elle savait que son petit ami la trompait avec une espèce de pute de bas étage, sa réaction serait tout autre, certes. Vous l'aurez compris, la vie de la demoiselle avait pris un nouveau tournant en épingle à cheveux, et celui ci était bien trop radical pour lui convenir. Nouvelle vie, nouvelle ville, nouvelles motivations. Elle qui se voyait journaliste-baroudeuse-Sailor-Moon avait dû se résoudre : jamais elle n'exposerait au grand jour des histoires d'argent sale, jamais elle ne prendrait en filateur des requins aux dents longues pour les faire tomber, et jamais elle deviendrait superbronzée à force d'écumer des pays exotiques en short élimé. Il était loin le temps où elle tentait de vérifier si oui, il y avait bien des rats dans un fast food de Chicago, n'hésitant pas à s'y glisser en pleine nuit et à se voir accusée - à tort - d'espionnage industriel. Les relents de son adolescente insouciantes et explosive semblaient bien loin. Trop loin.

    Lux perdait peu à peu sa candeur et son innocence et bien qu'elle sache qu'être sous la coupe de son père était bien trop dangereux pour elle, sa conception du bien & du mal venait de prendre un grand coup en apprenant que l'homme qui l'avait gâtée et aimée, se relevait être un tueur au sang froid et aux méthodes expéditives. Elle n'avait posé aucune question, et ne le regrettait pas. Qui voudrait décemment connaître les détails sordides d'un être mauvais que vous aimez et à qui vous aviez offert toute votre confiance ? Personne. Surtout quand il fait parti de votre famille. Lux éprouvait une peine infinie pour sa mère qui avait sacrifié une brillante carrière de neurochirurgienne afin de s'occuper d'elle et de sa soeur aînée, et qui n'avait jamais rien su des activités de l'homme qui partageait sa vie depuis des années. C'était trop écoeurant et la blondinette s'empêcha de chasser bien vite ses pensées de son esprit - qui ne cessait jamais de réfléchir depuis que toute cette histoire venait écraser ses frêles épaules - et se reconcentra sur sa tâche : réussir à faire tourner son stylo entre ses doigts comme une vraie championne. Oui, mission de la plus haute importance, vous en conviendrez. Lux était en pause - encore un truc d'administratifs glandeurs (aa) - et s'ennuyait ferme. Elle se refusait à se lier trop vite d'amitié avec ses collègues de travail, sachant qu'elle leur enfonçait un énormé couteau dans le dos environ, vingt quatre heures sur vingt quatre. Sachant qu'elle se liait très facilement avec les autres, Lux préférait se protéger émotionnellement, quitte à ne pas retourner sa veste aux moindres cocktails enchaînés avec un garçon un peu trop mignon, ou une fille a l'air un peu trop avenant. Parce que bon, si elle en croyait son père, on ne plaisantait pas avec ces gens étranges, qui avaient la faculté de tout connaître de vous. Et Lux s'estimait bien trop jeune et prometteuse pour finir découpée en rondelles dans toutes les poubelles de la ville après avoir subi milles sévices. Passer le reste de sa vie derrière des barreaux semblait une bien meilleure option. En plus, elle n'aurait pas d'escarpins à porter, et de jupes de tailleur qui lui aplatissaient encore davantage ses fesses déjà presque inexistantes, à son plus grand désespoir. La prison, ça avait donc du bon. Ca ne plairait sûrement pas à Darwin, bien sûr. Qui avait de quoi se plaindre, le pauvre. D'habitude, Lux portait des tenues casual et se rattrapait sur la lingerie parce qu'elle savait que son petit ami n'y était absolument pas insensible. Maintenant qu'elle était contrainte de se déguiser en elle en mille fois plus vieille, elle recyclait ses tshirts à messages ou à l'effigie de ses groupes de rock préférés en pyjama. Et si ça continuait, elle finirait bienôt par emprunter les boxers de son chéri pour dormir. Autant dire que ça sonnerait le glas de leur relation. Comme quoi, sa nouvelle vie était réellement problématique, à tous les niveaux. Plus sérieusement, Lux avait peur qu'on s'en prenne à Darwin, puisqu'il était l'une de ses seules connaissances à New York, Doug mis à part. Bien qu'elle ne semblait pas motivée par sa tâche, Lux savait qu'elle aurait pu tuer si on touchait ne serait-ce qu'un seul cheveu de Darwin. Et elle ne ferait pas de cadeaux. Il n'y aurait pas de mort rapide et propre, ça non.

    La voix de son supérieur hiérarchique brisa le silence et fit tomber son stylo, alors qu'elle parvenait presque au miracle d'un tour complet savamment effectué. Damn it ! Lux leva les yeux au ciel, et soupira discrètement. Une entrevue n'était pas franchement au programme et être en tête à tête avec quelqu'un, était toujours une situation des plus délicates. Dès qu'on la fixait un peu trop intensément, la petite blonde avait l'impression qu'on lisait en elle comme dans un livre ouvert. Elle était obligée de sortir son regard numéro 48, aka l'insolente clairement cynique, pour qu'on lui fiche la paix. Cependant, Lux se doutait que Lester en avait vu d'autres, et ne se montrerait guère impressionné. Elle s'éxécuta et tâcha de se lever grâcieusement pour le rejoindre. Son visage semblait serein, même si en réalité, elle se mordait presque la langue pour ne pas hurler, ou laisser suinter ses doutes sur sa peau claire. Une fois entrée, Lux se laissa tomber dans un grand fauteuil et s'y cala, comme pour montrer sa grande décontraction. Son sourire en coin pouvait sembler un peu moqueur, mais il n'en était rien. Il était simplement une carapace supplémentaire. Elle attendait que Lester prenne la parole, soucieuse. La jeune femme se surprit à détailler ses traits élégants. Il était un réellement séduisant pour son âge et semblait si sûr de lui que ça ne faisait que renforcer le tableau plutôt appétissant. Bien sûr, loin d'elle l'idée d'être attirée par un homme proche des cinquantes ans (bon ok, pas vraiment mais mine de rien il s'y approchait :mdl:), mais il portait plutôt très bien le costume. Le fait qu'il ait été le premier à la mettre à l'aise jouait beaucoup également. Seulement, elle garda une expression neutre, et très détachée de la situation. NE PAS S'IMPLIQUER EMOTIONNELLEMENT, bordel. Cette foutue règle n'était pas si compliquée, non ?! Lorsqu'il prit la parole, Lux sentit son coeur au bord des lèvres. Mais littéralement. Elle déglutit péniblement comme pour espérer qu'il reprenne sa place sans broncher et ne tombe pas dans un bruit mat sur le bureau. Ce serait tout de même mal venu.

    Lux, reine de la malchance, princesse des poisseux, s'était vue affectée au fameux dossier sur l'ancien employeur de son père. Elle qui était ironique et particulièrement cynique aurait pu en rire, si elle était encore une étudiante en journalisme intrépide et entière. Maintenant qu'elle avait vendu son âme à un truc pire que le Diable et qu'une partie de sa personnalité restait cachée, son cynisme et la façon éffrontée qu'elle avait de toujours avoir la réplique qui tue en toute circonstance semblaient bien loin. Lux croisa, puis décroisa les jambes, tentant de cacher qu'elle était foutrement mal à l'aise. Pour se faire, elle imaginea l'agent spécial Foley dans un grand nombre de situations ridicules, et après dans des situations intimes. Elle recommença à le déguiser en clown puis en femme et dût se racler la gorge pour réprimer un rire mal venu. Ca y'est, elle était prête à entrer dans la place. Après tout, elle était une espèce de panthère et lui une gazelle. Il ne connaissait rien d'elle, ni des cartes qu'elle pouvait abattre. Elle ne risquait rien. Ils n'étaient pas amis, ne se connaissaient pas, elle n'avait aucun compte à lui rendre, n'est-ce pas ? Autres, que ceux concernant sa couverture. Tiens, c'était pas le thème justement ? Si. Zut. Le visage de Lux restait serein, peut être légèrement insolent - mais une insolence irrpressible d'adolesente, presque, ce qui était toujours plus attendrissant, ahah - tandis qu'elle tâchait de s'exprimer d'une voix claire, distincte, et d'un ton presque détaché. Et elle s'en sortait avec brio, malgré que les battements de son coeur tentaient un record du monde. Les salauds.


    « Bonjour, agent Foley. », lâcha tout d'abord Lux en esquissant un sourire mutin, comme pour lui montrer implicitement, qu'elle, elle connaissait la politesse. « J'ai bien peur de ne pas pouvoir vous aider davantage. Tout ce que je sais a déjà été mentionné dans le rapport. Je viens juste d'être affectée à ce dossier, mais les informations ne devraient pas tarder à tomber. Ce dont nous sommes sûrs, c'est qu'ils sont efficaces, inconnus et brillants. Je suis persuadée qu'ils s'amusent de notre incompétence, et je déteste que l'on insulte mon intelligence, personnellement. »

    Lux aurait bien rajouté qu'il ne suffisait pas de courir en tout sens comme le faisait les nouvelles recrues agaçantes d'enthousiasme et bourrées de testostérones, et que son sang froid serait d'autant plus efficace, mais ça aurait été mal venu. Et clairement mensonger. Si elle avait travaillé ici de son plein gré, elle aurait sûrement effectué une danse du ventre tous les matins sur la table de réunion, c'est dire. Là, elle avait plutôt l'impression qu'une imposante épée de Damoclès siégeait au dessus de sa tête, et l'empêchait de devenir la journaliste chieuse et émérite qu'elle se destinait à être. Et Lux détestait qu'on la contredise, ou qu'on ait le dernier mot face à elle. Non, elle n'était pas têtue. Simplement déterminée. Plus vite elle en aurait fini ici, en protégeant les intérêts de la confrérie, ou autre, plus vite on la laisserait libre de ses mouvements. Pauvre enfant, elle croyait réellement à cette petite théorie bancale...
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Lester Foley
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MessageSujet: Re: SHEPPARD ! DANS MON BUREAU ! [R.]   SHEPPARD ! DANS MON BUREAU ! [R.] EmptyMer 16 Sep - 1:17

    Manquant de se brûler une nouvelle fois en ingurgitant une autre gorgée de son précieux café, Lester préféra se concentrer sur l’exposé de la débutante. Qui était bien peu convaincant, cela dit. Mais l’Agent Spécial Foley, dans sa grande bonté –il devait être d’humeur magnanime ce matin, le café aidant sûrement- décida de mettre ça sur le compte de l’inexpérience de Sheppard. Après tout, c’est vrai qu’elle venait tout juste de débarquer dans le service, et il était intimement persuadé que si on lui pressait le nez, du lait lui coulerait probablement par les oreilles. Mais l’ancien militaire avait fait ce qu’il faisait toujours avec ses nouvelles recrues. Contrairement à d’autres qui donnaient les tâches les plus ingrates à leurs nouveaux arrivants (préparer le café, trier la correspondance, faire office de chauffeur …) Lester, lui, préférait leur donner dès leur arrivée une affaire importante pour qu’ils se fassent les crocs dessus, et qu’ils soient dans le bain dès leur première journée de travail. Ceci dans le but de leur prouver que bosser au FBI, ce n’était pas seulement porter un flingue et une insigne. Bien sûr, Foley gardait un œil sur les recrues et leurs différentes avancées dans leur boulot, de près ou de loin, en fonction de la qualité de celui-ci.

    Bref, Lux termina enfin son (court) exposé sur la situation. Lester, dans un geste parfaitement mesuré, reposa la tasse sur le sous-verre, avant d’inhaler une dernière bouffée de nicotine et d’éteindre d’un geste rageur sa foutue Lucky Strike. Foley fixait désormais sa subordonnée droit dans les yeux, avant de joindre ses deux mains et de faire une moue désobligeante, comme s’il cherchait à la mettre mal à l’aise. Puis, dans un silence effrayant, il posa ses mains sur son bureau mais de manière à s’avancer et à ainsi être le plus proche possible de la nouvelle, continuant à la fixer, sans détourner d’un pouce son regard.


    « ON PEUT SAVOIR QUI T’A DIS DE T’ASSEOIR, SHEPPARD ? TU T’ES CRU CHEZ MEME ?! » Foley, comme à son habitude, ne pouvait s’empêcher de tester ses nouvelles recrues quand elles arrivaient dans son service. Il aimait tellement les pousser dans leurs retranchements, afin de voir à quel point ils pouvaient tenir le coup. Ce qui l’aidait surtout pour savoir quel genre de job il pourrait lui confier à l’avenir. Non pas qu’il n’aimait pas la petite blondinette. Au contraire. Malgré les apparences, il l’aimait bien, cette petite blondinette. Lester savait juger les gens (il n’a fait qu’une erreur dans sa vie et ce fut son ex-femme) et il croyait avoir cerné Lux. Il était persuadé qu’elle ferait une excellente agent de terrain, mais que quelque chose la freinait. Non, en fait, elle se freinait elle-même et restait bien en deçà de ses capacités. Et s’il y avait bien quelque chose que Lester détestait –à part le fait d’être dérangé pendant l’un de ses fameux cafés/clope- était le potentiel gâché. Et Lux lui fournissait le parfait exemple. Son supérieur hiérarchique était bien déterminé à savoir ce qui ne tournait pas rond chez sa nouvelle recrue, et à y remédier.

    Foley était toujours disponible pour ses agents, et généralement il les aidait même souvent à régler leurs petits problèmes, de quelque nature que ce soit. Et il n’allait certainement pas déroger à la règle avec Sheppard. Lester se cala dans son fauteuil, reculant, et tirant sur les deux pans de sa veste de costume. Adoptant maintenant une attitude en parfait contraste avec la précédente, il s’adressa à Lux d’une manière normale, presque gentille.


    « Bien. Continues à bosser là-dessus, Sheppard. Et si t’as besoin d’un coup de main, hésites pas à aller voir ce vieux glandeur de Mitch, il fera peut-être quelque chose de sa vie pour une fois ! »

    Foley fit mine de se replonger dans un dossier afin de faire comprendre à sa subordonnée qu’il en avait fini avec elle. D’ailleurs, inconsciemment, une de ses mains vint à l’encontre de son paquet de cigarettes pour s’en rallumer une nouvelle. Lester fumait trop, beaucoup trop. Mais fallait bien mourir de quelque chose un jour ou l’autre. Ce ne fut que lorsqu’il entendit le bruit de la porte de son bureau qu’il réagit, relevant la tête vers Lux.

    « Oh, une dernière chose, Sheppard. Reviens… Assieds-toi. »

    Eh oui. Foley l’avait invité à s’asseoir. Fait rare pour un nouveau qui ordinairement était condamné à rester debout pour les maigres secondes qu’il passerait dans l’antre de la bête. Mais s’il faisait ça, c’est qu’il avait sa petite idée derrière la tête (et non, pas celle que VOUS avez derrière la tête, bande de lecteurs vicieux et pervers SHEPPARD ! DANS MON BUREAU ! [R.] 307713 ). D’ailleurs, il avait même joint le geste à la parole et continua, lorsque la blondinette fut installée.

    « Alors ?! Quelles sont tes impressions pour tes premiers « vrais » jours de boulot ? »lui avait-il finalement demandé sur un ton presque paternel, comme s’il se souciait du sort des hommes et des femmes sous sa responsabilité.
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