RYAN O'CONNEL • Gone with the wind

Invité

AGENT O'Connel, Ryan

« Je n’ai pas peur de mourir,
J’ai peur de ne pas avoir assez vécu. »
MR NOBODY

NÉ LE : 11 octobre 1975 (33 ans)
A : Los Angeles (Californie)
VILLE DE DOMICILE : New York City (État de New York)
ETAT CIVIL : Célibataire
PROFESSION : Agent du FBI, secteur Criminalité
NATIONALITE : Américaine

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Répondez simplement à chacune des questions suivantes.

• Motivation

POURQUOI AVEZ-VOUS CHOISI DE TRAVAILLER AU FBI ? A QUAND REMONTE CETTE ENVIE OU CE CHOIX ? :

• Carrière

VOS RELATIONS AVEC VOS COLLEGUES ? ÊTES-VOUS DU GENRE SOLITAIRE OU BIEN AIMEZ-VOUS TRAVAILLER EN EQUIPE ? : La manière dont j'ai vécu m'a fait de telle sorte que je suis d'un naturel plutôt solitaire, et surtout très secret ; je n'aime pas tellement - ou, parfois, ne sais pas - partager ce que je ressens ou pense. C'est la raison pour laquelle mes relations professionnelles sont souvent très formelles et se limitent aux nécessités de l'instant. Néanmoins, ce n'est pas parce que je ne suis pas lié d'amitié avec tous les gens avec qui je travaille que je ne peux pas travailler avec eux, au contraire ; le travail en équipe à des vertus que je préfère exploiter plutôt que de devoir les affronter. Je suis, en outre, plutôt porté sur la collaboration entre les services et entre les organismes... qu'importe de qui il s'agit tant que cela peut faire avancer le travail et de l'un et de l'autre. Enfin, il existe quelques uns de mes collègues qui sont un peu plus que cela, souvent rares mais aussi précieux. J'entretiens avec eux des rapports de confidences sans trop de retenue, parce qu'ils ont, en eux, les qualités nécessaires à me deviner, même quand je n'exprime rien. C'est en soi les seules exceptions...

VOTRE EXPERIENCE LA PLUS MARQUANTE : Incontestablement, il s'agit de l'affaire Parker Owens, médiatiquement plus connue sous le nom de l'affaire Narcisse. Narcisse avait été déterminé comme étant un assassin de sexe masculin, violent, de par l'état de ses victimes, mais méthodique, de par les mises en scène opérées sur celles-ci. Quand mon partenaire, Jamie Hemingway - trente sept ans de service - et moi avons repris l'affaire au NYPD, il en était à un bilan de vingt trois victimes, tous sexe, âge, race et religion confondus. Aucune victimologie précise, aucun profil criminel viable, aucun lien entre les victimes, ni témoin, ni mobile, ni revendication, rien. A croire qu'il tuait sans raison... Sans compter la naissance de ce surnom, Narcisse, popularisé par les médias à la suite de la divulgation de son obsession pour les miroirs lors de l'accomplissement de ses crimes.
L'enquête a duré plus de trois ans et demi, classée puis réouverte, suivant s'il continuait ou s'il cessait. Des fois quelques jours, d'autres fois des semaines, et plusieurs fois des mois. Je n'ai jamais cessé d'y penser, d'y travailler, en parallèle d'autres affaires, comme si quelque chose m'avait échappé. C'était aussi la première enquête que l'on m'avait confié en tant qu'agent du FBI, et je voulais vraiment prouver que j'en valais la peine, que je pouvais le coincer. Et il aura fallu trois ans pour que je comprenne que notre principale erreur avait été de juger à la hâte de son sexe... certes, les tueuses en série sont plus rares, mais tout de même existantes et c'est à partir de cette conclusion que les choses se sont enchaînées. Jamie est sorti de sa retraite spécialement pour cela et nous avons utilisé la presse pour diffuser notre certitude quant au genre de Narcisse. Et je crois qu'elle n'a jamais si bien porté son nom qu'en se sentant découverte rien qu'à cette nouvelle. On ne pensait pas obtenir un résultat aussi rapidement, mais il se trouve qu'elle s'en est directement prise à Jamie... ce fût sa première et sa dernière erreur. Il est mort, elle a été arrêtée. En fait, c'est ce que prétend le rapport, mais nous étions trois à connaître la vérité, et maintenant nous ne sommes plus que deux...
Et aussi loin remonte cette affaire, elle ne me quitte jamais depuis. Officiellement, j'y ai perdu mon partenaire et y ai gagné de la gloire, officieusement, j'y ai surtout perdu de la dignité, et j'ai gagné en culpabilité.

VOTRE EXPERIENCE QUI FAIT VOTRE FIERTE : Il y a un an, j'ai été affecté à une enquête criminelle traitant de huit meurtres en dix jours, et ce dans trois états différents. Le lieu, la périodicité comme la méthode des meurtres indiquaient en tout point une cavale ; en prenant contact avec toutes les prisons du comté d'où avaient débuté les assassinats, on a appris l'évasion d'un détenu terroriste devant être transféré à Guantanamo. C'est là que l'on a pu comptabiliser trois nouvelles victimes, des gardiens. L'affaire n'a pas duré plus de quatre semaines puisqu'elle s'est soldée par une prise d'otages qui avait tout pour être sanglante. La raison pour laquelle cette affaire fait ma fierté c'est que ni moi, ni mon équipe, n'avons eu à modifier le nombre final de onze victimes à son actif. C'est de loin l'issue la plus acceptable que j'ai connue en sept ans de carrière.

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Invité

• Mise en situation.

« Dans quel film est-ce qu’il bute l’otage pour régler la question ?

- Tu trouves que c’est le moment de plaisanter ?

- J’plaisante pas ! »

Secouant la tête en se retournant vers son partenaire, Ryan le découvrit tout sourire, encore fier de sa proposition, comme à son habitude d’ailleurs. Ils se fixèrent quelques secondes à peine, le temps qu’ils soient rattrapés, en fait, par le dramatique de la situation qu’ils vivaient. Ryan avait déjà perdu son partenaire, une fois, et plusieurs fois des membres de son équipe, il refusait que les choses se reproduisent. Zachary, quant à lui, en dépits de son tempérament bon enfant et positif à toute épreuve, ne tenait pas à en découvrir le goût et l’odeur. Leurs regards retombèrent au même moment sur l’homme tenant un de leurs collègues en otage, menaçant celui-ci de son arme directement au contact de sa tempe, l’air plus détendu qu’un preneur d’otages ne l’aurait dû. De leur côté, Ryan et Zachary le maintenaient en joug avec leurs propres armes, accompagnés d’une brigade d’intervention de sept hommes, et de cinq autres juste derrière la porte. Quoi qu’il advienne, les choses ne pourraient tourner que de deux façons ; soit ils maîtrisaient l’individu armé, soit les coups de feu allaient parti et le sang coulerait à flot. Ryan, aussi optimiste put-il être quelque part, était bordé de trop d’expérience pour croire à une fin heureuse et providentielle. Il refusait de croire qu’un homme serait tué, mais refusait d’espérer que ce fût le contraire.

Leur preneur d’otages était, en outre, William Todds, tueur accompli et surtout particulièrement manipulateur. Il n’avait ni peur de mourir, ni peur de souffrir, et peut être même était-il excité par ces possibilités. Ryan ne le connaissait que trop bien, comme toute l’équipe qui l’avait suivi jusque-là. Todds ne renoncerait pas et préfèrerait encore tirer à tout va plutôt que de se rendre. C’était la raison pour laquelle Ryan avait préféré éliminer d’office la piste de la négociation. Il n’y avait rien à raisonner, il n’y avait rien à marchander : il fallait jouer le jeu, c’était le seul moyen.

« Il faut bien mourir un jour, Todds, alors pourquoi pas aujourd’hui ? »

Le sourire que Ryan décrocha eut tout de naturel, et il n’en était pourtant rien. Si cela n’avait dépendu que de lui, il ne serait pas même intervenu de la sorte, il n’y aurait été que seul, et n’aurait donc rien eu à perdre. Mais la hiérarchie, comme à son habitude, avait eu raison de sa volonté et avait déployé les forces d’intervention. William était trop intelligent et trop prévenant pour se laisser avoir de la sorte, par des hommes surarmés et aux méthodes trop bien rôdés. Bien qu’il aurait préféré ne pas avoir raison, il fallait avouer que Ryan maudissait encore à cette seconde précise tout ce qui lui servait de supérieur.

« Et pourquoi pas me laisser filer, Ryan, hein ? C’serait pas la première fois !

- Mes supérieurs ne me pardonneront pas un mort de plus… et je n’aime pas les retenues sur salaire.

- Tu parles de quelques dollars en moins quand je tiens plusieurs années en moins pour ce type dans mes mains ?

- Mais qu’est-ce qu’on en a à faire de la vie des autres, toi et moi, hein ? »

Todds fût judicieusement interpellé par cette dernière remarque et Ryan sentit Zachary s’agiter près de lui. Il préféra ne pas lui donner une quelque indication et fausser ainsi son rapport avec William. Il ne devait exister qu’eux, et rien d’autre. Tant que Ryan était dans son jeu, il se tiendrait au mieux tranquille et leur ferait gagner du temps.

« Je peux le tuer ?

- Tue-le. »

Intelligent ou non, William se laissait gagner par la perversion de ses instincts. Ce n’était pas qu’il croit véritablement Ryan mais plutôt qu’il prenait un vif plaisir à tenir la vie d’un homme entre ses mains et à voir Ryan se prêter à son jeu rien que pour cela. Ce fût aussi la raison pour laquelle il alla plus loin dans ses audaces et écarta un moment le canon de son arme de la tempe de l’agent. Ce ne fût que pour le frotter à la sienne, prêt qu’il était à reprendre son discours.

« Tu ne devrais pas jouer à ça av… »

La détonation retentit aussitôt qu’il avait esquissé le geste de replacer son arme à sa place initiale. La chaleur qui brûlait sa peau et le sifflement dans son tympan indiquèrent à Ryan que Zachary était l’auteur du coup de feu. Le temps que les deux partenaires s’heurtent du regard, le corps sans vie de William Todds tombait sourdement sur le sol. Deux agents surarmés s’avançaient déjà.

Par précaution, Zachary rejoignit Ryan seulement une demi heure plus tard à l’extérieur. Il déposa une main amicale et compatissante sur l’épaule de son partenaire, qui vint croiser son regard, l’œil sombre.

« On pouvait faire autrement, Zach.

- Je sais,

Mais ils ne le voulaient pas vivant… »

Arrachant un peu sèchement la feuille à son partenaire, Ryan survola la photographie de William Todds ainsi que toute sa fiche de renseignements jusqu’à ce que son regard tombe sur la mention « Statut : Abattu ». L’impression de la feuille remontait à plus de deux semaines maintenant. La chiffonnant, Ryan ne chercha plus à croire le regard de Zachary, qui ne lui infligea rien de plus non plus. Serrant les dents, Ryan suivit des yeux la civière emportant le corps de William Todds enfermé dans son sac noir.

« Quelle bande d’enc…

- Bienvenue dans le monde des services secrets, Ryan. Où les enculés ne sont pas toujours ceux qu’on croît…

- Tu ne peux pas t'empêcher de plaisanter sur tout et n'importe quoi, hein ?

- Comment est-ce que je pourrais abattre des types de sang froid sinon ?... »

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AVATAR : Brad Pitt
SEXE : Avec plaisir... hm, pardon. Rolling Eyes

COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? : Les voies du Seigneur sont impénétrables, mes amis. Officiellement... Razz

OBSERVATIONS : Le design est parfait - mais vraiment - Angie comme Evangeline aussi (non mais c'est vrai, en plus !) et j'aime totalement le contexte... bon, le problème, c'est que j'ai plein d'idées de perso en tête qu'il a fallu réprimer, mais sinon !
Ah, et cette présentation a été faite durant l'écoute - entre autre - de Diane Tell, Hélène Ségara, Jacques Brel et AFI... mais j'suis quelqu'un d'équilibré !

BRAAAAAAH BRAAAAAAD ! RYAN O'CONNEL • Gone with the wind 36059

Welcome !

Invité

OH CIEL! PURÉE DE MERDE! Brad il est trop beau dans ce personnage. Je veux et j'exige un lien - sérieux, il est trop woah. Tu vois, j'en perd mes mots!

Oh, et bienvenue!