KEEP THE GUN
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 Time of dying [Ryan]

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Jean Fox Mills
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MessageSujet: Time of dying [Ryan]   Time of dying [Ryan] EmptyMar 15 Sep - 23:08

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time of dying



Spoiler:



    Quoi de mieux pour commencer une journée, par l’annonce d’un contrat à exécuter ? Jean, ou plutôt Fox à la Confrérie salua Abraham, le dirigeant de l’organisation. Il lui sourit et lui tendit une feuille avec le nom, l’adresse et tout ce qu’il y a à savoir sa cible. Elle repartit aussi vite qu’elle était entrée. Aujourd’hui était un jour assez spécial. L’arrivée de recrue, l’entraînement… depuis une semaine tout le monde semblait agiter ici, surtout les recrues. Intimidés, hésitants… ses futurs tueurs se trouvaient à la même place qu’elle quelques années auparavant. Fox tenait la feuille dans sa main droite, son sac encore vide dans la main gauche. Elle arpenta les couloirs du grand bâtiment qui servait de QG jusqu’à la salle des armes. Là où elle venait en prendre quelques unes, en plus au cas où cela tournerait mal. Par expérience elle savait qu’il valait mieux en prendre trop que pas assez. Une fois son sac bien fourni elle sortit de l’entrepôt. Ce n’était pas la seule à exercer aujourd’hui. Pas mal de tueurs s’activaient, tous hors de New-York. Mais l’un des gros poissons était ici, au Bronx alors pourquoi partir quand on peut éliminer une ordure de plus ? Son plan était déjà tout tracer. Adam Flettman, 42 ans, trafiques d’organes et d’armes. Et réputé pour avoir envoyé une partie de ses ‘filles’ et hommes de main à la morgue. Il sera abattu à 14h05 précise, dans sa salle de réunion, avec ses sept invités, presque tous aussi pourrit que lui. Malheureusement elle ne devait abattre que lui. Fox prit la Mustang de l’autre soir, déverrouilla le système et s’installa au volant. Une balle en plein cœur, bien placée et avec un peu de chances elle sera de retour au QG vers 14h30.

    13h55 = Fox arriva dans le Bronx, dans un quartier un peu délabré, mais encore respectable et sûr. La journée seulement. Elle ne regarda pas autour d’elle, elle s’en fichait. La tueuse alla se garer un peu plus loin, près d’une rue commerciale, avec énormément de monde. Elle descendit de son véhicule, le sac à la main, lunettes aux yeux.

    14h00 = Elle emprunta une échelle de service pour se rendre sur le toit de l’immeuble en face de celui de sa cible. Seul petit hic, cet immeuble est beaucoup trop grand, elle ne pourra donc pas le voir correctement et perdra un temps fou à essayer d’avoir une vue sur lui. Elle redescendit, plutôt remontée, elle perdait du temps et elle n’aimait pas cela. C’est alors qu’elle vit Adam Flettman, sortir de son building, seul et s’éloignant dangereusement de son immeuble.

    14h05 = Tant pis pour le timing, elle décida de le suivre, discrètement. Elle installa son sac comme un sac main, en prenant soin de dissimuler la forme du sniper DSG1. Heureusement peu encombrant. Après quelques minutes de marches, sa cible s’arrêta près d’un petit parc, pratiquement désert. Elle décida de s’installer à un endroit peu éclairé et désert, à savoir une petite ruelle sombre juste en face de sa cible. À moins de vingt cinq mètres, elle l’avait, clairement et librement. La ruelle longeant le parc. Elle grimpa sur quelques briques et des grosses poubelles pour passer le mur d’environ trois mètres. Là elle était sûre de l’avoir, en hauteur par rapport à lui, et à l’abri des regards.

    À 14h12, Jean monta le Fusil sniper DSG1 et se concentra, elle le tenait en joug, à 25 mètres d’elle seulement. Un pied posé sur un morceau de mur, l’autre sur une poubelle, elle mit un silencieux au bout du canon. Son doigt se cola à la gâchette, son œil gauche au viseur. Jean tira. Silencieusement. Adam Flettman venait de mourir, une balle en pleine poitrine, seul sur un banc au milieu d’un parc quasiment désert. Elle souria d’un air satisfait, et sans un mot elle descendit de son perchoir avant de se retourner et d’apercevoir Ryan O’Connel….
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MessageSujet: Re: Time of dying [Ryan]   Time of dying [Ryan] EmptyMer 16 Sep - 11:30

    A bord d’un des derniers modèles de la Cadillac CTS, Ryan faisait jouer la boîte de vitesse tous les trois à cinq cent mètres. A peine blasé par une matinée peu profitable en plein New York, il errait plus qu’il ne conduisait. Pour dire vrai, les rares fois où l’on pouvait surprendre l’agent spécial O’Connel au volant d’une voiture spécialement destinée au FBI, c’était qu’il n’avait rien de mieux à faire. Pour l’intérêt donc de l’adrénaline plus que pour l’intérêt d’un conducteur chevronné, Ryan la lançait sans plus de retenue sur les deux voies. Néanmoins, et après avoir écumé, trois fois la rocade bordant Brooklyn, il renonça à jouer au grand gamin et repartit en direction du Bronx. Non, décidemment, les voitures, ce n’était pas un passe-temps taillé pour lui. Un comble, pouvait-on croire.
    Arrêté à un feu lui permettant de redescendre en direction du poste de police le plus proche, il sentit la vibration de son cellulaire sur sa poitrine. La sonnerie ne mit pas plus de quelques secondes à retentir à son tour, si bien que Ryan l’extirpa de la poche intérieure de sa veste, et décrocha :

      « Agent Spécial O’Connel.
      - Wouah, c’que tu fais sérieux comme ça…
      - Qu’est-ce que tu veux, Zachary ? Soupira Ryan dans un sourire. »

    Bien qu’il fût premièrement amusé par l’appel de son partenaire, ce fût bien le sérieux qui le gagna complètement quand celui-ci lui annonça qu’un homme du nom de Robert McKnill Jr avait été retrouvé mort ; victimologie type du tueur après lequel Ryan courait. Inutile de dire que toute forme d’enthousiasme le quitta. Il avait encore échoué. Ce sentiment de culpabilité fût d’ailleurs si prompt à tomber que Zachary put le sentir.

      « Ne t’emballe pas, Ryan, on ne sait pas encore s’il s’agit bien de not’ type.
      - Donne-moi l’adresse.
      - Le corps a déjà été embarqué il y a une heure.
      - Tu te fous de ma gueule ? »

    Visiblement non, et les détails que Zachary lui donna ne lui plurent pas du tout. Le NYPD était tombé les premiers sous leur juridiction et avaient évacué au plus vite pour des nécessités diplomatiques. Décision express du maire. Génial. Et le pire était bien que ce corps, potentiellement de SON affaire, se trouvait dans une morgue d’un vulgaire commissariat de police. Zachary continua en lui apprenant qu’il avait déjà envoyé trois de leurs « gars » récupérer le corps, les photographies de la scène du crime, et deux autres afin d’aller s’approprier le lieu. Ryan aurait voulu remercier son partenaire d’avoir pris les devants, mais son regard était depuis une bonne minute déjà bien trop absorbé par autre chose.
    Le regard posé dans son rétroviseur gauche, une silhouette que trop familière pour lui se découpait sur le trottoir d’en face. Ajustant du bout des doigts le miroir afin de poursuivre sa course, et surtout celui qu’elle poursuivait, Ryan finit par identifier la carrure d’un homme, probablement dans la quarantaine, d’affaires, indubitablement. Et la manière dont elle le filait avec habilité et intelligence, tout laissait croire à Ryan que Jean, ou plutôt Fox, n’allait pas lui demander du feu.

      « Zach, je te rappelle.
      - Ry… »

    Refermant son téléphone et le glissant dans sa poche, Ryan appuya sur l’accélérateur aussitôt que le feu devint vers, venant ainsi d’inscrire trois secondes de retard. Il se gara immédiatement sur sa droite, et descendit. Traversant, il remonta au semi pas de course la rue qui le conduisit à ne plus apercevoir que trop peu la silhouette de Jean, et encore moins de l’homme qu’elle suivait - ou qu’il croyait qu’elle suivait. Déboutonnant sa veste, Ryan dégaina son arme qu’il garda au plus contre lui pour n’alerter personne. Le temps qu’il refasse son retard, l’agent spécial n’eut que le temps de s’engouffrer dans la rue où il avait cru voir entrer Jean - gardant la conviction qu’elle le suivait. Cependant, quand il fût sur place et qu’il la vit redescendre - dans son dos - Ryan ne put que faire volte-face, arme au poing. Inutile de dire qu’à l’air qu’elle afficha un court instant, il avait compris qu’elle avait réussi en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire… et cela faisait deux échecs dans la même journée. Les nerfs soudainement à vif, un peu perdu, il l’heurta froidement de sa seule voix :

      « Qui était-il ? Réponds ! »
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MessageSujet: Re: Time of dying [Ryan]   Time of dying [Ryan] EmptyMer 16 Sep - 14:19

    Discret et efficace. Jean ne devait pourtant pas s’attarder, Sa cible devait attendre quelqu’un au parc, et ce n’était qu’une question de minute avant qu’on ne découvert ce meurtre. Jean n’allait pas le pleurer, c’était vraiment une pourriture, un type sans moral qui n’hésiterez pas à vendre sa mère pour une poignée de dollars. Elle ne prit pas le temps de démonter son sniper et préféra d’abord descendre de sa grosse poubelle et du bout de mur instable. Elle pensait être seule et pouvoir filer, remonter au volant de sa Mustang et rentrer à la Confrérie, ranger ses armes et passer à autre chose. Mais non, Ryan était là… encore. Après le Ferry, une ruelle dans le Bronx. Décidemment le destin s’acharnait sur elle. Jean n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit. Il avait déjà son arme au poing, un air peu agréable et la ferme intention de tout savoir. Elle poussa un léger soupir avant de fermer els yeux quelques secondes. Jean descendit de la poubelle et commença à démonter le sniper.

      « Adam Anthony Flettman, 42 ans. Né le 27 septembre 1967 à Vancouver. Marié à Elizabeth Flettman qu’il trompait chaque joue que Dieu fait, père d’Adam Flettman Jr qu’il passait son enfance à frapper. Il est connu dans vos registres pour homicide involontaire d’une jeune femme en 1998, Judith Carter. En réalité, il était le dirigeant d’un groupe de trafiquants d’armes et d’organes –principalement d’enfants. Il a abattu une bonne vingtaine de ses hommes de mains parce qu’ils ne remplissaient pas assez leur travail selon lui. Il a également battue à mort Judith Carter, sa maîtresse. Aujourd’hui il s’apprêtait à conclure un accord avec un groupe d’exportateur. Je te laisse deviner ce qu’il devait y avoir dans le conteneur. »


    Une fois son explication terminée, elle rangea le sniper dans le sac qu’elle avait laissait sur la poubelle. Il avait un air et une voix froide, peu agréable. Son poing bien serré autour de son arme. Elle se rapprocha de lui, son sac à la main, droite comme un piquet. Elle n’avait pas non plus un sourire abruti sur le visage. Après leur rencontre sur le Ferry, ce moment tombé assez mal. Mais elle n’avait pas eu le choix.

      « Écoute j’ai fais ce que j’avais à faire, c’est tout. Je n’ai pas envie de faire la même scène que sur le Ferry. Alors soit tu m’arrêtes, soit tu me laisses partir et tu ranges ton arme. »


    Elle ne comptait pas s’attarder, elle devait partir d’ici avant de se faire repérer. Ça n’était qu’une question de minutes avant que quelqu’un hurle, en découvrant le corps d’Adam Flettman une balle en pleine poitrine, sur un banc dans ce petit parc. Jean n’avait pas prévue ça, elle aurait du l’abattre dans sa salle de réunion. Mais il avait changé ses plans au dernier moment, ce qui amena Jean dans cette ruelle et en ce moment, en face de Ryan. Avoir un témoin lors d’une exécution est une chose très risquée, encore plus lorsque c’est un agent du FBI. Elle ne pouvait pas s’en prendre à lui, le menacer comme elle aurait fait à n’importe qui. Il n’était pas un civil effrayé pr cette violence, il l’a côtoyait tous les jours.
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MessageSujet: Re: Time of dying [Ryan]   Time of dying [Ryan] EmptyMer 16 Sep - 14:51

    Même si Ryan l’écoutait aussi imperturbable que d’habitude, il n’arrivait pas à défaire son esprit de ce nouveau et cuisant sentiment d’échec. La raison de sa froideur se situait précisément là, dans cette sensation de ne plus accomplir son devoir, de ne plus réussir là où il avait pourtant réussi tant de fois par le passé, cette impression que les choses lui filaient entre les doigts et qu’il n’était jamais plus que bon à se trouver des excuses. D’ailleurs, quelque part, poser la question à Jean de l’identité de l’homme qu’elle venait d’abattre, c’était un peu chercher à se donner bonne conscience. S’il était un salaud, il n’y avait pas de grande différence entre le voir mourir tout de suite ou attendre qu’il parvienne jusqu’à la chaise électrique - par exemple. Encore que, la justice était le fossé qui séparait une solution de l’autre. Néanmoins, cela restait une vie humaine, et même si la tueuse connaissait les travers de sa cible sur le bout des doigts, Ryan eut le sentiment étrange qu’il aurait pu être l’instigateur des attentats du 11 septembre à lui tout seul que cela n’aurait pas été une assez bonne raison pour l’abattre.

    Cependant, Ryan se laissa convaincre par le récit de Jean. Comme d’habitude. Et quand elle lui laissa le choix entre l’arrêter et ranger son arme, l’agent spécial se contenta de baisser son bras et de ranger son revolver à sa ceinture. C’était terrifiant comme réaction, surtout quand l’on pensait qu’une minute avant, il était prêt à l’arrêter dans son entreprise.

      « Admettons. Qu’est-ce que tu sais à propos de ce trafic ? »

    La sondant du regard, Ryan savait qu’elle était pressée par le temps, et c’était la raison pour laquelle il l’interrogeait précisément ici et maintenant. Elle n’avait pas le temps de jouer, et lui n’en avait pas le cœur, si bien qu’ils gagnaient tous les deux à agir vite. De toute façon, il ne comptait pas la laisser partir avant qu’elle ne lui ait dit tout ce qu’elle savait ; car même si cet homme avait été le pire salaud qui soit, il n’avait pas été seul.

      « Écoute : de toute façon, tu l’as abattu, je ne pourrais pas le boucler, mais si tu sais quelque chose à propos des types avec qui il trafiquait, il me faut ces infos… Tu ne pourras pas tous les tuer, soit parce qu’ils ne sont pas assez méchants, soit parce qu’ils ne sont pas assez cons pour se promener dans un parc à découvert. Dans les deux cas, moi, j’y peux quelque chose. »

    L’occasion était trop belle pour la laisser s’envoler. Jean n’avait sans doute pas idée du nombre de trafics fantômes après lesquels les autorités, fédérales ou locales, couraient au jour le jour sans jamais refermer leurs mains que sur du vent. Que ce soit d’organes ou d’armes, les deux étaient aussi répréhensibles, et Ryan devait avouer que cela ne lui aurait pas fait grand mal à la conscience de passer les menottes à quelques uns des compagnons de ce dénommé Flettman.

    Parallèlement, Ryan ne cessait de chercher comment Jean pouvait obtenir des informations si confidentielles sur les individus. Il était presque certain que le FBI, bien qu’en sachant très long, n’en savait pas autant. Pour cette histoire d’homicide passé sous l’acte involontaire, ce serait très vérifiable, mais le reste… tout ne pouvait être que des traces d’assistantes sociales, des rumeurs, des certificats de médecin. De plus en plus, l’agent qu’il était commençait à soupçonner une organisation un peu plus secrète encore bien infiltré dans trop de milieux diversifiés. Le problème, grave, était que s’il ne s’agissait pas d’un organisme bien placé et bien informé, toutes les informations pouvaient être fabriquées. Sans impliquer le gouvernement de près ou de loin, Ryan préférait encore supposer sans véritablement chercher.
    S’il s’agissait d’un service du Pentagone, tout portait à croire que le gouvernement entrait dans une nouvelle phase de répression et de mensonges, s’il s’agissait d’une entité indépendante, c’était une nouvelle forme de crime organisée faite de répression et potentiellement de mensonges.
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MessageSujet: Re: Time of dying [Ryan]   Time of dying [Ryan] EmptyMer 16 Sep - 15:35

    Il baissa son bras et rangea son arme. Jean regarda au bout de la ruelle, guettant les environs. Cet homme n’était pas vraiment couillon. Enfin si, puisqu’il venait de mourir, mais le fait qu’il soit seul si longtemps laissait à supposer que quelqu’un de ses hommes de mains ne devraient pas tarder. La ruelle était longue est remplie de conteneurs à ordures. En écoutant Ryan, elle le prit par la veste et commença à avancer vers l’autre bout, à l’opposé du parc. D’ordinaire elle serait retournée par là d’où elle venait, mais elle n’était pas seule, elle ne pouvait pas agir à sa guise. Elle pressa le pas, son sac à la main en forçant quelque peu Ryan à la suivre.

      « C’est un trafic assez important d’armes, qu’il faisait exporter en Amérique centrale il y a deux ans. Lorsque le trafic d’armes s’est amplifié, il a multiplié ses champs d’actions, en passant par les organes qu’il arrivait à faire vendre au marché noir. Femmes, hommes, surtout enfants… tu pouvais y trouver de tout, le pire c’est que ce business marche encore. » Elle regarda derrière elle, tout en continuant de marcher et de parler. « Aujourd’hui il devait signer un accord pour la douane maritime, afin de faire déposer son conteneur sur le pays Américain. On a découvert qu’il comptait vendre ses armements au marché noir également, mais aussi aux petits trafiquants de New-York, Atlanta et Boston. Ses gadgets se seraient venus comme des petits pains. Le souci c’est que nous ne pouvons pas agir à ce niveau là. Vas essayer de soudoyer un agent de la douane… déjà soudoyé. »


    Elle s’arrêta en constatent que personne n’avait encore découvert le corps de ce pourri. Elle connaissait la moindre partie de la vie de Flettman, de son passage à l’université jusqu’aux noms de ses maîtresses. Elle savait aussi que malgré son caractère dictateur et violent, il avait une bande de toutou près à lui lécher les bottes pour se faire bien voir, même mort.

      « Flettman est un pourri, et ses hommes de mains sont assez stupides pour retrouver son assassin. Je propose donc de partir d’ici avant qu’ils ne nous tombent dessus. »


    Ils étaient pratiquement à la sortie de la ruelle. Le trafic était fluide et le quartier commençait à s’agiter. Un cri, le cri d’une femme. Ça y est, il venait d’être découvert. Le pire c’est que cette ordure sera sûrement traitée en innocent dans le journal de demain. Jean avait laissé à sa femme et à son fils ce qu’ils voulaient depuis des années. Et en plus ils allés toucher l’assurance décès. Que demander de plus ? Elle s’attendait à ce que Ryan lui demande où elle savait tout cela, et évidement elle n’y répondra pas. La Confrérie possède un tas d’informations, sur toutes ses cibles, mortes ou vivantes. Y compris des recrues et des tueurs de cette organisation. La Confrérie possède des indiques, des tas de pistons que les autorités ignorent. Elle ne peut juste pas intervenir partout. Ce genre de trafic ne peut pas être démantelé par la Confrérie, sauf si les tueurs décident d’enfreindre les règles. C’est pour cette raison que Jean et les autres ne bougeront pas le petit doigt. Mais si Ryan peut s’en charger, elle ne voyait pas le mal à lui donner les informations nécessaires.
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MessageSujet: Re: Time of dying [Ryan]   Time of dying [Ryan] EmptyMer 16 Sep - 16:53

    Quand Jean en vint à se saisir de lui, Ryan ne broncha pas et la suivit, tout bonnement parce qu’il comprenait la manœuvre et la raison pour laquelle il ne fallait pas traîner dans le coin. Abattre un individu, aussi doué pouvait-on être, c’était nécessairement des ennuis en perspective, et quand l’on pensait que Ryan était techniquement ces promis ennuis, l’on était en droit de se demander où se trouvait la Justice, et surtout que faisait la police. Mais puisqu’il ne pouvait plus rien pour cet homme, et puisqu’il ne pouvait - ou voulait - arrêter Jean, il préférait encore profiter des informations qu’elle ne lui donnerait que de son plein gré et s’arranger pour faire le ménage un peu plus tard. Quoi que ce fût de plus en plus dérangeant depuis quelques temps.

    Par la suite, il but littéralement ses paroles. Elle était terriblement informée, du moins tant qu’il la croyait. Elle ne lui avait jamais donné la moindre raison de douter d’elle, et le fait qu’il ait vérifié deux trois choses au sujet d’anciens contrats - principalement celui qui les avait fait se rencontrer - tendait à le laisser en confiance au sujet des informations qu’elle détenait sur les individus qu’elle abattait.

    Il ne releva pas le fait qu’elle prétendit pouvoir soudoyer des individus, mais le nota scrupuleusement dans le marbre de sa mémoire. Pour le reste, il approuva tandis qu’ils parvenaient à la fin de la ruelle, se dégageant dans la rue adjacente, bien plus fréquentée que celle qu’ils avaient quittée. Cela ne devait être que l’idéal pour disparaître, raison pour laquelle il retint Jean par le bras et la ramena vers la ruelle. Il se surprit à le faire avec autant de délicatesse, mais il n’empêchait que l’heure était bien à la collaboration, et donc peu à la brutalité.

      « Attends. Est-ce que tu sais précisément où ils chargent et déchargent ? Est-ce que tu as les adresses d’entrepôts, de labos clandestins, de fabriques, de recèles, de revente ? Mon patron me croira sur parole, ça, j’en fais mon affaire, mais le juge, lui, aura besoin de preuves. »

    Même s’il désapprouvait, Lester serait obligé d’accepter ces informations et quand bien même il l’interrogerait sur sa provenance en sachant la tête pensante du réseau morte depuis moins de vingt quatre heures, Ryan savait comment s’y prendre. Et puis, le bon directeur du secteur criminalité qu’était Lester ne résisterait pas à l’appel de multiples arrestations et du démantèlement d’un trafic important. Tout ce dont Ryan avait besoin, c’était d’obtenir toutes les informations possibles. Le travail était facile, certes, mais quand il pensait à toutes ces preuves potentielles que des gens comme Jean possédait sans jamais les utiliser autrement que pour délivrer une mise à mort, il ne souffrait plus tellement de cette facilité culpabilisante. Il s’arrangerait pour donner les honneurs à Lester qui en pâtissait pas mal depuis quelques temps, et l’histoire serait réglée.

      « Hey, vous. »

    Se braquant, Ryan porta imperceptiblement la main à son arme en portant le regard sur l’homme, en uniforme, s’élançant vers eux. La main toujours sur le bras de Jean, Ryan émit instinctivement une simple pression - code qui n’avait, en vérité, de sens qu’avec son partenaire Zachary, mais, pour l’occasion, cela n’avait été qu’un pur réflexe. Le policier parvint, arme au poing, que trop rapidement jusqu’à eux et, sans réellement les menacer, demeura l’arme fébrilement enfermée dans sa main.

      « J’peux savoir ce que vous faites là tous les deux ?
      - On s’envoie en l’air, déclara Ryan d’une voix dégagée en sortant son badge du FBI. Vous voulez participer ?
      - Euh, c’est que… dans l’parc… non, rien. Merci. »

    Le policier tourna les talons en rangeant son arme et repartit un peu plus vite encore vers sa scène de crime. Ryan, lui, le suivit des yeux en ayant un peu de remords quand à son attitude. Impossible de dire pourquoi il avait agi de la sorte, mais puisque rien n’avait vraiment de sens ces derniers temps. Son esprit même était devenu un peu trop insaisissable. En tous les cas, il se promit de le rejoindre un peu plus tard… d’abord pour justifier la présence d’un agent du FBI ici et sans intervention, ensuite pour ne pas ruiner la carrière d’un type qui ne trouverait jamais l’assassin d’un puissant homme d’affaires.


Dernière édition par Ryan O'Connel le Mer 16 Sep - 17:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Time of dying [Ryan]   Time of dying [Ryan] EmptyMer 16 Sep - 17:31

    Jean se comportait comme d’habitude. Indifférente à l’acte qu’elle venait de commettre, professionnelle mais pressée. Pressée de partir et de s’éloigner d’ici. Tomber nez à nez avec des hommes de mains n’est pas tellement dérangeant, mais elle ne pourrait pas s’occuper d’elle et de Ryan. Ils arrivaient à la sortie de la ruelle, ils pourraient enfin s’éloigner et se fondre dans la masse. Au moment de s’engager, Ryan la retint par le bras et la ramena dans la ruelle. Elle regarda de l’autre côté par instinct et l’écouta parler.

      « Ryan. Si je te donne ses renseignements, je dois être sûre de pouvoir te faire entièrement confiance. » Elle poussa un léger soupire. « Vendredi prochain, à 4h30 du matin. Ils débarqueront à Staten Island, en faisant passer le conteneur pour un déménagement maritime Européen. Je ne peux pas te donner les autres informations pour le moment, je ne les ai pas. Et je ne suis pas totalement sûre de pouvoir te les donner sans en parler. »


    Elle craignait la réaction d’Abraham s’il apprenait que l’une de ses tueuses apporte des informations au FBI. Jean était sûre de pouvoir le convaincre, après tout, cela faisait aussi partie du rôle de la Confrérie, protéger les innocents. Et démanteler un aussi gros trafic par l’intermédiaire du FBI serait une bonne chose. Mais elle devra prendre des gants, car cette demande sera assez mal vue au sein de l’organisation. De plus, les informations ne sont pas toujours prises dans de bonnes circonstances. Certaines d’entres elles ont étaient récupérés lors d’une exécution ou autre. Elle s’apprêtait à reprendre la parole lorsqu’un homme, un officier en uniforme se présenta devant eux. Jean le regarda de haut en bas, avec précaution tandis qu’elle sentit une légère pression sur son bras exercée par Ryan. Ce dernier lui montra sa plaque, qui refroidit immédiatement l’officier. Jean prit soin de ne rien dire, de ne pas bouger et de laisser Ryan parler. Elle arqua un sourcil en entendant la réplique de l’agent.

    Une fois l’officier partit, elle regarda à nouveau derrière elle, et en hauteur au cas où. Personne en vue, elle sentit son rythme cardiaque ralentir. Ce genre de chose à pour conséquence de produire en elle une dose assez forte d’épinéphrine, de l’adrénaline. Chez elle, ce genre d’effet la rend plus apte à frapper qu’autre chose. Elle sourit légèrement en prenant la parole.

      « Très subtile comme réponse O’Connel. Et si tu pouvais me rendre mon bras. »


    Elle regarda la foule et décida de s’y engager en entraînant Ryan. Une rue piétonne, large et avec des magasins sur des centaines de mètre. Elle s’étonna de voir autant de nuance. De l’autre côté il y avait un parc avec des cités à quelques mètres. Ici on se serait cru à une réplique de la 5ème avenue.

      « Ton juge a besoin de quoi pour te délivrer un mandat ? Je ne peux pas te fournir de document. Je peux te donner l’adresse, le nom des revendeurs mais pas des acheteurs potentiels. On ne me laissera jamais faire ça. »


    Elle regardait un peu partout, elle n’était pas à l’aise et cela se sentait. Elle venait de mettre un terme à un contrat et avait un sniper dans son sac…
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MessageSujet: Re: Time of dying [Ryan]   Time of dying [Ryan] EmptyMer 16 Sep - 17:59

      « Ryan. Si je te donne ses renseignements, je dois être sûre de pouvoir te faire entièrement confiance. »

    Malgré lui, Ryan haussa les sourcils comme s’il était évident qu’elle ne pouvait que lui faire confiance. Dans les faits, c’était loin d’être le cas, d’autant quand l’on pensait qu’ils avaient été à deux doigts de se coller mutuellement une balle entre les deux yeux lors de leur dernière entrevue, néanmoins, il n’avait véritablement aucune intention d’interférer dans la manière dont elle obtenait ces informations. Bien sûr qu’il aurait aimé l’apprendre, le comprendre, et potentiellement même réduire à néant ce système qui engendrait chaque jour des morts, encore et encore, mais le fait était qu’il cherchait à mettre à profits des informations qui allaient se perdre dans la mesure où le contrat était exécuté. Dans le même temps, la première chose qu’un agent du FBI aurait dû faire, c’était exiger une déposition, or, lui ne demandait jamais que le maximum d’informations qu’elle avait, le reste il s’en occupait.

    Il obtint finalement une date et un lieu. Jean ne mesurait pas véritablement comme cela était amplement suffisant. Du lieu et du type de charment, Ryan retrouverait aisément le nom Flettman, et la seule chose qui lui manquait n’était qu’un flagrant délit. Le problème restait qu’avec la mort du grand patron, nul n’aurait pu savoir si ses seconds allaient poursuivre ou se chicaner entre eux pour reprendre le travail. En tous les cas, Jean n’avait pas besoin de savoir qu’elle en avait assez dit ; quoi qu’il n’était pas emballé par l’idée de la mettre dans une position peu souhaitable, il ne disait pas non à quelques nouveaux tuyaux, notamment concernant le trafic dans son ensemble.

    Entre temps, leur conversation avait été interrompu par l’intervention d’un officier de police. Une fois qu’il fût parti et quand Jean lui avoua le peu de subtilité de sa réplique, Ryan haussa les épaules en répondant :

      « C’est la première chose qui m’est passée par la tête. »

    Et il ne croyait pas si bien dire. En tous les cas, il n’appuya pas sur la double signification de cette phrase et demeura fermement convaincu qu’il avait dit cela comme il aurait tout à fait pu dire autre chose. L’important étant que le policier en question se soit éloigné sans rien soupçonner, Ryan et Jean purent se fondre dans la masse, comme si de rien était. Ils parvinrent sans peine à passer inaperçu dans cette allée commerçante qui eut le don de vite donner la nausée à Ryan. Asocial ? Juste un peu sur les bords.

    Jean lui avoua les difficultés de sa situation tout en lui offrant de nombreuses alternatives. Profitant qu’elle ne le regardait pas spécialement, Ryan se permit de froncer les sourcils. Plus il y pensait, et plus il trouvait qu’elle faisait de véritables efforts pour aller dans le sens de la Justice. Bien sûr qu’elle tuait, mais au-delà de cela, elle n’avait aucune intention apparente d’aller contre sa volonté. Méfiant par nature, et parce qu’une meurtrière ne pouvait pas décemment être parfaitement intègre, Ryan se permettait de conserver une grande part de doute, mais, avant tout, il la croyait.

      « File-moi l’adresse et quelques noms, le reste, je m’en occupe. Et… Jean. »

    L’arrêtant dans sa course, Ryan ôta immédiatement sa main, d’une en se rappelant la remarque qu’elle lui avait faite un peu plus tôt, de deux en surprenant un air que trop inquiétant sur ses traits. Fronçant les sourcils et oubliant complètement qu’il allait la remercier de l’aider, Ryan mit au plus un quart de seconde à comprendre ; il connaissait aussi ces situations... à la différence qu'il défendait un secret fédéral dans ces cas-là, et elle un homicide au premier degré.

      « Où es-tu garée ? »
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Jean Fox Mills
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MessageSujet: Re: Time of dying [Ryan]   Time of dying [Ryan] EmptyMer 16 Sep - 21:57

    Jean n’a jamais eu une confiance aveugle en quelqu’un, et certainement pas en un homme. Elle se suffit à elle-même, bien que cela soit pesant. Le fait de faire confiance est quelque chose d’important, qu’elle ne donne pas facilement. La confiance se mérite, ne se donne pas en quelques secondes. Pour Jean, même si Ryan est certainement, voir le seul extérieur au milieu des tueurs à gages, c’est déjà quelque chose. Jamais elle n’aurait accordée de l’importance à un civil, ou membre de la loi. Pour la simple raison qu’elle ne voit pas ce qu’une personne de ce milieu peu lui apporter, si ce n’est des ennuis. Jusqu’à sa rencontre avec Ryan elle le pensait. Aujourd’hui elle essaye, et Dieu sait à quel point elle a du mal, à essayer de lui faire confiance, même si elle ne laissera pas sa vie entre ses mains. Lui donner des informations appartenant exclusivement à la Confrérie est déjà un début pour elle. Elle risque beaucoup, dont la confiance d’Abraham, le dirigeant.

    Jean lui donna une date, un lieu mais ne pouvait pas plus à ce niveau là. La Confrérie avait déjà fait son enquête. Un conteneur d’armes allait arriver d’Europe à Staten Island, un petit port. Le conteneur indiquera le contenu d’une maison, un déménagement maritime. Hors comme souvent, les douaniers soudoyés laisse passer des cargaisons entières de ce type. Le souci est que Jean, et les autres ne peuvent intervenir, ils n’en ont pas le droit même si cela les démangent. Alors finalement, elle ne voyait aucun mal à contribuer à ce démantèlement en donnant des informations. Une fois au milieu de la foule dans cette rue piétonne commerciale du Bronx, Jean ne se sentait pas à l’aise, et ne fit que regarder autour d’elle, sans cesse, cela en devenait presque obsédant. Elle ne voulait pas se faire repérer, et le contenu de son sac était une source de stresse supplémentaire. Elle en oublia presque sa conversation sur le trafic avec Ryan. Mais l’interruption de l’officier il y a quelques minutes l’avait quelque peu rassurée. L’exécution de son contrat et la venue des flics avaient du faire fuir les hommes de main de ce cher Flettman.

    Jean sourit en entendant la réponse de Ryan sur son manque de subtilité. Cela n’aurait pas aussi bien marché s’il n’avait pas sortie sa plaque. Et la tête de l’officier resta gravée dans la mémoire de la tueuse. Il s’était senti si mal à l’aise, son égo avait perdu au moins dix étages.

      « Ta tête est remplie de conneries.»


    Un sourire enjoué apparu sur son visage. Quoi qu’au fond ça n’aurait pas été une corvée. Mais son sourire retomba aussitôt lorsqu’un homme la bouscula. Elle n’aurait rien dit si cette andouille c’était excusé, mais ce ne fut pas le cas. Il passa son chemin, avec une impolitesse étonnante. Jean détestait la foule pour cette raison. Vous pourriez vous faire bouffer par un hippocampe géant que personne ne s’en rendrez compte. Trop hypnotisés par ce qui déroule dans leur petite vie. En même temps ils n’ont pas tord, cette attitude pouvait lui permettre d’abattre un homme au milieu d’une orde de bonne-sœur. Mais elle oublia vite cet incident. Jean se retourna vers Ryan et réfléchit quelques secondes. Impossible de remettre la main sur les noms.

      « Je ne me souviens de rien. Je t’en ferai la liste. »


    Elle commença à partir et à s’éloigner. Elle n’avait aucune raison de rester ici, il fallait qu’elle s’éloigne et qu’elle annonce à Abraham la réussite de l’exécution. Mais Ryan la stoppa dans son élan. Il ôta sa main de son bras et ne prononça rien pendant quelques secondes. Jean le regarda intriguée. Il ouvrit enfin la bouche quelques secondes après, en lui demandant où elle était garée. Elle s’étonna et le regarda, lui et les alentours avant de répondre.

      « Je suis garée à quelques mètres, au fond à l’entrée de la zone commerciale. Tu as peur que je me perde ? »


    Elle sourit à nouveau.
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