Maxim. 'Dieu quand il m'a crée, devait être bourré '

• Mise en situation.

Citation :

Nous vous demandons, en une trentaine de lignes environ, d'écrire la réaction de votre personnage face à la situation suivante : Depuis de nombreuses années, vous empruntez le même chemin pour vous rendre à votre travail, ou dans un lieu qui fait parti de vos habitudes. Ce jour là, face à vous, un règlement de compte. Vous êtes témoins d'un crime. Qu'avez vous ressenti en voyant cette personne abattre froidement une autre ?.

« Bonjour, vous avez deux nouveaux messages. Message reçu à 10h03 aujourd’hui : ‘Ouais salut Max c’est Joe, j’aimerai savoir si tu pouvais me laisser une semaine de plus pour te payer le mois au stand de tir, je sais tu ne fais jamais crédit mais s’il te plait c’est vraiment important… Bon je t’en parle demain, bye. »

Alors que le répondeur débitait les messages que Maxim recevait en son absence, cette dernière s’allumait une cigarette qu’elle avait prise dans son sac quelques secondes plus tôt avant de s’asseoir dans son canapé. Habillé d’un jean’s et d’un haut blanc, la jeune femme était tout ce qui à de plus normal si on n’oubliait son regard bleu qui semblait parfois glacer certaines personnes sur place et sa chevelure d’ébène. Depuis maintenant deux ans, elle tenait le stand de tir le plus réputé de la ville. Chez elle on pouvait trouver les meilleurs flics mais aussi les pires truands que la ville de New-York pouvait avoir. Elle en connaissait du monde, ça oui mais chez elle, Maxim se fichait qui était qui et ce que faisait ses clients, elle voulait juste que les gens tirent mieux pour pouvoir moins faire de conneries, car tuer est une chose mais être tuer par une balle perdue en est une autre que la jeune femme ne cautionnait pas. Alors qu’elle entendait ce message, ces pensées n’étaient pas exactement très pures.

*C’est ça connard, si tu me donnes pas mon fric demain, t’a pas intérêt à revenir chez moi.*

Et le répondeur continua :

« Deuxième message reçu aujourd’hui à 14h30 : ‘ C’est Luc, faut qu’on parle de ce que tu sais, je viendrais te voir dans le courant de la semaine.’ Fin des nouveaux messages. »

Alors qu’elle entendait cela, Maxim ne put s’empêcher de dire un ‘connard’ qui montrait bien ce qu’elle pensait de ce Luc en question. Il faut dire qu’il y avait de quoi.

.FLASHBACK.

Chapitre 1 ; Naitre sans mémoire, sans vie est-ce réellement vivre ?

Elle était vêtue d'une couverture, juste d'une couverture marron aux carreaux écossais, elle était toute simple cette couverture, c'était seulement une couverture. Mais la chose anormale qui était anormal, le truc qui gênait tous les passants c'était qu'elle était vêtue d'une simple couverture. Les voitures roulent autour d'elle, un ballet mortel pour la jeune inconnue qui reste ainsi statique au milieu de ses machines de l'enfer. A chaque fois que l'une la frôlait, elle avait un mouvement de recul accompagnée de frissons qui parcourait chaque centimètre de sa peau. Lorsqu'elle reculait, elle s'en approchait d'une autre et d'une autre, d'une autre. C'était une danse mortelle à laquelle la jeune inconnue jouait, une danse avec la mort. Personne n'osait l'approcher, car les voitures filaient sans trop se souciaient des passants et c'était déjà un exploit qu'elle soit vivante. Cependant, cela ne pouvait pas éternellement et après un énième klaxon, on put voir une voiture ne pouvant pas l'éviter. Les traits de son visage se déformèrent peu à peu laissant la peur et l'incompréhension se mêler sur son visage même si ses yeux bleus gardaient cette même lueur à la fois glaciale et hypnotique.

Le choc fut très brutal, car même si le chauffeur essaya de freiner, elle ne put essuyer complètement le choc. Elle valsa une dernière fois, ses doigts s'accrochant à la couverture qui était son unique habit, un instant de pudeur pour cette jeune femme inconnue ? Allongée sur le bord du trottoir, ses paupières étaient closes et du sang coulait doucement de sa tête et son corps tel une marionnette désarticulée. Une ambulance fut vite appelée par les passants qui pouvaient enfin réagir, enfin faire quelque chose pour cette pauvre inconnue qui avait eu l'air si désorientée les minutes précédentes. Lorsque le véhicule des secours arriva, on s'occupa très vite de la blessée la transportant à l'hôpital, car cela n'était qu'une question de minute.

Je ne me sens pas bien, j’ai mal et même très mal, j’ai froid dans tout mon corps et la douleur ankylose chacun de mes mouvements. Je ne peux pas ouvrir mes yeux, j’essaye de bouger mais mon corps ne répond plus aux appels que je lui lance désespérément. J’entends une voix qui m’appelle, elle doit s’y reprendre à plusieurs fois avant que je comprenne ce qu’elle me demande. Qui je suis, cette voix si encourageante et qui m’aide à rester consciente me demande qui je suis.

Mais qui je suis ? Je ne le sais pas. Qui je suis ? D’où viens-je ? Voici des questions sans réponses, j’ai peur, peur de ne pas être, d’être personne. Je me suis réveillé là au milieu des voitures ne sachant pas grand-chose pour ne pas dire rien de ce que je suis. Quel âge j’ai ? Mon nom ? Mon prénom ? Ai-je un mari, un amant, une amante, des amis ? Je ne sais rien de moi, cela me fait peur si je pouvais mon corps frissonnerai. Dire que je ne sais même pas à quoi je ressemble, suis-je blonde ou brune ? Petite ou grande ? L’idée de ne pas avoir de mémoire, de souvenirs m’effraye.

Je ne suis personne.


Chapitre 2 ; Est-ce la réalité ? Rêve ou cauchemar ?

INFIRMIERE _ Mademoiselle ? Mademoiselle vous m’entendez? S’il vous plait réveillez vous…

La scène se passe dans une chambre d’hôpital, quatres médecins se trouvent auprès d’un lit regardant la jeune femme endormie quelques tubes accrochés à son corps comme la tenant à la vie ici et là. Une infirmière, assise sur une chaise tenait la main blanche et froide de la jeune femme. Un corps sans vie se tenait devant cette assemblée de médecins qui essayaient une dernière fois qu’elle se raccroche à la vie.

Et puis, un mouvement infime, si petit que certains ont crus rêver en voyant la tête lentement bouger de haut en bas. Puis un gémissement se fit entendre, presque un souffle et pourtant c’était une voix féminine et exténuée qui sortit du corps de la jeune femme. Puis une voix sortit de ce corps que tellement de monde pourraient croire mort :

ELLE _ Qui suis-je ?

Un regard s’échangea entre l’infirmière et les docteurs, ils avaient affaire à une amnésique cela ne faisait plus aucun doute.

C’est moi maintenant qui vais continuer de raconter mon histoire, car après tout c’est la mienne et qui d’autre que moi pouvait ressentir cette peur intense à mon réveil lorsque j’ai posé cette question A l’hôpital, personne ne comprenait mon cas j’étais une miraculée car apparemment après le choc avec la voiture j’aurais du mourir. Je ne mis pas beaucoup de temps à récupérer car quelques semaines plus tard j’étais juste en très grande fatigue bien que beaucoup de choses étaient encore des mystères à mes yeux. Je ne savais rien de moi, qui j’étais, d’où je venais, bref tout ce qui constitue une vie. J’étais en vie mais je n’étais personne, ma vie n’a commencé au moment même où je me suis trouvé au milieu des ces voitures qui par je ne sais quel miracle me fonçaient dessus. Bref, c’est ainsi que ma vie recommença dans cet hôpital ou plutôt de commença tout simplement. Je pris le nom de Maxim Fitzgerald, simple et pourtant qui je trouvais me ressemblais parfaitement, sur moi je ne découvris rien à par ce tatouage au creux du poigné qui représentait un loup. J’allais vivre ma vie, tranquille ? Surement pas.

.FIN DU FLASHBACK.

Et il y a un an, Luc intervint dans sa vie lui disant la vérité sur ce qu’elle était réellement et même si elle ne voulait pas le croire, Maxim était obligé d’admettre que c’était la vérité. De son véritable nom Francesca Penrose, elle naquit dans une famille moyenne et entreprit des études brillantes en psychologie et alors qu’elle avait a peine 16 ans la jeune femme se fit violer dans une de la capitale canadienne où elle vivait depuis sa naissance. Ceci fut le déclic qui changea la vie de Francesca, devenant tueuse à gages en à peine cinq ans, tua environ une cinquantaine de personne sans remord. Mais alors qu’elle avait vingt quatre ans, elle disparut de la circulation. Plus aucune trace pendant deux longues années, puis un jour elle refit surface sous le nom de Maxim Kayla Fitzgerald, parfaite inconnue mais ayant une nette préférence pour tout ce qui était combat ou arme à feu.

Prenant la tête dans ses mains durant quelques instants, Max’ termina sa cigarette et partit comme tous les soirs direction la quatorzième rue est de la ville. Prenant son sac et son blouson en cuir, Maxim partit aussi vite qu’elle était venue. Bien entendu la nuit était tombé depuis bien longtemps et même si les temps n’étaient pas des plus sûrs, il était hors de question qu’elle prenne un taxi car rester plusieurs minutes dans un espace confiné avec un gars qui parle tout le temps, plutôt crever. C’est ainsi qu’elle commença à marcher tranquillement dans les rues de la ville. Une dizaine de minutes plus tard alors qu’elle était dans un quartier qui n’était pas réputé pour être le plus tranquille, Maxim entendit une balle être tirée. Quinze millimètre et plutôt mal nettoyé. Oui juste en entendant le bruit, elle pouvait en déduire l’arme mais cela peux de personnes pouvaient le savoir. Dégainant la sienne qu’elle gardait toujours sur elle, Max’ s’autorisa à jeter un coup d’œil dans l’impasse d’où provenait le coup de feu. Un jeune homme était debout, le doigt encore sur la détente tout en regardant d’un air peu calme la dépouille qui souillait le sol de son sang. Oui, elle aurait put faire quelque chose. Oui, c’est vrai.

C’est ainsi qu’elle continua sa route et une fois arrivée à destination, poussa la lourde porte de l’endroit qu’elle rejoignait tous les soirs, s’asseya au bar et dit :

MAXIM_Une bière John.

Un homme imposant, lui apporta sa bière habituelle alors qu’elle allumait sa cigarette et lui demanda la question inévitable qui lui posait chaque soir.

JOHN _ Alors, du nouveau Max’ ?

Après avoir inspiré une bouffée de sa drogue, la jeune femme répondit enfin :

MAXIM _ Non, rien. Enfin comme d’hab’ quoi.

bienvenue sur le forum
j'aime bien le titre de ta présent'

Bienvenue

Merci beaucoup à vous deux =)

Fox : Mdr merci, je dois avouer que ça donne tout de suite bonne impression sur Maxim

Bienvenue

Samuel : Tu n'as même pas idée ^^

Silken : Merci beaucoup =)

FICHE TERMINEE

Bienvenue =D . Chouette ta présentation

Merci beaucoup Savannah =)

je valide

Merci beaucoup =)