A.MONTGOMERY • breathe me #terminée

Invité

CARTE D'IDENTITE DE Montgomery, Alannah Pénélope

A.MONTGOMERY • breathe me #terminée 2iigzuc

by delicious coconut

NE LE (AGE): La belle a vu le jour un trente et un mai, il y a de cela vingt quatre années. La trentaine approche encore et encore, bien qu’elle en soit encore bien loin pour la belle.
A : La demoiselle est née dans une des petites chambres de la clinique familiale tenue par son oncle, à Edimbourg, en Écosse. Une magnifique ville où Alannah adore se rendre encore aujourd’hui.
VILLE DE DOMICILE : Elle réside actuellement à New York.
ETAT CIVIL : Célibataire.
PROFESSION : Institutrice dans une école enfantine depuis bientôt 3 ans. Jeune et douce, elle a toujours été faite pour ce travail, ce qui lui a permis de rentrer très tôt dans le métier. Elle a suivit le chemin de sa mère, elle-même directrice d'un collège depuis longtemps.
NATIONALITE : Écossaise et américaine.

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Répondez par quelques phrases à chacune des questions suivantes.

• Question numéro une
QUE PENSEZ VOUS DE CETTE RAFALE SOUDAINE ET IMPORTANTE DE CRIMES AUX ETATS UNIS ? EN AVEZ VOUS PEUR ? AVEZ VOUS CHANGE VOS HABITUDES FACE A TOUT CELA ? :
« L’idée seule d’avoir de la visite dans mon appartement en plein milieu de la nuit me hante. C’est vrai, on est jamais à l’abri d’un voleur amateur de trucs sanglants ou je ne sais quoi. Je ne peux pas nier cette angoisse soudaine lorsque je franchis la porte de mon logement encore sombre. J’ai toujours été de nature très soucieuse, inquiète et stressée pour la moindre petite chose. En plus, la solitude ne me plais pas du tout. Alors imaginez-moi toutes ces nuits où j’ai peur d’ouvrir une simple fenêtre alors que je suis au quatrième étage. Certainement que j’exagère beaucoup, mais avec tout ce que l’on entend aux nouvelles chaque soir, je préfère prendre double précautions. Je devrais même penser à voir plus de personnes, histoire ne plus être seule dans mon lit. Oui bon, c’est vrai que je peux paraître un peu dérangée de songer à aller jusque là. Mais après tout, on est à New York, et des choses pas tristes arrivent tous les soirs, même sur des personnes totalement innocentes. Ça peut quand même vous mettre légèrement mal à l’aise. Quoiqu’il en soit, malgré ce gros souci je n’ai pas encore décidé de partir de cette ville. Après tout, je m’y sens plutôt bien et puis, quitter ma classe serait comme perdre un bout de ma famille, de moi. Sans oublier les amis que je me suis fait à mon arrivée… Je me suis reconstruite ici, et donc je préfère y rester, même si cela crée des troubles du sommeil. Et puis, il ne faut pas croire que je ne me ballade pas sans ma bombe au poivre… Certainement sans efficacités, mais je l’ai tout de même. »

• Question numéro deux
AVEZ VOUS DEJA ETE TEMOIN D'UN DELIT EN TOUT GENRE ? SI OUI, EN AVEZ VOUS SOUFFERT ? :
« Oui, malheureusement oui. Je devais avoir vers les dix ans, et je me réjouissais d’accompagner ma cousine dans un magasin de robe de mariée. Elle était rayonnante, le bonheur se faisait ressentir à des kilomètres. J’adorais voir ma cousine avec le sourire. Je savais bien ce qu’était le mariage, d’ailleurs je l’avais déjà testé avec la moitié de mes camarades… Enfin, peu importe. Ma cousine n’avait qu’une vingtaine d’années à l’époque. Avant, je trouvais ça beaucoup trop vieux pour s’unir à celui qu’on aimait, mais maintenant je me rends compte qu’elle était bien trop jeune.

Les robes étaient toutes à couper le souffle, aussi blanches que la neige, elles en étaient presque éblouissantes. C’était la première fois qu’elle se rendait dans cette boutique, plutôt connue en Écosse. Et apparemment, elle ne semblait pas déçue. Ses yeux passaient de robes en robes, lumineux. Elle semblait tellement excitée qu’elle m’en donnait le sourire. Nous passâmes une grande partie de l’après midi à essayer tout et n’importe quoi. A priori, ils avaient aussi de quoi habiller une fillette de dix ans, ce qui bien évidemment me plût. Mais cet après-midi tranquille ne finit pas comme elle l’aurait espéré. La porte d’entrée s’ouvrit dans un fracas qui fit sursauter toutes les personnes dans la grande salle. Nous nous retournâmes en une demi-seconde, le regard rivé sur les trois hommes en noir qui venaient d’entrer. Ma cousine était perchée sur ce petit podium devant les grands miroirs. Elle était somptueuse dans cette robe, on aurait dit une princesse, mais son regard se glaça en vue de ce qui nous attendait. Moi, j’avais un peu peur, mais je ne songeais pas que cela pouvait être mauvais pour nous. C’était ce que je voyais parfois à la télévision, et donc je ne réagis pas, restant plantée sur un des canapés à les fixer. La mariée se rua vers moi et m’enfouit dans ses épaules, me serrant tellement que s’en était étouffant. J’entendais des cris, des hommes qui parlaient très fort. C’est là que je compris qui était les méchants. Un bruit de caisse qui s’ouvre, un coup de feu, puis une alarme. Lorsque ma cousine relâcha son étreinte, le silence régnait à nouveau. Je regardais autour de moi et vit toutes ces personnes effrayées et soulagées en même temps. Les hommes en noir n’étaient plus là, mais beaucoup de robes se trouvaient à terre comme de vulgaires chiffons. Nous rentrâmes par la suite, sans un mot. Je ne su jamais réellement ce qui s’était passé ce jour là, jusqu’à ce que je grandisse et que je m’en souvienne. Un simple cambriolage. J’avais assisté à un cambriolage, dans une boutique de robes… Une expérience étrange et effrayante que j’espère ne jamais revivre. Mais je remercie le ciel aujourd’hui qu’ils n’aient fait aucuns morts. Et puis, ma cousine avait vraiment été courageuse ce jour là, et je la remercie. C'est un souvenir que je garde à présent en mémoire, me rappelant malgré sa mort dû à un cancer, combien ma cousine était humble. »

• Question numéro trois
SI VOTRE VIE EN DEPENDAIT, PENSEZ VOUS ETRE CAPABLE DE COMMETTRE UN CRIME ? :
« C’est une question étrange, à laquelle il est tout de même compliqué de répondre… Commettre un crime, c’est une chose affreuse, je ne serais certainement jamais capable de faire du mal à une personne. Déjà, que j’ai de la peine à tuer une simple araignée qui me dégoute, alors je vous laisse imaginer ma réaction si on me demandait autre chose. J’ai perdu ma cousine d’une maladie, une saleté de maladie qui la détruit à petit feu, et ce fût déjà bien assez dur de surmonter ça. Une mort provoquée serait un supplice. Je n’ai jamais été violente, j’aime les gens, j’aime tous le monde et j’aimerais que l’univers soit rempli de gaieté, et uniquement de ça. Je sais, je rêve un peu trop. L’espoir fait vivre, c’est ce que je me dis à chaque fois que je vois une mauvaise nouvelle à l’horizon… Par contre, si l’on devait un jour s’en prendre à quelqu’un que j’aime, et qu’on me demanderait de tuer pour arrêter tout ça, j’ignore ma réaction. Après tout, lorsqu’on tient à une personne, et que la colère dépasse la raison, Dieu seul sait ce que l’on est capable de faire. Après tout, je suis certaine que les tueurs ont un cœur, ils ont simplement vécu quelque chose de troublant qui les a totalement changés. Je ne suis pas en train d’insinuer que c’est une excuse à leur comportement, non, mais il y a toujours une raison à tout... Donc en réalité, on ne sait jamais vraiment de quoi on est capable. »

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• Mise en situation.
Ca recommençait. Cette sensation de déjà vu qui revient en mémoire et vous crée alors un immense frisson qui vous remonte le dos jusque la nuque. Une sensation effrayante qui vous fait perdre tout vos moyens pour vous laissé figer, sur place, les yeux grands ouverts. Une sensation détestable, qui vous enlève toute joie en quelques secondes. Qui vous fait tourner la tête au point de ne plus savoir votre nom. Ils étaient là, à quelques mètres devant moi dans cette ruelle mal éclairée. Un homme, massif, avec ce regard rempli de feu et de haine, avec ce couteau à la main, si proche, trop proche de l’autre jeune qui ne bougeait pas. Pourquoi étais-je passée par là en rentrant du travail, alors que je pouvais aisément rentrer avec une amie en voiture ? C’était peut-être le destin. Ce foutu destin qui trouvait ne pas m’en avoir fait voir assez encore. J’étais pétrifiée, incapable de prononcer le moindre mot. Incapable même de penser à réagir. Cette scène, je l’avais vu maintes fois dans les films au cinéma, tout comme ce hold-up il y a des années. Mais c’était différent. La peur me brûlait le ventre, me glaçait le sang, pas comme lorsque j’étais avec ma cousine, non. J’étais seule, et certainement l’unique personne à pouvoir aider ce jeune homme.

Je ne compris pas toutes les paroles, mais il parlait brusquement, faisant de grands gestes, menaçant l’individu de son poing armé. Pourquoi tant de haine dans ce monde ? Pourquoi avoir le besoin de tuer pour se sentir mieux, existant ? Ce jeune homme semblait être tout à fait innocent, il l’implorait de le laisser tranquille, avec cette voix à vous fendre l’âme. L’envie de courir vers lui pour le protéger était grande, mais mes jambes ne daignaient bouger de ce coin du mur. Je finis tout de même par regarder autour de moi, pas un chat, personne. J’aurais mieux fait de m’enfuir à toutes jambes, d’appeler les secours, de faire au moins quelque chose, mais je n’eus rien le temps de faire… Un cri résonna alors dans l’impasse, ce qui provoqua un haut le cœur violent dans ma poitrine. Je me plaquais contre le mur, priant pour disparaitre tel le vent. Mais rien. Les pas se rapprochaient, il était là, tout près. Il devait m’avoir vu, il savait déjà ce qu’il allait faire moi. De la colère, de la tristesse, de la peur. Toutes ces émotions montaient en moi, je bouillonnais, mais je ne bougeais toujours pas. C’est là que des sirènes retentirent non loin, elles étaient toutes proches, et je rêvais que cela soit pour le garçon. Après quelques instants, je me redressai et voulu enfin me décoller du mur, pour avancer lentement et guetter la ruelle silencieuse. Il était là, allongé, ensanglanté, mort. Cet homme l’avait tué, de sang froid, et il le regardait comme un sac poubelle qu’il viendrait de mettre dans un container. Mes yeux devenus flous, les larmes montaient, j’étouffais un cri lorsqu’il releva le regard pour le planter dans le mien. Il avait compris qu’il n’avait pas été seul à le voir mourir. Je me demandais ce qu’il allait bien pouvoir faire de moi si je ne bougeais pas de là. Un témoin est très mauvais pour un meurtrier, et j’en étais consciente. Mais je n’avais rien demandé, rien du tout. Je tremblais tellement qu’il m’était impossible de bouger. Quelques sirènes de police se fit entendre dans la rue d’à côté. Ils venaient pour lui, j’en étais à présent certaine. Je n’était pas la seule à l’avoir vu, quelqu’un avait pris son courage à deux mains et avait appelé les secours… A ce moment là, je m’en voulu terriblement, mais c'était trop tard. Les flics sortirent de leur véhicules et coincèrent le type qu’ils enfermèrent dans le fourgon. Quant à moi j’étais incapable de répondre aux questions qu’ils me posaient. Je finis par rentrer chez moi, complètement déboussolée. Cette histoire m’ouvrit les yeux. Jamais plus je ne rentrerais seule.

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AVATAR : REESE WITHERSPOON
PSEUDO : Delicious Coconut / Blondie
SEXE : Sexe fort. F.
COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? : Par Bazzart
OBSERVATIONS :