October Williams ● Y a pas d'amour, juste des preuves d'amour...

NEE LE : 14/O4/198O (29 ans)
A : Brighton (UK)
VILLE DE DOMICILE : New York
ETAT CIVIL : Officiellement célibataire, mais...
PROFESSION (précisez) : Police de New York
NATIONALITE : Anglaise

• Motivation
POURQUOI AVEZ VOUS CHOISI DE TRAVAILLER A LA POLICE ? A QUAND REMONTE CETTE ENVIE OU CE CHOIX ? : « D'aussi loin que remonte mes souvenirs, j'ai toujours voulu faire partie des forces de l'ordre. Vous savez, en Angleterre, la police n'était pas l'une des plus réputée, pourtant, j'ai eu souvent affaire avec elle après mon agression et mon viol, alors autant vous dire que j'ai appris à bien les connaître, à savoir parfaitement comment ils fonctionnent et à m'y intéresser. Je crois que c'est de là que me vient cette envie de servir la justice, quelle qu'elle soit. »
Quand October s'est faite violer à l'âge de 17 ans, c'est la perspective de savoir que d'autre femme, filles, dans le monde, ailleurs, subissaient les mêmes horreurs qu'on lui avait fait subir qui la poussa à suivre son école de recrue en Angleterre puis à muter en direction d'une plus grande ville où la hausse du crime se faisait de plus en plus importante. Aujourd'hui, elle ne regrette rien de son parcours, même si les blessures sont toujours présentes, elle sait que ce sont avant toute chose celles qui l'ont poussé à aller au devant des choses. Son avenir était alors tout tracé et extrêmement lié avec son passé.

• Carrière
VOS RELATIONS AVEC VOS COLLEGUES ? ETES VOUS DU GENRE SOLITAIRE OU BIEN AIMEZ VOUS TRAVAILLER EN EQUIPE ? : « Ce qui est vraiment important, ce n'est pas tant le nombre que nous sommes sur chaque intervention, mais plutôt notre capacité à nous adapter à tout type de situation. Malgré tout ça, je dois quand même avouer que j'aime assez l'idée de travailler en solitaire, même si dans mon métier, ce n'est possible qu'en de rares occasions. La plupart du temps, si vous êtes appelés à être en nombre infime sur une mission, vous vous retrouvez à deux, obligatoirement. Il faut bien quelqu'un pour surveiller nos arrières, c'est nécessaire, je pense. Et j'ai souvent partagé une voiture avec un collègue, et je dois dire que j'aime beaucoup sentir une autre présence à mes côtés lorsque je travaille, c'est assez éprouvant comme métier et un collègue se montre très vite très rassurant. »
October n'est pas du genre à cracher sur le dos des gens. Fille franche et honnête, ses origines font peut-être d'elle une fille un peu trop forte pour sembler totalement dépourvue d'humanité. Mais derrière une carapace qu'elle a été forcée de se créer avec les années, October montre un tel dévouement à son métier qu'elle force l'admiration de ses collègues. Femme forte et battante, elle adore partager les missions en groupe et ne se lasse pas de ses virées en duo, bien loin de la fille innaccessible... October n'a aucun tabou et aucun problème à travailler en groupe même si la solitude lui ait parfois nécessaire, pour se retrouver.
VOTRE EXPERIENCE LA PLUS MARQUANTE : « Sans hésiter, ce serait cette intervention sur laquelle j'ai été amené à enquêter. Un enlèvement au sein de New York, une petite fille de 12 ans dont la fortune de ses parents en faisait baver de jalousie. Je ne sais pas tout le fin fond de l'histoire, je sais juste que j'ai été amenée à être présente lors de l'assaut du présumé kidnappeur et que c'est aussi moi qui ai retrouvé l'enfant, caché dans une double pièce derrière la chambre... L'état dans lequel se trouvait Davina, la petite fille, m'a rappelé l'état dans lequel on m'avait retrouvé, à moitié nue, sur un trottoir, à mes 17 ans. Et c'est éprouvant de sentir son passé ressurgir et exploser de plein fouet lors d'une intervention. Je suis restée très professionnelle, j'ai sorti Davina de la maison et l'ai rendu à ses parents. Le genre d'intervention qu'on n'oublie jamais tant elle est marquante. »
October garde en elle des tonnes de souvenir, mais la plupart restent flous. Mémoire de poisson rouge, elle oublie la plupart des détails de ses interventions et ne restent, de celles-ci, que les visages réjouis et ravis des personnes à qui elle a pu rendre service. Néanmoins, cette intervention la marqua au point qu'elle n'oubliera jamais le prénom de cette enfant, qu'importe si 4 années se sont écoulées depuis... Même si elle apporte une énorme importance à son métier, elle n'est pas du genre à marquer dans un callepins le nom de toutes les personnes qu'elle a aidé, bien loin d'être superficielle et hautaine, elle remercie tous les jours le Seigneur de lui offrir une telle opportunité, et pour elle, un act de justice accompli représente une partie de sa guérison. Car sa blessure la plus profonde reste encore ouverte, malgré les années et le temps. Une agression, et un viol, ça ne s'oublie jamais...
VOTRE EXPERIENCE QUI FAIT VOTRE FIERTE : « Le simple fait d'être aujourd'hui membre d'une unité aussi importante à New York représente ma plus grande fierté. Depuis mon agression, j'ai beaucoup évolué et beaucoup grandi, je pense que j'ai énormément appris au contact de l'être humain et je suis fière de mon chemin parcouru. Je crois que c'est là ma seule fierté. Je ne veux pas tomber dans le genre de personne qui se vante d'avoir sauvé telle ou telle autre personne, ou encore d'avoir arrêté tel ou tel voleur, dealeur. Je suis policière, je sers la justice, et c'est pour moi une immense fierté. »
Humble, modeste, October répond présente à ces deux qualités. Elle garde la tête sur les épaules et les nombreuses reconnaissances qu'elle reçoit de personnes secourues ou sauvées ne lui font pas prendre la grosse tête, au contraire. Elle se sait humaine, elle se sait faible et n'est jamais à l'abri d'une erreur. Elle se définit elle-même d'être potentiellement atteint de courage permanent mais pas à l'abri d'une faille. Après tout, peu importe le nombre de personne qu'on a secourue, il en restera toujours plus dans les rues qui sont en danger et qui nous attendent...

« ARRÊTE DE RACONTER N'IMPORTE QUOI DEVON... DEPUIS QUAND LE SERGENT TAYLOR TRAÎNERAIT-IL DANS DES BAR GAY ? PLUS VIRIL ET MACHO QUE LUI, JE CROIS QU'ON PEUT DIFFICILEMENT FAIRE NON ? »


October riait à gorge déployée. Sa matinée s'était bien déroulée et depuis qu'elle avait repris son service, cet après midi là, elle avait été amenée à se retrouver de permanence, en pleine ville de New York, avec Devon Leslie, un collègue qu'elle appréciait énormément pour ce qu'il était et aussi pour le fait qu'il arrivait toujours à la faire rire dans les pires situations. Prenez cet exemple : Elle était morte de rire sur le siège du passager d'une voiture de police, elle savait pertinnament qu'elle aurait à intervenir sur une affaire quelconque, mêlant drogue, alcool, ou juste rixe, d'ici peu et pourtant... Devon savait la faire rire à n'importe quelle occasion et c'était bon, car à New York, depuis peu, la criminalité avait tellement augmentée qu'il n'était plus possible pour un policier normal de passer une journée sans intervention. Et ce jour là ne manquait pas à l'habitude...

« JUSTEMENT, IL CACHE BIEN SON JEU... JE TE PROMET QUE JE L'AI VU DANS CE BAR AU COIN DE LA 4ÈME. »


Il souriait, lui aussi, sans quitter la route des yeux. Il était déjà 2O:OO, et c'était une heure à laquelle le traffic était assez important en plein centre ville, bon nombre de personnes rentraient alors du boulot ou d'autre sortaient en ville, ce qui était normal pour un vendredi soir. Elle l'observait du coin de l'oeil, il était charmant, et dégageait un certain petit truc dont elle n'aurait su trouver la signification. Sans cesser de rire, elle renchérit d'une voix taquine.

« COMMENT PEUX TU LE SAVOIR. NE ME DIS TOUT DE MÊME PAS QUE TU FRÉQUENTES CE GENRE ... »


Mais elle fut couper, l'émetteur que possédait la voiture, comme toutes les voitures, se mit à grésiller, puis une voix, féminine, se fit entendre. Sûrement celle de Véronica, pensa October. Et à la jeune femme d'ajouter d'une voix rapide, concise et brève.



La voiture braqua d'un coup, October se retint à la portière en laissant s'échapper un brusque soupir. Devon avait changé d'air, beaucoup plus sérieux, il avait appuyé sur l'accélérateur et avait foncé dans la petite ruelle qui jonchait le lieu dont ils étaient affectés. Reprenant peu à peu ses esprits, elle observa la rue, qui défilait sous ses yeux à une vitesse rapide, jusqu'à ce que Devon enclenche le signal d'alarme. Il avait déjà vu, devant les voitures à moitié arrêtées, la rixe en question, et il n'était plus question d'attendre. Sous le signal, toutes les voitures se brusquèrent et October senti son repas remonter dans son estomac tant la voiture avançait à une vitesse folle. Elle vit défilé les voitures, rouges... beiges... noires... vertes foncées... jusqu'à ce qu'elle comprenne enfin ce qu'il était entrain de se passer juste devant ses yeux. D'un geste brusque, Devon cala son pied sur le frein et October se retint à la boîte à sa ceinture pour ne pas manger le pare-brise, elle la défit de ses mains tremblantes et ouvrit la boîte à gant pour en sortir son revolver. Devon la regardait d'un air trop sérieux et ajouta sur un ton détaché de toute émotion.

« ON NE JOUE PLUS OCTOBER, PAS DE GESTES DEPLACES, RESPECTE LE PROTOCOLE. »


Les deux policiers sortirent de la voiture, braquant leurs armes respectives sur le groupe d’étudiant. En une fraction de seconde, October avait déjà fait le tour de la scène et savait de quoi il en retournait, elle savait aussi qu’il était ici un cas d’importance 6 et qu’ils avaient, selon le protocole, l’autorisation de mettre hors d’état de nuir une personne si tant est qu’elle tentait quelque chose contre les forces de l’ordre. En une seule fraction de seconde, le temps de tendre les bras et de braquer son arme, elle avait avalé toutes ces informations. La routine… Les codes, elle avait dû les apprendre, comme tout le monde, et les premiers jours, elle avait fait énormément de fautes dans ses interventions, mais après plus de 5 ans au service de la même unité, elle avait pris le pli et savait presque automatiquement comment juger toutes les scènes de crime. Ici, on avait un groupe d’étudiant qui tenait en embusquade toute une volée de civile, à l’intérieur même d’un magasin encore ouvert. Deux, ils étaient deux, du moins, visiblement. October et Devon s’était déjà rapproché du groupe lorsque les signaux d’alarmes raisonnèrent au fond de la ville, les renforts arrivaient. Apparemment, cette intervention était plus importante qu’elle n’y paraissait. Moins tranquille qu’en début de soirée, October ne fit pas long à ressentir à nouveau les spasmes musculaires qui brûlaient sa peau, à l’intérieur même de ses bras tendus, tant elle était crispée sur son arme. Elle ne lâchait pas le premier homme du regard, son revolver pointé sur lui, tandis que Devon braquait son arme sur le deuxième. Ils ne mirent pas long à se retourner et à enfin apercevoir les deux policiers qui marchaient rapidement en leur direction. Certaines personnes du groupe de civil affichèrent un air désamparé, d’autre un air soulagé lorsqu’ils reconnurent les forces de l’ordre, quant à d’autres, ils pleuraient…

Comme toujours, October se demandait ce qui avait pu pousser deux hommes à prendre en otage plus d’une trentaine de personnes dans une superette et de laisser, qui plus est, la porte principale ouverte et accessible à tout le monde. Mais comme tout bon policier, ici, elle ne pouvait pas faire intervenir ses sentiments. Qu’importe le fait qu’ils aient été abandonné par leur parent, ou bien qu’ils se soient aussi fait agressé, ils étaient des criminels, et plus rien d’autre ne devait la dérangeait. Du coin de l’oeil, elle vit Devon faire un pas en avant à l’intérieur de la supérette, et lorsqu’elle fit le pas qui la rapprochait de lui, il lui ordonna d’un signe de tête de rester à l’extérieur. Toujours en position d’attaque, elle observait Devon intervenir. Son dos, auparavant courbé, se redressa, ses bras se tendirent le long de son corps et son visage pris un air plus compréhensif. D’une voix naturelle, il ordonna aux deux hommes de baisser leur arme, il leur epliqua très vite que s’ils ne tuaient personne et qu’ils relâchaient leurs ôtages, il n’y aurai aucun incident ni d’accident. Sa voix fut couverte par des cris, October se sentait de plus en plus tendue, comme à chaque opération. Ici, il n’était plus question de jouer, la vie de Devon était en jeu, ainsi que celle d’une 3Oaine de personne. De l’extérieur, elle ne voyait pas clairement ce qu’il se passait, mais la voix de Devon continuait de la bercer… Les renforts arrivèrent, elle les entendait se rapprocher d’elle. Dans tout ce rafut, elle su garder son sérieux, ses bras tendus malgré la douleur et son arme pointée sur le criminel. Dans toute cette anarchie, elle ne pensait qu’à une chose, ramener à la maison tout le monde, et en bonne santé. Elle fut soulagée lorsqu’elle senti à ses côtés les renforts, à présent, elle avait rejoins la ligne de sécurité derrière les voitures qui encerclaient déjà la supérette. Aux côtés d’un collègue dont le prénom l’importa peu sur le moment, elle se passa une main sur le front. Un officier parla dans le mégaphone et soudainement…

Elle ne sut vraiment ce qui venait de se passer. Derrière la voiture de police, elle cru avoir terminé cette affaire lorsqu’un coup de feu retenti. Puis, un deuxième, et ensuite… Un silence total. Quelqu’un venait d’être abattu. October se redressa, les mains cramponnées sur son estomac, et si Devon venait d’être tué ? Elle ne se le pardonnerait pas. Elle posa les mains sur le capot de la voiture derrière lequel elle était caché pour tenter d’y voir plus clair. Des cris, des pleurs, et puis, une foule de gens qui sortirent du magasin en se brusquant. La situation était débloquée, du moins, c’est ce que le tableau représentait. Elle fit le tour du véhicule, retenue par ses collègues, elle lutta pour trouver la force de ne pas hurler. Devon ne ressortait toujours pas du magasin… Eh puis, tout à coup, l’un des deux gangster sorti, poussé par les ambulanciers qu’elle n’avait pas vu venir, il était mort. Elle respira un grand coup, l’un des deux coups de feux venait de trouver son explication logique, mais le deuxième. Eh puis, il apparut, le second gangster, menotté… Il avançait, la tête baissée, le regard blême et la mine déçue. October ramena ses mains devant sa bouche, étouffa un cri et senti une forte brûlure grimpée le long de son oesophage. Il était mort, elle l’avait laissé se faire tuer sans rien faire. Elle avait faillit ! Elle retint ses larmes le temps d’une dizaine de seconde puis poussa un dernier gémissement. Elle enfoui son visage dans ses mains lorsqu’elle senti une paire de bras l’entourer, puis une voix grave et familière l’entourer.

« NE ME DIS PAS QUE C’ÉTAIT QUELQU'UN DE TA FAMILLE OCTOBER ? »


Un soulagement énorme la traversa et un sourir se dessina au coin de ses lèvres, rapidement, elle sécha ses larmes et leva la tête vers Devon en riant doucement, avant de se dégager de son étreinte.

« A MOINS QUE ÇA NE SOIT PARCE QUE TU ME CROYAIS MORT… »


« NON MAIS TU PLAISANTES. CE SONT JUSTES MES NERFS QUI ONT CRAQUÉ DEVON, TE FAIS PAS DE FILM…»

Elle lui sourit et puis détourna son regard de ses yeux. Elle tourna sur ses talons et rejoins la camionette de police où se trouvaient les renforts qui les avait secouru. Elle n’avait pas compris à quoi avait servi le second coup de feu, mais il était là, c’était le plus important. Même si elle ne le lui avouerait sûrement jamais…

Fait gaffe ou je te descend avec mon gun
Naan, je rigole. Personnellement, je comprend tout à fait, moi j'ai mis un bon moment avant d'apprécier cette actrice mais maintenant, je la trouve bien même si j'ai mes autres références. On dira que j'aime bien de temps en temps la prendre pour un forum, ça fait du bien xD (Racontage de life '--)

Fiche de présentation remplie '--
Du moins, ce qui m'était demandé et je crois que j'ai rien oublié xD
J'espère qu'elle vous conviendra (désolé de la mini partie que j'ai isolé '--)

Content que ça te plaise xD
J'ai eu super peur un moment '--

Me voila inscriiiit xD
YEAHHHHHH

Ouiii, je cours m'y inscrire tout de suite xD
Devon Leslie en scénario, possible ou pas ?